• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Les faux juristes pullulent aux Comores, dans le Mal

Les faux juristes pullulent aux Comores, dans le Mal

Partagez sur

Les faux juristes pullulent aux Comores, dans le Mal

Corrompus et incompétents, ils sont les agents de Satan

Par ARM

       Yadh Ben Achour est un juriste tunisien de renommée mondiale. Il a fait des études en Droit, croit au Droit et refuse de salir le Droit en se compromettant auprès d’un dictateur. Le dictateur Zine El Abidine Ben Ali (1987-2011) voulait l’instrumentaliser et en faire un faire-valoir. Il a refusé, malgré les risques, et a eu ce mot: «Un juriste ne tend jamais la main à un dictateur». Quand on a vraiment étudié le Droit, on ne soutient pas un tyran.

       Personnellement, je suis assis sur les bancs de l’Université durant 8 ans au Maroc et 2 ans en France, j’ai fait 8 ans de recherches universitaires au Maroc et 8 autres années en France. Ces interminables études portent sur l’Administration publique et le Droit (l’Administration publique a pour dominante le Droit). J’ai toujours accepté les emplois les plus modestes à l’étranger, et refuse de me salir aux Comores. Mon nom ne sera jamais associé aux malheurs du peuple comorien, et pour avoir toujours la tête haute, je suis prêt à passer toute ma vie à l’étranger. Je suis tellement dégoûté par le Mal des dirigeants comoriens que j’avais passé 23 ans et 1 mois (Septembre 1992 – Octobre 2015) sans aller aux Comores. Je n’en suis pas mort. Je ne peux pas avoir passé toutes ces années à étudier le Droit et m’associer à des dictateurs et ignorants qui tuent le Droit et un peuple. Le triste spectacle du «procès» à charge contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est venu me pousser définitivement à la rupture définitive avec les Comores: comment peut-on servir son pays si c’est pour se retrouver devant un magistrat ignorant, corrompu et incompétent incapable de cacher son ignorance, sa corruption, son incompétence et les ordres inconstitutionnels, illégaux et immoraux reçus pour prononcer une peine de prison à vie contre un innocent contre qui il n’a pu produire aucune preuve de culpabilité, sous forme d’une tonne billets de 100 dollars des États-Unis, ou d’un virement ou d’un chèque?

       Quand nous étions étudiants au Maroc, Omar Ben Ali, qui s’est illustré dans la saleté contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, était mon ami. Il m’a fourni tous les journaux comoriens qui m’ont aidé à rédiger mon premier livre: Comores. Les institutions d’un État mort-né, L’Harmattan, Paris, 2001. Comme il lisait tous ces journaux au moment où il étudiait le Droit à la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat, il savait que l’État comorien et ses institutions étaient une pourriture à laquelle il fallait trouver des solutions. Or, que fait-il quand il est rentré aux Comores? Il est devenu l’un des visages les plus hideux et les plus lugubres de «la Justice» pourrie aux Comores.

       Il n’est pas seul. J’ai grandi avec Idriss Abdou Moustakim, fils d’un grand commis de l’État, qui lui achetait des documents dont nous avons profité, nous qui étions à ses côtés. En 2007, alors que j’étais à Paris, Idriss Abdou Moustakim avait établi un document judiciaire d’une beauté tellement frappante que j’en ai beaucoup parlé autour de moi. Le juriste Riziki Djabir, son ami et ex-condisciple, en est témoin. Aujourd’hui, Idriss Abdou Moustakim a accepté d’être nommé au cœur d’un système «judiciaire» qui broie le destin et la vie des Comoriens, à la demande d’un dictateur violent, inculte et visiblement déconnecté des réalités du monde. C’est triste. Je n’ai aucune envie de parler du fugitif international Hamada Madi Boléro, que je connais depuis au moins 1973 et qui passe sa vie à mentir et à vivre dans le Mal, tout en prétendant être «juriste». Nous voici en classe de 6ème au Collège de Fomboni. Le fugitif international Hamada Madi Boléro se surnomme Lénine et débite des mensonges affreux sur le marxisme-léninisme. Je lui disais frontalement: «Hamada, tu mens». Il prophétisa alors: «Je serai un homme de pouvoir, et toi, tu seras toujours en train de me critiquer». C’est la seule vérité sortie de sa bouche de menteur, affabulateur et mythomane.

       Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri tombera dans le sang. La question qui se pose alors est celle de savoir ce que diront les prétendus «juristes» qui fricotent avec lui, en privant les Comoriens de vie et de liberté. Le fugitif international Hamada Madi Boléro, Idriss Abdou Moustakim, Omar Ben Ali et les autres diront quoi quand le dictateur Assoumani Azali Boinaheri sera criblé de balles ou aura la tête tranchée? Ça finira par arriver, même si le tyran de Mitsoudjé crée les illusions de son invincibilité.

