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Mohamed Saïd Fazul: pourquoi est-il si nullissime?

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Mohamed Saïd Fazul: pourquoi est-il si nullissime?

Histoire d’un parcours maudit devenu un deuil national

Par ARM

     Mohamed Saïd Fazul dit Babadi était candidat à l’élection présidentielle de 2010. Il a été classé à la deuxième place, derrière le haineux et pathétique Ikililou Dhoinine. Il avait perfidement lancé après son échec: «C’est le calomnieux et venimeux ARM qui m’a empêché d’être Président. C’est cette langue de vipère qui m’avait fait perdre une élection que j’avais remportée». N’exagérons pas. Allons, allons! Or, même si Ikililou Dhoinine a été un chef d’État médiocre, comme l’ont été d’autres avant lui, force est de constater que Mohamed Saïd Fazul comme Président, ça aurait été une honte absolue, un deuil permanent et une catastrophe insupportable pour tout le pays, au-delà de la fin de son mandat.

Le choix de son colistier en Grande-Comore avait été une pièce de théâtre qui commença par le mendiant politique Achirafi Saïd Hachim et qui se termina par le mendiant tout court Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou, le plus grand émetteur de chèques sans provisions de toute l’Histoire des Comores, le Comorien le plus endetté, des origines de l’humanité à la fin des temps, l’un des acteurs politiques les plus méprisables et les plus haïssables d’un pays qui baisse le front face à la personnalité dégoûtante et haïe et au comportement honteux et désespérant de l’écrasante majorité de ses acteurs politiques.

Avant l’élection de 2010, Madame Saïd Larifou, l’ancien avocat se réclamant de la France et des Comores et qui n’a plus le droit d’exercer la profession sur le territoire français, se répandait en injures sur son patron de l’époque, allant jusqu’à déclarer: «Si nous sommes élus, c’est moi qui dirigerais le pays à la place de ce crétin de Mohéli». Gentil! Quand, finalement, le quatuor de l’irresponsabilité a été balayé de la surface électorale, la même Madame Saïd Larifou murmurait partout à haute voix: «Notre échec est salutaire. Il aurait été criminel et irresponsable de confier le pays à cet idiot de Mohamed Saïd Fazul». Gentil!

Qu’on se le dise! Mohamed Saïd Fazul, en plus d’être un vaurien, est nullissime. Il est d’une nullité à faire pâlir de honte la plus médiocre des hyènes. C’est un demi-sel. Quand nous étions en service national au Collège de Fomboni, il faisait partie d’une bande maudite qui couchait avec les élèves et vendait les notes. Il était à sa deuxième année d’échec au Baccalauréat. Il y en aura trois autres par la suite. À la 5ème tentative, qui était vouée à l’échec comme les 4 premières, les femmes de Fomboni formèrent une délégation humanitaire qui obligea le Président de son jury à faire un geste de charité envers le nullissime personnage. C’est ainsi que cet être paresseux, falot et insipide devint «bachelier» à 30 ans.

Lors de son service national, il avait fallu reconduire une matière créée pour les plus nuls des nullissimes et qui avait été inaugurée par l’autre nullissime, le futur Procureur Soilihi Mahmoud Mansour dit Sako ou Massakokari: «Travaux pratiques agricoles» (TPA). Il s’agissait juste de montrer la hache, la houe, la machette et le couteau aux pauvres élèves, forcément méprisants. Ces élèves l’avaient affublé de 2 surnoms qu’il ne serait pas charitable de mentionner ici. Dans les années 1980, le Baccalauréat était un diplôme prestigieux, et les élèves travaillaient ensemble toute la nuit pour l’obtenir. Babadi était présent, mais ne révisait pas; il dormait à poings fermés et ronflait comme une locomotive à charbon dans un film western. Le bougre! Quand les autres élèves avaient fini de travailler studieusement, il se faisait le devoir et la joie d’utiliser la voiture de papa pour les déposer devant leurs domiciles.

Après ses études d’infirmier à Moroni, il débarqua à Mohéli. Il devint le Directeur du Collège islamique de Fomboni, bâti quand il était en classe de 6ème. Il enterra ce Collège. Un groupe dont il fait partie créa une école privée. Il avait été décidé qu’il ne fallait surtout pas le laisser enseigner, compte tenu de sa nullité intellectuelle et professionnelle. Il fut nommé Directeur de l’école, et un Comité de surveillance fut discrètement constitué pour l’empêcher de tuer l’établissement, comme il l’avait fait avec le pauvre Collège islamique de Mohéli.

