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Salami Abdou Salami: procès de l’inconstitutionnalité

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Salami Abdou Salami: procès de l’inconstitutionnalité

«Procès» d’un élu sans délit, ni flagrant délit, ni preuves

Par ARM

       La dictature de Mitsoudjé annonce la tenue du «procès» imminent et à charge contre le Docteur Salami Abdou Salami, Gouverneur légitime d’Anjouan. Cette annonce stupide est toujours faite à la sortie d’un conseil des ministres par le crieur public, aboyeur de rues et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma, ministre de l’Économie, des Investissements et de l’Énergie, chargé de l’Intégration économique, du Tourisme et de l’Artisanat, porte-parole du Gouvernement (Ouf! Ouf!). Il ne s’agit pas d’un procès, mais de la plus grande honte judiciaire de la «Ripoux-bliquette» bananière de Mitsoudjé au même titre que l’acharnement honteux visant le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.

Nous voici en 2018. L’année commence horriblement et finit horriblement. Saïd Larifou, chanteur, griot et avocat de la dictature, organise les «Assises “nationalesˮ» en février dans une immense débauche de violence, d’incompétence et de corruption. Le 12 avril 2018, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri tue la Cour constitutionnelle dans une inconstitutionnalité à faire remuer de honte et de colère son modèle Jean Bedel Bokassa dans sa tombe, mais sous les applaudissements et les félicitations d’Ibrahim Ali Mzimba et Saïd Larifou. Le 30 juillet 2018, c’est dans le sang et les mutilations que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri imposa sa «non-Constitution de la main coupée et de la mort», qui n’avait même pas mobilisé 1% des électeurs. Le 15 octobre 2018, la dictature de Mitsoudjé inventa de toutes pièces «l’insurrection de la médina de Mutsamudu», et accusa le Gouverneur Salami Abdou Salami d’en être l’auteur. Elle n’a jamais prouvé sa culpabilité.

Le Gouverneur Salami Abdou Salami a été élu en 2016. Il était la seule autorité qui s’opposait à la dictature de Mitsoudjé. Il avait rejeté et dénoncé les «Assises “nationalesˮ» et la «non-Constitution de la main coupée et de la mort». Il fallait l’éliminer. Cela a été fait «au bénéfice» de «l’insurrection de la médina de Mutsamudu». Pour la première fois dans l’Histoire mouvementée des Comores, un élu a été destitué et emprisonné. La destitution, l’arrestation et la détention de cet élu sont totalement et définitivement anticonstitutionnelles car un élu ne peut jamais être arrêté pour ses idées politiques. Seul un flagrant délit peut motiver et justifier son arrestation. Or, le préalable du flagrant délit est le délit lui-même. On ne vit ni l’un, ni l’autre. «L’insurrection de la médina de Mutsamudu» est l’œuvre de Kiki et de Bellou Magochi, à la demande du dictateur Assoumani Azali Boinaheri.

Donc, juger le Gouverneur Salami Abdou Salami pour un délit qu’il n’a jamais commis est une hérésie, une inconstitutionnalité et une illégalité. Cet homme n’a pas sa place dans une résidence surveillée ou dans une prison, mais dans les fonctions de Gouverneur d’Anjouan, jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection gubernatoriale sur l’île.

D’ailleurs, après la fausse affaire des clous sur la piste de «l’Aéroport» de Mohéli en février 2018, Anjouan a concentré tous les faux attentats. La voiture du «Vice-président» Moustadrane Abdou «Mafitsi» («Foutaises») a subi «un attentat» lui ayant crevé les pneus, mais a pu rouler sur 20 km sur un sentier de montagne, dépassant les prouesses de l’Aston Martin de James Bond, l’Agent 007 de Sa Majesté la Reine! Les montagnes ont été «minées» à Anjouan, mais toujours après le passage du cortège du dictateur de Mitsoudjé. Plus pittoresque encore, toute honte bue, le Procureur Mohamed Abdou explique doctement qu’un «terroriste anjouanais» se présenta à l’Aéroport d’Ouani avec un colis contenant une bombe qu’il voulait placer dans l’avion que devait prendre le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. On lui demanda gentiment de rentrer chez lui avec sa bombe. Il le fit en moto. Mais, en route, sa bombe explosa, détruisit les maisons voisines, mais ne fit que le blesser très légèrement.

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri manifeste son inculture et sa barbarie par la violence qu’il met à détruire le Droit. Il ne sait même pas sauver les apparences. Mais, son Ibrahim Ali Mzimba est là pour lui faire biberonner, l’applaudir et le féliciter. Donc, le jour où le Gouverneur Salami Abdou Salami sera présenté à «un juge» aux ordres et couvert de honte, ce n’est pas lui qui sera jugé, mais l’inconstitutionnalité de sa destitution, arrestation et détention. Qu’on se le dise!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 23 août 2021.


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