       En mars 2017, à l’Ambassade des Comores à Paris, un membre de la famille du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, après m’avoir remercié pour avoir dit au «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga» («Youssoufa Poisson Séché»), le marchand de poisson séché devenu chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement («développement» de quoi, s’il-vous-plaît?), n’avait pas le droit d’affecter aux Comores les militaires travaillant à l’Ambassade en pleine année scolaire alors que leurs enfants sont scolarisés en France, me dit que le régime politique du dictateur de Mitsoudjé pouvait m’offrir tout ce que je voulais. Je lui ai dit: «Je suis venu à l’Ambassade pour l’établissement des passeports de mes enfants. Si cela se fait, ça sera une très bonne chose». Il rétorqua: «L’établissement des passeports de tes enfants est ton droit. Je te demande si tu as un vrai service à me demander». En âne rouge de Mohéli, je lui reparlais des passeports de mes enfants, et on en resta là. En septembre 2017, Ibrahim Ali Mzimba me dit avoir parlé au dictateur de Mitsoudjé de ma future rencontre secrète avec lui à l’Hôtel Le Méridien, Porte Maillot. Je lui dis que je n’allais pas rencontrer un homme fermé au dialogue et que je ne me cacherai jamais pour rencontrer un autre Comorien, parce que me cacher aurait signifié un sentiment de faire le mal tout en le faisant.

       Le fugitif international Hamada Madi Boléro est dans le déni, négation et rejet permanent du Droit car non seulement son fond est foncièrement mauvais, mais également parce qu’il n’a pas de formation en Droit. Il ne connaît rien en Droit. Il a été formé à l’Institut des Relations internationales de Kiev, Ukraine, en URSS, et n’a pas bénéficié d’un tronc commun qui lui aurait permis d’étudier du Droit. On se souvient des décrets qu’il préparait pour son Président Ikililou Dhoinine et que rejetait, de bon Droit, la Cour constitutionnelle. Un juriste n’aurait jamais préparé de telles fantaisies, et même s’il n’en était pas l’auteur direct, n’aurait jamais accepté la signature d’un Président sur une telle hérésie.

       Plongeons dans nos archives. Le jeudi 17 juillet 2014, à Paris, sous mes yeux, une conférence eut lieu à la Fondation Jean-Jaurès, sous la présidence du Docteur Paul Kananura, Président de l’Institut Nelson-Mandela. Intervenait également Mme Maliza Saïd Soilihi, alors Adjointe au Maire de Marseille. Le mot de bienvenue avait été prononcé par Gérard Fuchs, ex-Député, ex-Président de l’Office national de l’Immigration, ex-secrétaire international du Parti socialiste et alors Directeur du Secteur international de la Fondation Jean-Jaurès. Sambaouma de Singani et un doctorant en Anthropologie ont alors demandé au fugitif international Hamada Madi Boléro, alors Directeur du Président des Comores chargé de la Défense, pourquoi il continuait à s’acharner sur le Général Salimou Mohamed Amiri, entièrement innocenté par le Tribunal de Moroni le 2 novembre 2012. L’assistance fut horrifiée quand le malfaiteur et fugitif international Hamada Madi Boléro prétendit haineusement et mensongèrement que le Général Salimou Mohamed Amiri avait juste bénéficié d’un vice de procédure. Un juriste n’aurait jamais pris la responsabilité de se prononcer de manière haineuse et stupide sur une affaire pénale sans en avoir lu la décision du Tribunal. Le vendredi 18 novembre 2014, votre site préféré titra: «L’ombre du Général Salimou Mohamed Amiri a plané sur la Conférence – Le Général Salimou Mohamed Amiri, grand invité surprise de la Conférence». Quelques secondes après la publication de l’article, le Général Salimou Mohamed Amiri arriva à Paris en provenance des Comores et m’appela au téléphone. Je lui parlais de la haine et des mensonges du fugitif international Hamada Madi Boléro, et nous décidâmes de publier la décision rendue par le Tribunal de Moroni expliquant que le Général n’était en rien, rien, rien, lié à l’assassinat de Combo Ayouba, le 13 juin 2010.

       Le fugitif international Hamada Madi Boléro n’est pas un juriste, mais son inculture et ignorance en Droit ne sauraient être ni une excuse, ni une circonstance atténuante. Qu’il ne s’implique pas dans des domaines de compétence qu’il ne maîtrise pas. Allez le lui dire!

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Vendredi 9 décembre 2022.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.