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Même les médecins aux ordres mentent au peuple

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Même les médecins aux ordres mentent au peuple

Le délire et les divagations, pires que le coronavirus

Par ARM

       Le discours du poète lyrique Assoumani Azali Boinaheri, le mercredi 22 avril 2020, devant les «Députés» qu’il a nommés relève du gloubi-boulga, galimatias, divagations et délire. Il y a les pires âneries, platitudes, mensonges et «conneries». Ce discours est honteux, scandaleux et criminel. On y retrouve le titre catholique «Son Éminence» (confondu avec «l’éminent») pour parler de Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana le Mufti défroqué. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, devant «les Députés», qu’il a nommés, a débité les pires imbécillités. La dictature répète qu’«il n’y a pas de coronavirus aux Comores», mais le dictateur déclare: «C’est dans cet élan, que la grave crise sanitaire liée au COVID-19 est venue secouer le monde entier, y compris bien entendu notre pays. Je me suis exprimé à trois reprises sur ce sujet très préoccupant. Au grand dam des oiseaux de mauvaise augure, à ce jour, selon nos vaillants médecins, aucun cas de COVID-19 n’a été enregistré dans les trois autres îles de l’Union des Comores. Nous en rendons grâce à Allah».

Pour commencer, le mot «augure» est masculin et non féminin, et on écrit «mauvais augure» et non «mauvaise augure». Comment ça se fait que le shakespearien Saïd Ahmed Saïd Ali commette des fautes aussi graves? Ce n’est pas bien. Donc, pour le dictateur, «aucun cas de COVID-19 n’a été enregistré dans les trois autres îles de l’Union des Comores». Dieu soit loué. Pour rappel, le COVID-19 est le coronavirus. Oui, «il n’y a pas de coronavirus». Les observateurs sont dubitatifs parce que, au moment où le poète lyrique Assoumani Azali Boinaheri claironne en crânant que le coronavirus n’est pas présent aux Comores, il déclare que «la grave crise sanitaire liée au COVID-19 est venue secouer le monde entier, y compris bien entendu notre pays». Ah bon? «Y compris bien entendu notre pays», où «aucun cas de COVID-19 n’a été enregistré»? À un moment donné, il faudra qu’il sache ce qu’il veut.

Les blablas d’autosatisfaction et autoglorification provoquent un autre scandale: «En ce qui concerne la quatrième île des Comores, déjà touchée par cette pandémie, je voudrais tout d’abord renouveler notre sympathie et notre pleine solidarité avec tous nos frères et sœurs de l’Ile comorienne de Mayotte et avec tous nos frères, sœurs et amis, français, franco-comoriens, ainsi que l’ensemble de nos compatriotes de la diaspora comorienne en France, à la Réunion et dans les autres pays affectés par le Covid 19». Ce prêchi-prêcha suggère que le coronavirus ravage Mayotte, mais pas les Comores. Sur le plan politique, le mercredi 20 novembre 2019, à Moroni, le Député Mansour Kamardine demandait pourquoi les Comoriens parlent toujours de «l’île comorienne de Mayotte», et jamais de «l’île comorienne d’Anjouan, de l’île comorienne de Grande-Comore et de l’île comorienne de Mohéli». Dans le discours maudit du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, il aurait fallu «renouveler notre sympathie […] à» au lieu de «renouveler notre sympathie […] avec». Pis, «l’humaniste» Assoumani Azali Boinaheri exprime «notre sympathie et notre pleine solidarité» à l’humanité entière, mais oublie ceux qui, aux Comores, meurent comme des mouches du fait du coronavirus, même «s’il n’y a pas de coronavirus aux Comores».

Plus dégueulasse encore est la lâcheté de certains médecins aux ordres. Les Comoriens sont dégoûtés en découvrant sur les réseaux sociaux les commentaires du Docteur Adda selon lesquels Arfachad Salim n’est pas hospitalisé et n’a jamais été l’infirmier du Mufti. Le neveu d’Arfachad Salim criait au téléphone comme si votre site préféré était le Docteur Adda: «Arfachad Salim est mon oncle. Son fils vit à Lyon, et quand il monte à Paris, nous nous voyons. Les nouvelles que nous recevons de notre famille sont claires et nettes: Arfachad Salim est bel et bien hospitalisé à la Clinique du Docteur Ben Imani. Voici deux faits absolument vérifiables. Quand, en 2019, le Mufti était en voyage en France, c’est bien Arfachad Salim qui l’accompagnait. Lors du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam en 2019, mon oncle Arfachad Salim faisait partie du personnel soignant accompagnant les autorités, et il était affecté auprès du Mufti».

Le nombre des victimes du coronavirus s’allonge aux Comores, et le discours officiel se résume à «aucun cas de COVID-19 n’a été enregistré dans les trois autres îles de l’Union des Comores». Heureusement, les Mohéliens ont compris le but de ce négationnisme: on veut les exterminer.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 23 avril 2020.


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