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Le retour d’Ahmed Sambi donne la diarrhée à un tyran

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Le retour d’Ahmed Sambi donne la diarrhée à un tyran

La «Ripoux-blique» entre gesticulation dramatique et ridicule

Par ARM

     L’autre jour, et c’était en août 2017, lors d’un mariage à Mutsamudu, Ahmed Sambi, ancien et inévitable prochain Président des Comores, avait lancé en public, micro en main, qu’il n’avait pas peur du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Voici une partie de son discours: «Je souhaite vous rappeler que j’ai commencé à faire des conférences religieuses dans ce pays depuis 1980. Je ne suis ni un idiot, ni un ignorant. Depuis ces jours lointains, vous me connaissez. Je sais comment dire la chose qu’il faut, là où il faut et quand il faut. Je n’ai jamais mélangé les conférences religieuses et la politique. Je suis dans les réunions politiques pour la politique. Je suis dans les conférences religieuses pour la religion. Mais, je ne sais pas pourquoi, quand j’anime mes conférences religieuses, certains disent de moi: “Il a dit telle chose pour s’adresser indirectement à tel, il a parlé de tel”. Je veux vous dire, chers frères et sœurs, que moi, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, si je veux m’adresser à quelqu’un pour lui dire quelque chose, je ne m’en cacherai pas. Si je veux m’adresser au Président Azali, je le ferai chez moi, si un jour je veux lui dire une chose. Sur ce qu’il fait et sur ce qu’il dit ici et là, je parlerai parce que je n’ai pas peur de lui et je ne quémande pas auprès de lui. Pour autant, je ne le ferai pas dans une cérémonie religieuse liée à un mariage. Je pourrai même appeler des gens pour lui transmettre mes messages. De chez moi, je lui ferai parvenir mes messages. […].

Quand je veux m’adresser à quelqu’un, je le fais directement car je n’ai peur de personne. Je lui parlerai d’une langue droite, sans avoir peur. Le jour où j’en ai envie, je parlerai. Je souhaite donc que nos mariages se déroulent dans des conditions normales. Je souhaite que nos cérémonies se déroulent dans des conditions normales. Ne créons pas de confusion entre la politique et les activités communautaires et sociales. Moi, quand j’ai envie de parler, je parle, que cela plaise ou pas. En tout état de cause, je ne profiterai jamais d’une cérémonie religieuse liée à un mariage pour parler de politique».

Ahmed Sambi a tenu parole. Il était en mission politique et «diplomatique» à l’étranger depuis novembre 2017. En avril 2018, il a pris la décision de rentrer aux Comores à la faveur du mois sacré de Ramadan. Comme il sait que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri tente de lui faire peur en agitant le faux rapport parlementaire sur «la citoyenneté économique», rédigé sous la dictée par l’usurpateur d’identité Toiliha Dhoulkamal, très endetté à Mayotte, et le pédé Saïd Idrissa, il a annoncé en fanfare sur les réseaux sociaux son retour aux Comores. Il aurait pu passer par Mayotte et, de cette île, rentrer calmement à Anjouan. Mais, comme il n’a pas peur du dictateur de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, il atterrit tambour battant ce samedi 12 mai 2018 à Hahaya, en Grande-Comore.

      Tout a été fait pour perturber ce retour, que les partisans du Parti Juwa avaient promis digne, en fanfare et historique. Ils ont tenu parole. Les images que nous avons suivies en direct sur Facebook sont très parlantes. Pour tout dire, je n’ai jamais vu un accueil, traduisant un attachement à un acteur politique, mais aussi l’immense rejet du dictateur de Mitsoudjé par 99,5% des Comoriens. Ibrahim Ali Mzimba et consorts ne pourront pas dire au peuple que ces Comoriens en liesse qui accompagnent à pieds Ahmed Sambi sur des kilomètres n’envoient pas un message politique très fort au pouvoir en place. Ibrahim Ali Mzimba et consorts ne pourront pas dire aux Comoriens que l’accueil réservé à Ahmed Sambi à domicile par toute la classe politique du pays – en dehors des traîtres – n’a pas de sens politique.

Quand on a entre ses mains le pouvoir sans être capable d’interpréter ces images-là, c’est qu’on est bon pour le cercueil. Ce qui est le cas du fou de Mitsoudjé. Ceci est d’autant plus vrai que le jour où Ahmed Sambi demandera à la population de descendre dans la rue et de chasser du pouvoir le fou de Mitsoudjé, il en sera fini du règne sans gloire, ni honneur, du tyran du Hambou au cerveau détruit par la folie.

Or, sur recommandation de ce «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, son Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, chef d’un escadron de la mort sévissant à Moroni, l’enfant maudit qui a renié sa propre mère pour une fausse mère afin d’acquérir frauduleusement et illégalement la nationalité française, le filou qui a «obtenu» le même jour son «Master 2» et son «Doctorat» en «Intelligence économique», a tout fait pour empêcher ce retour glorieux. C’est pour cela qu’il y a eu apparition de brusques problèmes d’approvisionnement en carburant en Grande-Comore. Le voleur notoire Mohamed Chatur Al-Badaoui, ancien gardien de parkings à Paris, était à la manœuvre.

Cela n’a nullement refroidi l’enthousiasme des partisans d’Ahmed Sambi, dont certains sont allés à Hahaya accueillir leur champion à pieds. Ces partisans étaient en véritable effervescence pour accueillir en liesse Ahmed Sambi, à quelques kilomètres de Bête-Salam. Or, la plus sauvage et la plus barbare des démarches avait été entreprise par le prétendu gouvernement, à la tête duquel il y avait Kiki, l’ancien docker de Dunkerque: ce prétendu gouvernement avait osé réveiller l’Ambassadeur de Tanzanie aux Comores pour lui demander d’intervenir auprès d’Air Tanzania pour qu’Ahmed Sambi soit refusé d’embarquement dans l’avion de la compagnie nationale tanzanienne. C’est grave. C’est très grave. Cette demande nocturne détruit à jamais le peu qui restait de la réputation des Comores auprès de la République voisine de Tanzanie, et tout cela, par la faute de petits mecs qui servaient de maquereaux à leurs propres mères auprès des barons du régime politique de Mohamed Taki Abdoulkarim. Chers Messieurs, les Comoriens savent tout de vos opérations de maquereaux pour vos mamans, et ceux qui ne savent pas peuvent compter sur ce site pour citer des noms, un jour.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 12 mai 2018.


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