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Maoulana Charif joue Youssouf Boina contre Mna Djaé

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Maoulana Charif joue Youssouf Boina contre Mna Djaé

Djaé A. Chanfi déchire le décret nommant Youssouf Boina

Par ARM

      «Que diable allait-il faire dans cette galère?». On connaît la fameuse réplique de Géronte dans Les Fourberies de Scapin, ouvrage magnifique né sous la flamboyante et mémorable plume de Molière. Aujourd’hui, les initiés qui savent ce qui a failli se produire et qui connaissent la grande valeur sociale, intellectuelle et professionnelle de Youssouf Boina, cadre de grande compétence et expertise, n’ont qu’une question en tête et dans la bouche: «Que diable allait-il faire dans cette galère?».

Pauvre Youssouf Boina de Koimbani. Oui, pauvre Youssouf Boina. Il a l’honneur sauf, malgré lui. Il n’aurait jamais dû accepter d’entrer dans cette saleté. Voici ce qui s’est passé. Le voleur notoire Maoulana Charif, dans ses intrigues byzantines et florentines, voulait affaiblir l’ancien berger et ancien Professeur de Collèges de banlieues parisiennes autoproclamé «Professeur des Universités», le dénommé Djaé Ahamada Chanfi, surnommé Mna Djaé, «Le Petit Djaé», qui monte en galon auprès du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Emporté par une haine que partagent tous ceux qui connaissent la noirceur du cœur et le caractère tortueux de l’âme de l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi, le voyou Maoulana Charif a tenté de se débarrasser, marginaliser et humilier celui-ci, qui prend de plus en plus d’importance auprès du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Pour ce faire, il est perfidement et subrepticement entré en contact avec Youssouf Boina, pour le convaincre de devenir Conseiller juridique à Bête-Salam.

Vous l’aurez compris: le chenapan Maoulana Charif, dont la précieuse épouse a dévalisé la Caisse des Retraites pour faire ses courses du week-end et organiser le mariage de sa nièce, voulait recruter le meilleur ennemi de l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi, et mettre ce dernier en difficulté à Koimbani, la ville que partagent les deux ennemis intimes. C’est ainsi que Youssouf Boina a accepté de rompre avec l’UPDC, son parti politique, pour rallier la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), le parti politique crapuleux du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri et du brigand Maoulana Charif.

Cette manœuvre perfide devait lui permettre d’affaiblir l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi et se faire un allié de poids dans la capitale du Wachili. Cependant, ce fut tintin. Oui, ce fut tintin. En effet, le décret devant nommer Youssouf Boina avait été préparé, mais la grande gueule Bellou Magochi (portant la chaussure droite au pied gauche et inversement, et portant des tenues vestimentaires faisant honte aux poux et cancrelats) a traîtreusement vendu la mèche. La nouvelle a fini par atterrir dans les oreilles malveillantes de l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi, qui s’est bagarré comme un diable et comme à l’époque où il maraudait le manioc et les mangues dans les plantations d’autrui.

Les larmes chaudes de l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi, connu pour ses pleurnicheries larmoyantes, ont obligé le Saigneur Assoumani Azali Boinaheri à faire marche arrière. La CRC est divisée. Le clan de Saïd-Ali Saïd-Cheyhane œuvre pour une alliance, voire une adhésion de l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi à la CRC. Il faut insister sur le fait que le baby-sitter Saïd-Ali Saïd-Cheyhane et Maounala Charif, coauteur du cambriolage de la Caisse des Retraites, en compagnie de sa Madame, se détestent amicalement. Lorsque le projet de décret fut détruit avec rage, le bandit Maoulana Charif a compris que son coup de Jarnac ne pouvait pas prospérer. L’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi a remporté une victoire, et Youssouf Boina est condamné à être fidèle à l’UPDC. Le pauvre chéri!

Faisons un peu d’Histoire. Nous sommes en l’an 628. Le Prophète Mohammed et des centaines de Musulmans étaient partis de Médine pour le pèlerinage à La Mecque. Arrivés à Houdaïbia, non loin de la ville sainte, ils ont été arrêtés par les Quraychites. Des négociations très tortueuses ont été engagées. Sachant où il voulait arriver, et la suite victorieuse allait lui donner raison, le Prophète donnait satisfaction aux Mecquois sur les simples questions de détails sans grande importance. Il ne demandait même pas la réciprocité. C’est ainsi qu’il était décidé que tout Mecquois qui chercherait refuge auprès des Musulmans serait extradé par ces derniers, alors que les Musulmans n’exigeaient pas de réciprocité.

Le Prophète s’en était expliqué auprès de ses Compagnons: «Si l’un des nôtres se réfugiait à La Mecque, il ne serait qu’un apostat, et nous n’avons pas besoin de traîtres. Ainsi, nous ne le réclamerons point. Que ferons-nous d’un traître? C’est pour cela que la clause de l’extradition et de la remise des fugitifs est unilatérale. Si un Mecquois vient chez nous et si nous le livrons aux païens, il sera persécuté par eux. Il mourra peut-être, en martyr. Et les plus grands honneurs l’attendent près du Seigneur»: Virgil Gheorghiu: La vie de Mahomet, Librairie Plon, Presses Pocket, Paris, 1962, p. 309.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 28 mars 2018.


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