Talibanisation des esprits, délires et cafouillage d’État
Mais, que se passe-t-il encore au ministère de la Justice?
Par ARM
Le Coran, principale source de l’Islam, nous oblige à respecter les Juifs et les Chrétiens (et même les Sabéens), croyants qui, avec les Musulmans, forment la grande Communauté des Gens du Livre (Al Ahl Al-Kitab), les adeptes des trois grandes religions monothéistes:
«Le Prophète croit pleinement à ce que lui a révélé son Seigneur, ainsi que les fidèles. Tous ensemble croient en Dieu, à Ses anges, à Ses Écritures et à Ses messagers, sans faire aucune distinction entre Ses prophètes. Ils affirment: “Nous avons entendu et nous avons obéi. Pardonne-nous, Seigneur, car c’est vers Toi que tout doit faire retour!ˮ» (II, La Vache, 285).
Or, un fou furieux répondant au nom de Mohamed Abdoulbak Mohamed, affublé du titre vaseux, ronflant et soporifique de Directeur général des affaires islamiques, divague et délire gravement au sujet de Noël (qu’il écrit parfois «Noëlle»). Dans une déclaration virulente et haineuse, il s’en prend à la fête de Noël, aux Chrétiens et aux Juifs, et même à la France, qu’il présente en «oppresseur colonial français». La France accepte l’organisation sur son sol de la conférence des «broyeurs des fonds», et le lendemain, elle se fait traiter d’«oppresseur colonial français». La France devrait sans doute mieux choisir ses vrais amis aux Comores, et ceux-ci ne sont pas ceux qui parlent d’«oppresseur colonial français». Qu’on se le dise!
Dans cette déclaration digne des Taliban, c’est un visage obscurantiste d’intolérance et de mort qu’étale la dictature du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». D’ailleurs, c’est le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri qui a nommé le fou furieux Mohamed Abdoulbak Mohamed, devenu le représentant aux Comores de Daesh, d’Al Qaïda, des Taliban et de Boko Haram. C’est également le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri qui a nommé Mohamed Housseini Djamalaïl, le prétendu ministre notamment des Affaires islamiques. Le ministre est obligé de recadrer son Directeur des Affaires islamiques. La question que les Comoriens se posent est: comment en est-on arrivé à un «gouvernement» dont un ministre et l’un de ses Directeurs se battent dans la rue comme des chiffonniers à coups de communiqués et de déclarations? Dans un vrai État, de telles choses ne se produisent jamais.
Naturellement, les allégations présentant l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi en Chiite et en prosélyte du Chiisme aux Comores sont mensongères, haineuses et tendancieuses, car il n’a jamais été relevé chez l’ancien chef de l’État une attitude l’assimilant aux Chiites. En plus, le Chiisme est une pratique de l’Islam, et il n’est pas interdit par l’Islam. Dès lors, la diabolisation du Chiisme et des Chiites relève de l’ignorance haineuse.
La célébration de Noël est devenue universelle, et il s’agit d’un phénomène sociétal qui dépasse les frontières classique des religions. Aux Comores, on célèbre Noël depuis très longtemps, et cela n’a jamais conduit les Comoriens à changer de religion. Par ailleurs, de Yasser Arafat à Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne a toujours célébré Noël aux côtés du Patriarche latin de Jérusalem à Bethléem, lieu de la naissance de Jésus-Christ. Alors, les Comoriens seraient-ils plus Musulmans que les Musulmans Palestiniens?
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 26 décembre 2019.
