Les dirigeants comoriens sont des apostats, des impies
La malédiction des dirigeants comoriens vient de l’athéisme
Par ARM
Comme c’est vendredi, examinons l’actualité politique comorienne au regard de l’Islam.
Cela fait des années que les Comoriens parlent de leurs dirigeants, qui se moquent d’un peuple qui croupit dans la misère noire et la paupérisation continue. Le niveau d’insouciance, inconstance et insolence des dirigeants comoriens a atteint un degré tellement élevé que l’explication ne peut et ne droit être recherchée que du côté de l’Islam. En effet, dans un pays qui se dit musulman, les dirigeants ne peuvent atteindre un tel degré de noirceur qu’en niant et trahissant Dieu. Après avoir renié toute forme de Loi, ces dirigeants ont aboli toute référence à la foi et donc à Dieu. Ils n’invoquent Dieu que pour se moquer de Lui. Or, depuis la piteuse et calamiteuse présidence d’Ahmed Sambi (2006-2011), ces paltoquets impies conjuguent Dieu à tous leurs crimes immondes. Les Musulmans du monde entier savent et répètent que les premiers mots de la Révélation de Dieu au Prophète Mohammed sont:
«Lis au nom de ton Seigneur, qui a tout créé, qui a créé l’homme d’une adhérence! Lis, car la bonté de ton Seigneur est infinie! C’est Lui qui a fait de la plume un moyen du savoir et qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait»
(XCVI, L’Adhérence, 1-5).
Pour tout Musulman, Dieu a valorisé le savoir et les hommes de savoir. Or, aux Comores, les dirigeants ne valorisent que l’ignorance, au détriment du savoir et des personnes qui l’ont. En mai 2014, sur le tract épique «Kala Wa Dala», Ikililou Dhoinine fut accusé d’ignorance par ses propres neveux et cousins: «Vous êtes ignorant et vous gouvernez dans l’ignorance», «en plus, vos amis et ceux qui vous entourent sont des voleurs, des corrupteurs, des ignorants, des cancres, des illettrés, des minables, des personnes méchantes, malhonnêtes, impolies et maladroites, qui ont des mémoires courtes et des esprits enfantins». L’apologie de l’ignorance par les dirigeants comoriens rappelle une parole du Prophète Mohammed: «Dieu ne retirera pas la Science en l’ôtant aux hommes, mais Il la retirera en faisant périr les savants. Si bien que, lorsqu’Il aura fait disparaître tous les savants, les hommes prendront pour chefs des ignorants qui seront interrogés (sur des sujets religieux) et donneront des avis (de jurisconsultes) sans aucune connaissance. Ils s’égareront et égareront les autres»: Abou Mouhiedine Al-Nawawy: Les Jardins de la Piété. Les Sources de la Tradition islamique (Recueil de hadiths), Éditions Alif, Lyon, 1991, p. 361. Nous y retrouvons Ahmed Sambi, Ikililou Dhoinine et le «concubinocrate» Azali Assoumani, «les savants dans l’ignorance».
L’Imam Abou Mouhiedinne Al-Nawawy soutient qu’en Islam, la dignité de chef doit être refusée à toute personne qui la réclame et qui tourne le dos à Dieu. Il y a donc «l’interdiction de confier le pouvoir à ceux qui le réclament ou qui le convoitent», et «l’obéissance aux dirigeants est un devoir religieux tant qu’ils ne commandent pas de désobéir à Dieu». Et, le dada des dirigeants impies comoriens est le verset coranique suivant:
«O vous qui croyez! Obéissez à Allah! Obéissez au Prophète et à ceux d’entre vous qui détiennent l’autorité»
(IV, Les Femmes, 59).
Pour le dirigeant comorien, dès qu’on est installé sur un fauteuil de chef d’État, on doit être obéi au doigt et à l’œil parce qu’on est chef. Or, en Islam, le chef doit «réunir un certain nombre de qualités, dont la liste varie selon les auteurs. Ce sont, pour Baghdâdi, l’honorabilité, indispensable à la validité du témoignage et dont l’absence seule autorise sa destitution, l’esprit de scrupule, la qualité de mujtahid et l’aptitude à exercer sa charge». Dès lors, «nul cependant, et sur ce point l’unanimité s’est faite, ne doit obéissance à l’imam dans une désobéissance à Dieu»: Henri Laoust: Les schismes dans l’Islam. Introduction à une étude de la religion musulmane, Payot, 2ème édition, Paris, 1983, pp. 433 et 435. Voleur et ignorant, le dirigeant comorien est très loin de ces considérations éthiques et religieuse.
