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La CÉNI refuse de transmettre 17 plis à la Cour

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La CÉNI refuse de transmettre 17 plis à la Cour

La Cour constitutionnelle craint à mort Azali Assoumani

Par ARM

  La situation est encore plus grave qu’on ne le croyait. À l’heure où les Comoriens ne parlent que de «résultats provisoires», on apprend des choses effarantes et horribles du côté de la Cour constitutionnelle. En effet, celle-ci attend toujours que la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) lui transmette 17 plis de résultats de vote, et malgré les multiples relances de la Cour constitutionnelle, la CÉNI refuse obstinément de rendre la copie. Donc, n’importe qui peut aller vérifier à la Cour pour constater que les seuls procès-verbaux aujourd’hui complets auprès de cette institution sont ceux de la ville de Mutsamudu, Anjouan. Pourquoi donc la CÉNI refuse-t-elle de manière aussi obstinée de transmettre les 17 plis à la Cour constitutionnelle? Quel est le secret de ces 17 plis qui font si peur à Azali Assoumani et à ses protecteurs de Beït-Salam? Cela doit être dit aux Comoriens. La CÉNI avait reçu des consignes de prudence de la part de la Cour constitutionnelle et des partenaires des Comores pour que les résultats soient complets et que l’élection partielle d’Anjouan soit organisée avant de proclamer les résultats provisoires. Or, il y a même eu une intervention musclée du Colonel Youssouf Idjihadi, chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND), pour forcer la CÉNI à proclamer des résultats favorables à Azali Assoumani.

  La CÉNI s’en lave les mains et laisse la patate chaude à la Cour constitutionnelle. Au même moment, les membres de la CÉNI répandent la rumeur perfide selon laquelle les membres de la Cour constitutionnelle sont «corrompus», se déchargeant de toute responsabilité. Cela étant, à la Cour constitutionnelle, les membres ont une peur bleue de la réaction d’Azali Assoumani, qui peut aller jusqu’à l’assassinat pur, surtout qu’on y dit que l’élection partielle d’Anjouan doit être absolument organisée, et qu’elle sera inéluctablement catastrophique pour Azali Assoumani. On sait qu’au lendemain de la proclamation des résultats du premier tour de l’élection, on avait terrorisé des autorités par des actes de vandalisme. Cela est considéré comme un avertissement qui fait horriblement peur aux membres de la Cour constitutionnelle, qui disent ceci:

  1. Les textes juridiques comoriens prévoient l’élection partielle quand elle est utile pour rétablir la vérité des urnes, comme c’est le cas aujourd’hui à Anjouan,
  2. Les 23 bureaux de vote totalisent plus de 11.000 bulletins de vote et c’est énorme,
  3. Il faut donc organiser l’élection partielle à Anjouan car elle est indispensable à la manifestation de la vérité électorale,
  4. Mais, les membres de la Cour constitutionnelle ont tellement peur d’Azali Assoumani qu’ils ne souhaitent pas que Mohamed Ali Soilihi dépose un recours.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 15 avril 2016.


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