Msa Ali Djamal et Mohamed Abdou Mbéchezi

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Msa Ali Djamal et Mohamed Abdou Mbéchezi

L’un a disparu entre Paris et Moroni, l’autre sombre

Par ARM

      Les temps sont durs. Même et surtout pour ceux qui sont considérés comme les proches du guitariste Azali Assoumani. Au train où vont les choses, le Grandissime Docteur des Docteurs Sounhadj Attoumane, cardiologue en cardiologie qui n’a pas été nommé ministre, alors qu’il dégoulinait de servilité obséquieuse envers son maître «à panser» Azali Assoumani, va avoir fort à faire pour soigner le cœur de tous les mendiants politiques qui, même après avoir beaucoup rampé, ont été renvoyés à leurs chères études. Comme lui.

Pourtant, il y a pire parce que même ceux qui sont encore en place se disent sur un siège éjectable. Et dépriment. Ils dépriment gravement. En effet, à l’heure qu’il est, Msa Ali Djamal, Directeur général de l’Office de la Radiotélévision des Comores (ORTC), est porté disparu. On ne le voit nulle part. Il est devenu introuvable. Certaines voix le disent caché comme un rat d’égout dans son village de Chezani-Mboinkou, d’autres le situent en France, en pleine fuite, en pleine débandade. Cet acteur politique de ses amis a même essayé de le contacter par son numéro de téléphone de France, mais tombe sur sa messagerie vocale. Il éructe au téléphone: «Cela fait plus d’une année qu’il est parti mendier aux Comores, et il y a toujours de la place dans sa messagerie vocale, qui aurait dû être saturée depuis belle lurette. Ce n’est pas normal. Où est-il? Où est ce bandit?».

      Un propagandiste qui disparaît dans la nature alors que son chef vient de nommer un «gouvernement» dont la composition irrite même les bébés en couches-culottes, voilà qui n’est pas joli. Or, pendant que Msa Ali Djamal est porté disparu, son meilleur ennemi intime aux côtés de Saïd-Ahmed Saïd-Ali, est en plein délire maniaco-dépressif. Le pauvre chéri! En effet, Mohamed Abdou Mbéchezi, puisqu’il s’agit de lui, a renoué avec la folie des moments difficiles, et cette fois-ci, il en fait trop. Le Tout-Moroni crache par terre à l’évocation de son nom. Plus personne à Moroni ne supporte de le voir se comporter en gamin capricieux, avec un poster de son maître, le soliste Azali Assoumani, collée sur sa voiture comme si les Comores étaient en campagne électorale. Pour en faire trop, il en fait trop, et cela ne plaît pas. Les gens n’aiment pas. Il y a longtemps qu’il aurait dû comprendre qu’il agace. Et que les gens ne l’aiment pas. Pourtant, il ne faut pas lui en en vouloir. C’est plus fort que lui, lui, le gommeux boutonneux aux oreilles décollées sur qui Papa avait versé des millions de francs comoriens pour ses études et qui est arrivé à les saloper sans le moindre résultat, avant d’aller saloper l’entreprise pourtant florissante d’un Papa très méritant et qui gérait son affaire en bon père de famille.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 19 juillet 2017.


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