Les autorités comoriennes sont des criminels. Depuis les premières heures de l’autonomie interne, elles commettent la grave erreur de croire que le pouvoir est un honneur, et évacuent toute la charge de responsabilité qu’il contient. Pourtant, en matière de pouvoir, l’homme d’État marocain Allal El Fassi a dit l’essentiel: «En réalité, dans l’Islam, le chef de l’État se trouve responsable même des pleurs d’un enfant mal nourri»: Allal El Fassi, cité par Attilio Gaudio: Allal El Fassi ou l’histoire de l’Istiqlal, Éditions Alain Moreau, Paris, 1972, p. 296. Pour autant, aux Comores, en plus des «enfants mal nourris», il y a les adultes «mal nourris».
Regardez les photos du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, elles sont celles d’un homme «enceinte». C’est pareil pour son épouse n°1. Pendant que ces gens-là deviennent de plus en plus gros, gras, fessus, dodus et adipeux, les Comoriens souffrent. Les collaborateurs du dictateur de Moroni ont une lourde responsabilité dans l’affaire: «Un homme de confiance n’est pas toujours sûr, un conseiller sincère peut devenir fourbe»: Mouhammad Ali Al-Mawardi: Al-Ahkâm as-soultâniyya (Les Statuts gouvernementaux). Traduit de l’arabe par E. Fagnan, Alger, 1915, p. 31. Du point de vue de l’Islam, le «saigneur» Azali Assoumani est un impie notoire. Ceci est d’autant plus vrai que selon Abderrahmane Ibn Khaldoun, le dirigeant «devrait être compétent en matière de connaissance de la loi islamique; il devrait être un homme de bonne moralité et de probité; il devrait être compétent et courageux; il devrait avoir des qualités de meneur d’hommes, et devrait être exempt de toute déficience corporelle ou mentale»: Masud Ul-Hasan: Reconstitution of Political Thought in Islam, Islamic Publications (Pvt.) Limited, Lahore, 1988, p. 141. Nos voleurs sont éloignés de cet idéal.
L’incompétence criminelle est la première mamelle du tyran Azali Assoumani. Sa deuxième mamelle est le narcissisme arrogant. Ce qui est «normal» pour un homme qui a dit ne vouloir retourner au pouvoir que «pour l’honneur et le prestige d’être chef d’État». Mais, où sont «l’honneur et le prestige d’être chef d’État» quand le peuple vit dans une telle misère? Il faudra juste signaler à l’arrogant de Beït-Salam que selon un hadith du Prophète Mohammed rapporté par Abdallah Ibn Massounde, «“quiconque a un atome d’orgueil dans le cœur n’entrera pas au Paradis”. Un homme demanda: “Qu’en est-il de l’homme qui aime porter de beaux habits et de belles chaussures?”. Le Prophète répondit: “Allah est beau et aime la beauté. L’orgueil est de rejeter la vérité et de mépriser les autres”».
Dans les Comores d’aujourd’hui, le Mufti (Photo) fait passer son amitié avec un dictateur qui a du sang humain sur les mains avant toute considération morale ou légale. Il est certain que s’il était sincère envers Dieu, il aurait attiré l’attention de son ami dictateur sur son impiété et son athéisme dans un pays peuplé de Musulmans sincères. Le Mufti est le premier des ministres du régime politique actuel. Il faudra juste rappeler au Mufti et à son chef, ou peut-être au «concubinocrate» Azali Assoumani et à son chef (en fait, qui est le chef de l’autre?) que selon un hadith rapporté par Aïcha, épouse du Prophète, l’Envoyé de Dieu a dit: «Lorsque Dieu veut le bien d’un prince, Il place à ses côtés un ministre intègre qui lui rappelle ses devoirs lorsqu’il les oublie et l’aide à s’en acquitter lorsqu’il s’en souvient. Mais s’Il lui veut du mal, Il place à ses côtés un mauvais ministre, qui ne lui rappelle pas ses devoirs lorsqu’il les oublie et ne l’aide pas à s’en acquitter lorsqu’il s’en souvient». Dès lors, pour Abou Mouhiedinne Al-Nawawy «il faut inciter le sultan, le juge et toux ceux qui détiennent l’autorité à choisir des ministres intègres»: A. M. Al-Nawawy: Les Jardins de la Piété. Les Sources de la Tradition islamique, op. cit., p. 191. On récolte ce qu’on sème.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 20 janvier 2017.