Le 30 avril 1999, le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», commit son horrible putsch. Après avoir vidé l’État de tous les Anjouanais, il se mit à nommer des quantités de Mohéliens inutiles à des postes de ministres, et désigna Bianrifi Tarmindhi Premier ministre, faisant ainsi le choix d’un garçon sobre, qui ne prend jamais une goutte d’alcool, même si, dans un hôtel de Madagascar, il avait été désigné «l’homme ayant la plus grande capacité de consommation de vin». C’est alors que le fugitif international Hamada Madi Boléro se mit à convoiter le poste de Premier ministre. Les yeux dans les yeux, il dit à Mohamed Saïd Fazul: «Ton oncle Mohamed Fazul a une influence sur Azali Assoumani. Demande-lui de tout faire pour que je sois nommé Premier ministre. Au retour, je te fais nommer Gouverneur de Mohéli». Ce qui fut fait.

Mais, rapidement, les relations entre, d’une part, Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, et d’autre part, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri et le fugitif international Hamada Madi Boléro s’empoisonnèrent et devinrent pourries. Les Gouverneurs des trois îles constituèrent un front commun contre la junte militaire. Cela avait conféré à Mohamed Saïd Fazul une certaine notoriété, partout aux Comores. Enhardi par cette embellie, il se présenta à l’élection présidentielle de 2010, et échoua à la deuxième place.

Mohamed Saïd Fazul avait «dirigé» Mohéli de 2000 à 2007. Il fut battu à l’élection gubernatoriale de 2007 par plus minable que lui, Mohamed Ali Saïd, la honte et la mauvaise conscience des acteurs politiques mohéliens. De 2000 à 2007, Mohamed Saïd Fazul a été l’homme des pique-niques, du trabendo des visas Schengen et des emplois fictifs au profit de ses obligés. Dès qu’on annonçait son passage à telle Ambassade installée à Moroni, l’Ambassadeur prenait la tête entre ses mains et soupirait: «Il va encore m’emmerder avec ses conneries de visas!». Alors Président de l’Île autonome de Mohéli, il commanda à Clermont-Ferrand un matériel pour la création d’une radio sur l’île. La société de Clermont-Ferrand se présenta à l’Aéroport de Roissy, en région parisienne, avec le matériel. Que dit Monsieur? «J’ai dépensé tout mon argent à Paris». La société de Clermont-Ferrand avait failli le tuer, et seule une intervention des autorités françaises avait permis d’éviter le pire.

On le dit sympathique parce qu’il mange avec les plus humbles, présente des condoléances aux familles, danse dans les rues et sait faire des plaisanteries grasses. En 2016, aidé par une fraude limitée, il est élu car les Mohéliens voulaient sanctionner Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine, surnommée Maman, accusée d’être une «dictatrice». Elle n’avait pas volé sa vilaine réputation. Des Mohéliens vivant à Mayotte avaient fait des prêts bancaires d’une valeur de plus de 120.000 euros, et tout cet argent avait été offert à Mohamed Saïd Fazul, qui les «oublia», comme il a «oublié» de payer le marabout de Bandrélé qui avait beaucoup fait pour lui. Les Mohéliens vivant à Mayotte voulaient un vrai travail en vue du développement de leur île. Le Docteur Abdou Djabir, un juriste vivant à Mayotte, a même été nommé secrétaire général du Gouvernorat de Mohéli, mais, face à la nullité de Mohamed Saïd Fazul, il démissionna avec fracas. Mohamed Saïd Fazul est dès le début sous l’influence néfaste du très sobre Bianrifi Tarmindhi, qui ne cherche qu’à se saouler à mort avec de l’eau de source.

Mohamed Saïd Fazul est la honte nationale mohélienne. Quand le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri lui offre une enveloppe d’argent, il brade les intérêts de Mohéli. Il a soutenu des assises familiales rejetées par tout le pays, livré des jeunes Mohéliens innocents à la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, qui veut les tuer pour la fausse affaire des clous à l’Aéroport de Mohéli, a refusé de nommer un Conseiller à la Cour constitutionnelle car le bambochard Assoumani Azali Boinaheri le lui demanda, reçoit à Mohéli ce dictateur maudit partout. Mais, il oublie que l’Histoire est une roue qui tourne, et son jugement est toujours impitoyable.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 8 juin 2018.


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