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Azali Assoumani danse le «Lélé Mama» et le «Parfait»

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Azali Assoumani danse le «Lélé Mama» et le «Parfait»

Il est comme Néron jouant à la lyre alors que Rome brûle

Par ARM

     De tous temps, les chefs d’État comoriens assistent à des cérémonies de mariage dans les villes et villages du pays. D’habitude, ils choisissent la nuit du «Madjliss» ou celle de la soirée musicale. Ils se comportent de manière digne, et rentrent à la Présidence de la République après la cérémonie. Or, le «saigneur» Azali Assoumani, dans un grand élan d’irresponsabilité et de complaisance démagogique et hypocrite, a entrepris de dévoyer la fonction de chef d’État, d’abord, par des danses de «Bumping» de rue, fesses d’homme contre fesses de femme, et ensuite par du «Lélé Mama» et du «Parfait». Il doit avoir appris le «Parfait» de ses larbins de Mohéli, une île où un Sultan local du XIXème siècle en avait fait une méthode de vie avant de se faire assassiner par une population unanime, après la fameuse réunion secrète de Ngama Roumbo, à Hoani. Le «Parfait» consiste à faire danser le frère et la sœur, l’un en face de l’autre, de préférence habillés de leur nudité. Pour ce qui est du «Lélé Mama», c’est une danse entre femmes. Or, le «ventriote» Azali Assoumani s’y invite lors d’un mariage organisé à Mbéni auquel l’avait convié son pote Mohamed Chatur Badaoui, Directeur de la Société comorienne des Hydrocarbures, accusé atrocement de faire nommer les siens partout, et de faire licencier les autres avec sa haine légendaire.

À Mbéni, Ubu Roi s’est comporté en Néron, qui jouait à la lyre pendant que Rome brûlait le 18 juillet 64. Les Comores brûlent dans le sous-développement, la misère noire, la faim, la soif, les ténèbres et les privations de toutes sortes, et l’usurpateur-dictateur du pays danse le «Lélé Mama »avec les femmes à Mbéni. Eh bien, il faudra se résoudre à lui rappeler une chose fondamentale: aux Comores, cela ne se fait pas. La coutume comorienne interdit ce genre de choses. C’est très mal vu. Il est vrai que le monde est sommé de s’uniformiser sur un certain nombre de choses, mais il n’en demeure pas moins vrai que les Comores ont besoin de préserver l’intimité de leur jardin secret, et ce jardin secret n’est pas peuplé de cadavres, mais de règles non écrites faites pour attribuer à la société comorienne ce qu’elle a de plus intime et de plus sacré, même quand il s’agit de sujets relevant du temporel. Cet homme imbu de la fierté que lui confère une croyance aveugle en la force, piétine toutes les règles de la société comorienne, croyant que parce que les gens se taisent qu’il plaît. Il doit aller interroger son ami Ikililou Dhoinine sur ce qu’il en coûte de mépriser les gens pendant 5 ans passés à Beït-Salam, là où certains se croient supérieurs même à Dieu. Eh bien, il arrive un jour où on reçoit en pleine figure le mépris des «damnés de la Terre». Et ce mépris est mortel.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 9 janvier 2017.


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