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Les sanctions de l’Union européenne contre la dictature

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Les sanctions de l’Union européenne contre la dictature

Seuls les programmes à caractère social sont encore en vie!

Par ARM

       Les Comoriens crient à l’indifférence de la communauté internationale à leurs malheurs. Ils disent continuellement que le monde extérieur regarde ailleurs pendant qu’on les tue, les exile, les empêche de vivre normalement, les empêche de respirer et les prive de tous les droits et de toutes les libertés. Pour tout dire, les Comoriens voudraient se réveiller le matin et apprendre que la communauté internationale a financé et armé des militaires ou même des mercenaires pour renverser le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Cela ne se fera pas, bien évidemment. Pourtant, la situation n’est pas complètement figée. À l’heure qu’il est, l’Union européenne (UE) a réduit de 40% son aide aux Comores pour les trois années à venir, et ne maintient que les projets à caractère social pour ne pas créer un impact négatif sur la population. D’ailleurs, à la conférence des «broyeurs des fonds» de Paris, les 2 et 3 décembre 2019, l’UE n’avait dépêché qu’une fonctionnaire, qui n’a rien promis.

Du côté de l’Union africaine (UA), ce n’est guère mieux, et certains fonctionnaires de l’institution ont décidé de ne plus jamais se rendre aux Comores tant qu’à Bête-Salam logera le dictateur fou de Mitsoudjé. Celui-ci tient aux fonctionnaires de l’UA un discours complètement décousu, et chaque fois que ça sent le roussi pour lui, il demande l’aide des autres dictateurs africains qui ont tripatouillé les Constitutions pour se maintenir indûment à la tête de «leurs» États. Mais, ce n’est pas avec des pleurnicheries larmoyantes auprès d’autres dictateurs qu’un dictateur empêche sa propre chute. Depuis la non-élection du 24 mars 2019, l’Afrique du Sud, la grande puissance régionale, n’a plus d’Ambassadeur aux Comores. Celui qui était en poste au moment du crime électoral a dénoncé celui-ci publiquement avant de claquer la porte.

Aujourd’hui, la communauté internationale est parfaitement consciente d’une réalité: l’heure du clash final a sonné aux Comores. Aucun dialogue n’est possible dans les Comores d’aujourd’hui, que telle amie du désert arabique a surnommé «Gozibiland», «Gozibi» («Mauvaise Peau») étant l’un des nombreux sobriquets que traîne honteusement le dictateur fou de Mitsoudjé.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 janvier 2020.


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