Mzimba, «la fosse creusée par la haine est pour deux»
«Soit pour le creuseur, soit pour celui pour qui on la creuse»
Par ARM
Il est temps pour Ibrahim Ali Mzimba de prendre connaissance d’un célèbre proverbe de Mohéli: «La fosse creusée par la haine est pour deux: si elle n’est pas pour celui qui la creuse, elle est pour celui pour qui elle est creusée». Autrement dit, bien souvent, les auteurs de la haine sont victimes de leur propre haine, la haine qu’ils destinent à autrui se retourne contre eux-mêmes. Selon un proverbe chinois remontant à Lao-Tseu (Vème siècle avant Jésus-Christ), «si un homme t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière, et bientôt, tu verras passer son cadavre». Toutes ces sagesses viennent à l’esprit à un moment où Ibrahim Ali Mzimba ne peut pas ouvrir sa bouche en public sans désobliger, diffamer, vilipender, accuser haineusement, injustement et abusivement, calomnier, insulter et injurier Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Et il récidive dans la haine parce que Maître Fahmi Saïd Ibrahim dit qu’il refuse de tomber au niveau de ses injures haineuses. Voici ce qui s’est passé.
Le dimanche 27 novembre 2022, CMM Comores («ministère de l’Intérieur») a publié sur Internet une interview d’intérêt pédagogique, juridique et civique que lui avait accordée Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Nous avons publié cet entretien le lundi 28 novembre 2022, en raison de son intérêt majeur. À un moment donné, la journaliste dit ceci: «Maître Mzimba, lui non plus, n’était pas sur ce dossier [celui du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi]. Mais, il s’exprimait. Les gens l’entendaient prendre position sur le dossier de l’ex-Président Sambi. Il a dit qu’il n’allait pas se constituer Avocat pour Sambi parce que vous y êtes et qu’il y a une guéguerre entre vous, guéguerre que je ne maîtrise pas». Maître Fahmi Saïd Ibrahim, en bon père de famille, avait expliqué: «Un dossier judiciaire n’est pas une affaire entre un Avocat et un autre Avocat, mais entre le prévenu et l’Avocat, un vrai Avocat qui connaît les règles de la déontologie, qui sait qu’un Avocat n’est pas constitué par un autre Avocat, et qui ne parle pas d’un Avocat en disant que ce n’est pas un Avocat. Je ne veux pas répondre à Mzimba. Je n’ai pas l’habitude de lui répondre. Il y a trop d’histoires, ses histoires à lui. Alors, je ne suis pas homme à répondre à Mzimba».
Traduit en bon comorien, le propos de Maître Fahmi Saïd Ibrahim signifie: «Je ne veux pas polémiquer avec Mzimba, et je ne le laisserai pas m’entraîner dans la controverse stérile». Or, par un réflexe pavlovien, Ibrahim Ali Mzimba convoque toujours Oubeidi Mchangama de Facebook FM pour une interview chaque fois que Maître Fahmi Saïd Ibrahim s’exprime sur un sujet d’intérêt général. Ibrahim Ali Mzimba répondit à ce refus de polémique et de controverse par des nouvelles injures: «Les gens savent qu’entre Maître Fahmi et moi, nos visions de la Justice sont opposées. Mais, lui estime que je ne suis pas un être humain à qui il peut parler, à qui il peut répondre. Par-là, il démontre qu’il est un Roi, et moi un petit. Je lui réponds en lui disant que je ne vois personne d’intelligent qui peut lui enlever son sang royal. En même temps, on doit savoir que ceux qui n’ont pas de sang royal sont des êtres humains». Mais, est-ce que Maître Fahmi Saïd Ibrahim a parlé de «sang royal» et des «petites gens»? Non! Il a juste dit son refus d’entrer dans la polémique et dans la controverse dans lesquelles Ibrahim Ali Mzimba fait tout pour l’attirer. C’est tout! Ce n’est pas honteux de rejeter la polémique et la controverse. Bien au contraire, c’est tout à l’honneur de Maître Fahmi Saïd Ibrahim d’éviter la dispute d’adultes sur la place publique.
Ibrahim Ali Mzimba revient sur le fait qu’il réclamait «le principe du fait du Prince» (en Droit, il n’y a jamais existé «le principe du fait du Prince», mais le fait du Prince, qui est toujours une mesure administrative unilatérale et arbitraire prise en matière contractuelle!) pour faire libérer le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, alors que Maître Fahmi Saïd Ibrahim réclamait un procès juste et équitable pour que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi puisse laver son honneur et prouver son innocence. Ibrahim Ali Mzimba crie au «dédain» et à «la merde», alors que Maître Fahmi Saïd Ibrahim a juste refusé la polémique et la controverse. En plus, pourquoi Ibrahim Ali Mzimba dit-il qu’il a été ministre des Affaires étrangères avant Maître Fahmi Saïd Ibrahim, et pourquoi dit-il qu’il existe des «propriétaires des Comores», en désignant certaines personnalités? Et que vient faire dans la dispute le fugitif international Hamada Madi Boléro, un malfaiteur notoire, devenu brusquement le client d’Ibrahim Ali Mzimba, au prétexte qu’il aurait été insulté par Maître Fahmi Saïd Ibrahim?
