• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Mohamed Dossar n’a nullement «balancé» A. Sambi

Mohamed Dossar n’a nullement «balancé» A. Sambi

Partagez sur

Mohamed Dossar n’a nullement «balancé» A. Sambi

Il n’a guère dit que Sambi a détourné de l’argent public

Par ARM

       Pour comprendre le désarroi dans lequel sont plongés le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et sa «Justice Haram», il faut ouvrir une page d’Histoire. Un conflit opposait l’Empire Ottoman à l’Égypte (un des territoires ottomans) en 1832-1833 et avait donné lieu à la conclusion d’une alliance désastreuse. Le pacha Mehmet Ali d’Égypte, puissant vassal du sultan ottoman, s’était révolté contre son souverain, lui avait déclaré la guerre, avait occupé la Syrie (qui faisait également partie de l’Empire Ottoman) et avait décidé de se diriger vers le cœur de l’Empire Ottoman, au Nord. La victoire qu’Ibrahim, fils de Mehmet Ali, avait remportée à Koniéh le 21 décembre 1832 contre l’Armée ottomane avait incité le sultan Mahmoud II à accepter «l’aide» du tsar Nicolas de Russie pour mater la révolte de son vassal devenu rebelle. Alors, Ibrahim avait prononcé cette phrase restée célèbre: «Quand un homme qui se noie aperçoit un serpent, il s’accrochera même à lui afin de ne pas couler». Ici, c’est la Russie qui est le «serpent».

Aujourd’hui, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et sa «Justice Haram» s’accrochent à des serpents pour ne pas couler. Ils font circuler sur Internet une vidéo de propagande intitulée «Là où Dossar a balancé Sambi». J’ai décortiqué chaque mot, chaque phrase de la vidéo. Nulle part, il n’est dit que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a détourné de l’argent. Mohamed Bacar Dossar explique qu’il avait été appelé à la Présidence de la République, où il devait signer un document en arabe, dont il n’avait pas reçu la traduction française, qu’il y avait eu une intervention de Bashar Kiwan pour accélérer la procédure de signature dudit document. C’est tout. En aucune manière, cela ne signifie l’existence d’une preuve de «troubles à l’ordre public», de «détournement de fonds» ou de «haute trahison» de la part du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.

Aujourd’hui, ce ne sont pas des papiers rédigés en arabe ou en français qui intéressent les Comoriens, mais la preuve introuvable parce que n’ayant jamais existé de «troubles à l’ordre public», de «détournement de fonds» ou de «haute trahison» de la part du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, par une tonne de billets de 100 dollars des États-Unis, par un virement ou par un chèque. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et sa «Justice Haram» s’accrochent à des serpents pour ne pas couler, alors qu’aux yeux des Comoriens, ils sont des voleurs et des menteurs discrédités qui s’acharnent haineusement sur le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, absolument innocent et fortement soutenu par le peuple comorien, lassé et dégoûté par la dictature de Mitsoudjé.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mercredi 23 novembre 2022.


Partagez sur

2 Comments

  • Ali Madi

    novembre 24, 2022 at 12:58

    Je ne dis pas que Sambi serait ou pas coupable et pas non plus un ange. Seulement, il faudrait qu’une justice équitable et impartiale fasse la lumière sur les dits chefs d’accusation. Ce qui n’est possible en l’absence de magistrats dignes de leur fonction et qualité. Pour Dossard, nous sommes 2 à ne pas avoir observé en quoi Sambi serait balancé par son ancien ministre de la défense. Au contraire, ses propos selon lesquels les qualités de Sambi ( Président) et Dossard ( ministre ) seraient remplacés par Brigadier et majesté attestant, si besoin, que Dossar considérait que Sambi comme lui seraient victimes d’abus de confiance. Qui auraient rédigé un document avec Sambi en majesté à la place de président et Dossard en Brigadier au lieu du ministre qu’il était? Si Sambi avait pris le soins de lire le document, une correction aurait été portée avant signatures. Enfin, en qualité d’homme de droit, je voudrais vous( ARM ) poser la question de savoir quel serait l’impact d’un document signé par une ou des personnes aux qualités, sciemment, faussées?

    Répondre

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.