Comme Halima, Mzimba a retrouvé ses vieilles habitudes
Dès qu’il parle, par un réflexe pavlovien, il débite des âneries
Par ARM
Nous allons parler de «transition». J’ai choisi la définition de «transition démocratique» dans un Lexique de Science politique coécrit notamment par Mme Johanna Siméant, Présidente du jury de soutenance de ma Thèse de Doctorat en Science politique à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, le 5 février 2013, et Mme Josepha Laroche, dont je suivais les séances de travail à l’École doctorale de Science politique et au Centre de Recherches politiques de la Sorbonne (CERPS) de la Sorbonne: «Processus de transition d’un régime autoritaire vers un régime démocratique. […]. Certaines transitions aboutissent à une consolidation du régime démocratique (tenue d’élections libres et régulières, renforcement des libertés individuelles, mise en place d’une justice indépendante, libéralisation des médias, renforcement du pluralisme…). […]. L’ouverture politique d’un régime autoritaire ne suppose pas forcément que ce dernier entre dans un processus de transition démocratique, contrairement à ce que laissent entendre certains dirigeants qui, tout en exhortant leurs populations à la patience au nom de la “transition en train de se faireˮ, n’ont aucune intention de démocratiser les institutions politiques nationales»: Olivier Ney et autres: Lexique de Science politique (Collectif), 4ème édition 2017, Éditions Dalloz, Paris, 2017, p. 620.
Mesdames, Messieurs, où, aux Comores, avez-vous vu la réalisation de l’une de ces conditions? Où? Où? Où est le passage, aux Comores, «d’un régime autoritaire vers un régime démocratique»? Où, aux Comores, a-t-on vu les facteurs suivants: «Tenue d’élections libres et régulières, renforcement des libertés individuelles, mise en place d’une justice indépendante, libéralisation des médias, renforcement du pluralisme»? Où? Qu’on le dise!
Il fallait faire ces précisions parce que chaque fois que le faussaire, proxénète et bordelier Ibrahim Ali Mzimba (si tant est qu’il s’appelle ainsi) ouvre sa bouche, c’est pour débiter des âneries. Ce n’est pas bien. Cette fois, il dit doctement que le prétendu «Comité national de Transition» (CNT), créé au Comores le 26 mars 2019, au lendemain de l’élection présidentielle qui n’a pas eu lieu le dimanche 24 mars 2019, n’est pas «caduc». Il est devenu fou parce que c’est Maître Fahmi Saïd Ibrahim, juriste chevronné, crédible et bon – que ceux qui lui contestent ces qualités nous le disent ouvertement et nous disent pourquoi – Avocat au Barreau de Moroni, son ennemi intime, l’homme qu’il aime insulter, injurier, calomnier et vilipender, a dit que «le CNT est caduc». Pour lui, ce n’est pas l’effectivité du CNT qui compte, mais la survivance des conditions de deuil qui ont conduit à sa création. Allons bon!
Voici la déclaration qu’avait faite le Colonel Mohamed Soilihi dit Campagnard le 26 mars 2019 en prélude à la création du CNT. En réalité, Maître Fahmi Saïd Ibrahim est gentil et optimiste quand il dit que «le CNT est caduc», au lieu de dire carrément que «le CNT est mort-né et n’a jamais existé». Le CNT est mort-né. Il n’a jamais existé. Il n’a jamais exercé une autorité sur le territoire, la population et les institutions publiques des Comores. Jamais!
En effet, pour exister, le CNT aurait dû remplir les conditions de son effectivité sur son emprise sur le territoire, la population et les institutions publiques. Il aurait dû être reconnu par au moins un État et une organisation interétatique. Or, cette effectivité et cette reconnaissance jouent aux arlésiennes: elles n’ont jamais existé. Alors, comment peut-on dire que le CNT n’est pas caduc? Citons des exemples de vrais CNT en Afrique.