Ibrahim Ali Mzimba tombe davantage dans la petitesse et la mesquinerie en traitant Maître Fahmi Saïd Ibrahim de «délinquant», de «vendeur de passeports et de postes de consuls voleurs», chose que ce dernier n’est pas et n’a jamais faite, et élève Reuters, une agence d’information générale, en «organisme traquant les délinquants», lui qui paie Damed Kamardine pour insulter et diffamer injustement Maître Fahmi Saïd Ibrahim, et qui refuse de comprendre que les accusations politiques et personnelles de trafics de passeports diplomatiques ont plongé les Comores dans la fosse aujourd’hui. Est-ce que les malheurs frappant des innocents et sur lesquels il verse des larmes de crocodile ne lui suffisent pas? Il lui faut de nouvelles condamnations arbitraires à la prison à perpétuité?
Où Ibrahim Ali Mzimba a-t-il vu que Maître Fahmi Saïd Ibrahim a accusé le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi d’être un trafiquant de passeports diplomatiques? Où? Pourquoi Ibrahim Ali Mzimba dit-il qu’il est «plus grand» que Maître Fahmi Saïd Ibrahim? En quoi est-il «plus grand»?
On l’aura compris: Ibrahim Ali Mzimba a convoqué de nouveau son ami Oubeidi Mchangama pour «une interview à chaud» uniquement pour insulter Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Est-ce élégant d’insulter publiquement quelqu’un parce qu’il dit qu’il refuse de tomber dans la polémique et la controverse? Non! Ce n’est ni digne, ni élégant.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 30 novembre 2022.
2 Comments
Ali Madi
décembre 1, 2022 at 1:56Sur le cas FAHMI/MZIMBA, ce dernier s’est illustré avec une haine noire et un caractère, tristement, complexé vis à vis du premier. Il est dommage de voir Mzimba se sous-estimer, se dénigrer et rabaisser toute sa personne alors que les propos de Fahmi ne visaient que l’attitude de celui qui passe son temps à vouloir, sans succès, le salaire. Il suffirait qu’il change de paradigme pour que les gens parlent du bien de son attitude. Ça laisse à croire que Mzimba prenne son état pour une injure. Non, Mzimba est ce qu’il croit être et il sait que chacun sait qui il est et c’est cela qu’il insupporte. Mzimba se force de faire admettre non pas ce qu’il est mais ce qu’il aurait voulu qu’il soit. Chacun étant ce qu’il est, cela le terrasse jusque dans l’os. Fahmi n’a pas choisi ses parents et son éducation lui a été donnée par les siens. C’est la même chose pour Mzimba. Fahmi semble satisfait de l’éducation qu’il a reçue et bien saisie, ce qui paraît différent chez celui qui pense que ce sont les autres qui seraient responsables des difficultés qu’il est seul à l’origine. Comme pour ses études qui seraient faites en France et dont la moindre interrogation le rend malade et est traduite, d’emblée, comme une insulte.
Ali Madi
décembre 1, 2022 at 2:01Sur le cas FAHMI/MZIMBA, ce dernier s’est illustré avec une haine noire et un caractère, tristement, complexé vis à vis du premier. Il est dommage de voir Mzimba se sous-estimer, se dénigrer et rabaisser toute sa personne alors que les propos de Fahmi ne visaient que l’attitude de celui qui passe son temps à vouloir, sans succès, le salir. Il suffirait qu’il change de paradigme pour que les gens parlent du bien de son attitude. Ça laisse à croire que Mzimba prenne son état pour une injure. Non, Mzimba est, ce qu’il croit être et il sait que chacun sait qui il est et c’est cela qu’il insupporte. Mzimba se force de faire admettre, non pas ce qu’il est, mais ce qu’il aurait voulu qu’il soit. Chacun étant ce qu’il est, cela le terrasse jusque dans l’os. Fahmi n’a pas choisi ses parents et son éducation lui a été donnée par les siens. C’est la même chose pour Mzimba. Fahmi semble satisfait de l’éducation qu’il a reçue et bien saisie, ce qui paraît différent chez celui qui pense que ce sont les autres qui seraient responsables des difficultés qu’il est seul à l’origine. Comme pour ses études qui seraient faites en France et dont la moindre interrogation le rend malade et est traduite, d’emblée, comme une insulte.