• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Les pleurnicheries larmoyantes d’Azali sur le 17-février

Les pleurnicheries larmoyantes d’Azali sur le 17-février

Partagez sur

Les pleurnicheries larmoyantes d’Azali sur le 17-février

Le dictateur a supprimé cette date du calendrier de Mitsoudjé

Par ARM

       Quand, dans les années 1990, les «islamistes» algériens défiaient la dictature de leur pays chaque vendredi par des rassemblements spectaculaires, le journal Le Monde avait produit une caricature d’anthologie montrant le puissant Général Khaled Nezzar, toutes dents dehors, une faux à la main, éradiquant le vendredi du calendrier. Aujourd’hui, aux Comores, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri de Mitsoudjé, la mort à la main, éradique le 17-février du calendrier car l’Accord-cadre de réconciliation nationale des Comores, signé à Fomboni le 17 février 2001, alors qu’il était à première kleptocratie (30 avril 1999-26 mai 2006), lui interdit sa dérive dictatoriale. Actuellement, après les compromissions gravissimes du M-17, les voix réclamant la vie de l’Accord-cadre du 17-février se regroupent autour des patriotes sincères Mme Andhoimati Mikidadi, Saïd Antoissi Ben Bereda, Elamine Ali Mbaraka…

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri de Mitsoudjé a fait du 17-février une date taboue et effacée des mémoires. Ce jeudi 17-février 2022, nous en célébrons le 21ème anniversaire. Le dictateur de Mitsoudjé est tellement habitué au Mal et au mensonge que, le mercredi 30 décembre 2015, à la Salle multifonctionnelle de Fomboni, alors que les Mohéliens de Bête-Salam avaient déjà concocté la fraude électorale à «104%» en sa faveur, il crânait et pérorait sur la valeur nationale, patriotique et hautement symbolique de l’Accord-cadre de Fomboni du 17 février 2001. Voici ses radotages, délires et pleurnicheries larmoyantes: «Je crois que la première chose qui s’impose à celui qui veut prendre le pouvoir, surtout s’il avait déjà été au pouvoir, consiste à se conformer à la Constitution. C’est ce que nous nous efforçons de faire, ainsi que prendre en charge nos frères, nos sœurs et nos enfants parce que, quand on parle de l’État, il s’agit des gens qui y vivent, et il ne saurait y avoir de l’anarchie.[…].

Honorables personnalités, nous sommes à Mohéli. Nous savons que Mohéli est une île ayant une vocation agricole. Et l’agriculture est une affaire sérieuse. Ce sont les richesses de l’agriculture qui font marcher le monde entier puisque toute personne revenant du travail cherche quelque chose à manger. Et, on ne peut pas marcher si on n’a pas mangé quelque chose. Quand on est au travail, et quand on sait qu’on doit y partir à telle heure sans être sûr de trouver à manger à la maison, on n’est jamais tranquille. Dieu a donné à l’île de Mohéli cette richesse divine, et nous avons vu que celle-ci ne se limite pas à Mohéli, mais est un bienfait de Dieu pour toutes les autres îles. Ce que vous semez à Mohéli, nous le récoltons sur les autres îles, où nous en tirons profit. Donc, Mohéli est une île spéciale, une île utile pour cet aspect spécifique de l’agriculture. 

Mais, ce qui est arrivé, en plus, dans l’Histoire de ce pays affirme que Mohéli est une île très utile à ce pays parce que quand nous étions en pleins tiraillements, nous n’avons trouvé nulle part pour nous réconcilier si ce n’est à Mohéli. Ce qui a été dit ici, je ne vais pas le répéter, ou je vais le répéter de manière succincte. Ici, nous sommes dans notre maison. Nous pouvons chuchoter. Et je suis convaincu que ce que je dis, les gens ne l’entendent pas. Vous n’allez pas le répéter dans la rue. C’est ici que vous avez commencé le séparatisme mais, par la suite, vous avez fait preuve de beaucoup d’intelligence en laissant le séparatisme aux Anjouanais. Et les Anjouanais ont trouvé leur propre mot pour le terme “séparatisme”.

Quand Dieu a voulu que nous nous réconciliions, nous sommes venus à Mohéli. Et quand nous sommes arrivés à Mohéli, nous ne l’avons pas regretté. Je ne reviens pas sur l’Histoire. Nous avons commencé les négociations en décembre 2000, et nous arrivâmes en février 2001 et nous sommes arrivés aux accords du 23 janvier 2001 [Sic: 17 février 2001] en prélude à la stabilité que nous avons actuellement. Ce que je veux vous dire, honorables Mohéliens et Mohéliennes, c’est une date historique survenue à Mohéli. C’est une date parmi les plus importantes que celles déjà survenues et à venir, parce que cela a permis le fait qu’aujourd’hui, c’est un enfant de Mohéli qui dirige ce pays.

     Vous avez entendu que dans le monde, il y a un pays qui s’appelle la Suisse, et les États en conflit se retrouvent souvent en Suisse. Depuis longtemps, la Suisse des Comores est l’île de Mohéli. Mais, je suis quand même triste parce que nous avons signé les accords pour réconcilier les îles, et après cette réconciliation, nous avons établi une Constitution pour faire fonctionner notre État. […]. Il y a eu une rechute. […]. Je vais vous dire ce qui m’attriste, et le moment venu, nous en reparlerons. C’est que, il paraît que le 17 février 2001, quand nous avons conclu l’accord pour nous réconcilier, et cette date n’est pas considérée comme une fête nationale devant nous inciter à louer Dieu, alors que le 26 décembre [Sic: le 25 mars 2008], il y a eu des gens qui sont allés faire une fausse libération. Je croyais que si l’État dans son ensemble a établi qu’après le 6 juillet 1975, date d’accession des Comores à l’indépendance, la deuxième fête nationale devait être le 17 février 2001 parce que c’est la date de la réconciliation des Comoriens. Je croyais que vous autres Mohéliens, comme vous avez la responsabilité du pays, vous alliez penser à ces choses-là. Malheureusement, cela n’est pas arrivé. Alors, je vous donne ma parole d’honneur que si nous sommes élus, nous viendrons à Mohéli pour vous remercier, chers Mohéliens et chères Mohéliennes, pour avoir accepté que notre réconciliation se fasse à Mohéli».

     Après ce discours fou, Elamine Ali Mbaraka dit Abdoulkhaïr avait magnifiquement riposté: «Il a signé l’Accord-cadre le 17 février 2001 et n’est parti du pouvoir que le 26 mai 2006. Il n’a jamais célébré le 17-février. Pis, il a saboté cet Accord-cadre de manière ignoble. Quand il a quitté le pouvoir, le séparatisme brillait de 1.000 feux à Anjouan. Il ne voulait pas de réconciliation nationale. Il attisait le feu du séparatisme à Anjouan».

     Aujourd’hui, il en interdit carrément la célébration. Les Mohéliens Authentiques se retrouvent à la Salle Multifonctionnelle de Fomboni ce jeudi 17 février 2022 à partir de 16 heures pour célébrer le 21ème anniversaire de la signature de l’Accord-cadre de Fomboni, leur patrimoine, un Accord-cadre dont ils sont les initiateurs, les protecteurs et les dépositaires.

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Jeudi 17 janvier 2022.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.