Mort de la politique et indifférence envers une classe politique médiocre et utopique
Je ne connais ni le nom des «Députés», ni celui des ministres, ni celui des Gouverneurs
Par ARM
Qui l’aurait cru? Je viens brusquement de me rendre compte que, depuis l’agonie et la mort de la politique aux Comores, je ne connais le nom:
- D’aucun Député,
- D’aucun Gouverneur d’île, sauf celui de celle qui n’a été élue que par elle-même à Mohéli, et uniquement parce qu’elle est un membre de la famille,
- D’aucun ministre, sauf celui d’Anfane Ahamada Bacar, mon ancien élève au Collège de Fomboni, lors de mon service national, et uniquement parce que j’ai entendu parler tristement et honteusement de lui sur Radio France Internationale (RFI) au sujet d’une sordide affaire de viol en bande organisée. Le ministre de la Justice dans une affaire de viols collectifs!
Et l’opposition alors? Elle me déprime, m’énerve et me désespère, avec les Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, Ahmed Hassane El Barwane (…), des corrompus et incompétents qui se veulent chefs alors qu’ils sont incapables de se diriger eux-mêmes. La politique aux Comores est passée de l’agonie au coma, et du coma à la mort. Il n’y a plus de politique aux Comores, mais juste une lugubre suite d’actes de médiocrité, d’indécence et d’inélégance. Pouah!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 13 septembre 2025.