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Pas d’équité dans «le procès» politique et illégal Sambi

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Pas d’équité dans «le procès» politique et illégal Sambi

Un acharnement politique sans les garanties d’impartialité

Par ARM

       Le but d’un procès est la recherche, l’établissement et la manifestation de la vérité. Le procès ne désigne pas UN coupable, mais LE coupable. Dans le «procès» anticonstitutionnel, illégal et politique visant le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, il n’y a aucune de ces préoccupations. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’est coupable que d’un seul «crime»: un «crime de popularité». À peine rentré de l’étranger, où il était depuis novembre 2017, le vendredi 18 mai 2018, il prie à midi dans une grande mosquée de Moroni, aux côtés du ban et l’arrière-ban de la notabilité de la Grande-Comore. Feu Saïd Hassane Saïd Hachim, paix à son âme, s’était spécialement déplacé de Foumbouni. Il y avait aussi le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, que tout le monde a ignoré dans un mépris à glacer le sang. Devant la mosquée, 5.000 personnes entonnent l’hymne national à l’apparition de l’ex-Président. Le lendemain, il est assigné à résidence «pour troubles à l’ordre public». L’accusation étant trop stupide, la dictature parlera par la suite et sans preuve de «détournement» des fonds de «la citoyenneté économique». Sur le plan du Droit, c’est un naufrage égal à celui du Titanic et du Joola.

Une bouche s’ouvre pour confirmer le caractère politique des accusations non fondées portées sur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Cette bouche est celle du crieur public, aboyeur de rues et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma, ministre de l’Économie, des Investissements et de l’Énergie, chargé de l’Intégration économique, du Tourisme et de l’Artisanat, porte-parole du Gouvernement (Ouf! Ouf!). Ce dernier annonça qu’il avait été décidé en conseil des ministres que le «procès» anticonstitutionnel, illégal et politique visant Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour le faire condamner à une peine de prison et le rendre inéligible allait avoir lieu en 2021. Dès lors, cette mascarade ne présente aucune garantie.

1.- Un procès doit être équitable, se tenir dans un délai raisonnable et dans un Tribunal indépendant et impartial. Or, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est isolé de l’humanité depuis le 19 mai 2018 et sera condamné dans le cadre d’un procès politique, dans un Tribunal politique, par des Commissaires politiques aux ordres, sans indépendance, ni impartialité.

2.- Un procès s’organise sur la base du Droit, et ici, la politique politicienne prévaut.

3.- Un procès est organisé à charge et à décharge. Ici, il est uniquement à charge.

4.- Le procès doit être public, sauf quand il s’agit d’affaires de mineurs, de famille et de Défense nationale. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi étant l’homme le plus célèbre des Comores, la dictature n’acceptera pas le rassemblement de plus de 10.000 Comoriens aux abords du Tribunal de Moroni pour lui témoigner leur soutien, leur sympathie et leur amour. L’affluence inédite et historique face au Tribunal signera le désaveu définitif de la dictature.

5.- Toute personne accusée d’une infraction est innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée. Or, l’ancien Président a déjà été condamné en conseil des ministres à une peine de prison destinée à le rendre inéligible, quitte à le «gracier» par la suite. Tout sera fait pour lui attribuer une culpabilité factice, pour le condamner à une peine de prison.

6.- Le prévenu doit être assisté d’un avocat. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’a pas le droit de s’entretenir avec le sien sans la présence de policiers, gendarmes et militaires.

7.- Le prévenu a le droit d’interroger et faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l’interrogation de témoins à décharge dans les mêmes conditions juridiques et judiciaires que les témoins à charge. Les Émirats Arabes Unis ne témoigneront jamais.

8.- La manifestation de la vérité ne se fait qu’à l’appui de preuves. Or, la dictature de Mitsoudjé n’a aucun moyen de produire une tonne de billets de 100 dollars, un virement ou un chèque prouvant qu’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a détourné de l’argent. Comment alors l’accuser et le condamner à une peine de prison sans prouver le détournement? Et où a-t-on vu un détournement des fonds sans détention des fonds en question? Où sont ces fonds? Où sont-ils? Une fois de plus, l’avocat d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est prié d’éviter le bavardage au Tribunal, et de limiter son système de défense à une question: «Pouvez-vous prouver vos accusations en produisant une tonne de billets de 100 dollars, un virement ou un chèque prouvant que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a détourné des fonds publics dans le cadre de “la citoyenneté économiqueˮ?». C’est tout. Il doit répéter cela jusqu’à la fin du procès. Les explications sont inutiles.

9.- À ce jour, les accusateurs n’ont prouvé que de l’acharnement, de la médiocrité et de la vulgarité, étant incapables de chiffrer leurs accusations fallacieuses. Ils mentent pour tuer un innocent. Dieu ne les laissera pas faire…

En définitive, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’aura pas droit à un procès équitable, mais à une mascarade de politique politicienne destinée à le condamner à une peine de prison pour le rendre inéligible et le «gracier» par la suite. En d’autres termes, il est le pionnier du «crime de charisme, notoriété et popularité». Mais, il en sortira indemne, la tête haute…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 19 août 2021.


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