1.- Depuis le 19 août 2020, le Mali est dirigé par le Colonel Assimi Goïta, à la suite d’un coup d’État. Il est à la tête d’un Comité national pour le Salut du Peuple, qui dirige le Mali effectivement, totalement et exclusivement.
2.- Depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, la Guinée Conakry est dirigée par le Colonel Mamadi Doumbouya, qui dirige également le Comité national du Rassemblement pour le Développement et la Guinée Conakry effectivement totalement et exclusivement.
3.- Le 23 janvier 2022 a lieu un coup d’État au Burkina Faso. Depuis, le pays est dirigé par le Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration, dont le chef est le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. C’est ce Mouvement de transition qui dirige le Burkina Faso effectivement, totalement et exclusivement.
Ces militaires sont des Présidents de transition dans leurs pays. Ils ont l’effectivité du pouvoir entre leurs mains, contrairement aux filous du CNT des Comores. Le CNT des Comores n’a rien, n’est rien. Le CNT des Comores est une organisation bidon, qui ne réalisera aucun projet, notamment, une institution pirate d’escroquerie politicienne.
Le faussaire, proxénète et bordelier Ibrahim Ali Mzimba n’a pas honte. Qu’a entrepris le CNT depuis sa mise en place, au lendemain du scrutin qui n’a pas eu lieu le 24 mars 2019? Rien. Quelle action a-t-il engagée et menée à bien? Aucune. Quelle reconnaissance a-t-il obtenue dans le monde? Aucune. Pis, à l’occasion de la mise en place de la CNT, il y avait 9 membres et deux candidats. Le Colonel Mohamed Soilihi avait été candidat et avait obtenu 7 voix plus la sienne, au total 8, et le second candidat Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, avait été le second candidat, lui qui n’avait obtenu que sa voix plus 0 voix, soit sa seule voix.
Après le départ du Colonel Mohamed Soilihi, le vaniteux Ahamada Mahamoud (celui-là ne perd rien pour attendre! Allez le lui dire!) avait décliné l’offre qui lui avait été faite pour diriger le CNT, arguant du fait qu’il n’y était pas préparé. Certains avaient ri. J’avais ricané seul pendant deux ans et demi. Il est très culotté, ce garçon, qui dit n’être pas préparé pour diriger une coquille vide appelée le CNT, mais se voyait prêt à gouverner une ruche de guêpes et de frelons appelée les Comores. Les Comores sont magnifiques. De plus, quelle légitimité Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, avait pour diriger le CNT, alors qu’aucun de ses pairs ne l’avait soutenu lors du vote chez Hamidou Karihila Hamadi? Ce dernier a rappelé cette affaire le mardi 20 septembre 2022 dans le dernier d’une interview.
Pour comprendre et mesurer la portée de la notion de «caducité», il faut être juriste. Or, la production sur votre site préféré des faux diplômes du faussaire, proxénète et bordelier Ibrahim Ali Mzimba permet de constater ce déterreur de cadavres ne l’a jamais été et ne le sera jamais: c’est un imposteur qui ne manque jamais une occasion pour prouver son ignorance par ses âneries à chaque prise de parole.
Cofondateur du CNT et son premier Président, le Colonel Mohamed Soilihi avait dit une chose qui donne entièrement raison à Maître Fahmi Saïd Ibrahim, que nous soutenons sans la moindre réserve puisque, une fois de plus, il a raison contre le faussaire, proxénète et bordelier Ibrahim Ali Mzimba: «Je me désolidarise du CNT, que j’ai personnellement contribué à mettre en place». Ce que fait le faussaire, proxénète et bordelier Ibrahim Ali Mzimba porte un nom: être plus royaliste que le Roi. En matière de Droit et d’analyse politique, le faussaire, proxénète et bordelier Ibrahim Ali Mzimba n’a aucune capacité de se hisser au rang d’excellence de Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Je peux le prouver en demandant aux deux de participer à un examen de Droit et Science politique que je ferais corriger par un jury indépendant. Alors, que chacun reste à sa place, et les vaches seront mieux gardées!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 22 septembre 2022.
