Le coronavirus tue 5 malades à El Maarouf coup sur coup
En nuage de Tchernobyl, le coronavirus choisit ou évite les pays
Par ARM
Le 26 avril 1986, avait eu lieu l’accident à la centrale nucléaire de Tchernobyl, en URSS. Il était dit à l’époque que le nuage hautement radioactif et donc mortel qui en émanait refusait de traverser certaines frontières. Le fameux nuage toxique était tellement gentil qu’il survolait les pays qu’il voulait empoisonner, mais s’arrêtait devant les frontières des pays qu’il voulait épargner. C’est ce qui se passe aujourd’hui avec le coronavirus, qui refuse d’entrer aux Comores et de tuer les Comoriens. La chose est logique parce que, quand nous étions enfants, on nous répétait: «Le Comorien ne meurt jamais de microbes». Donc, tout va bien aux Comores, dans la mesure où «il n’y a pas de coronavirus aux Comores». Merci.
Cependant, cette petite musique a fait long feu. Dans la nuit du 20 au 21 avril 2020, plus précisément à 1 heure du matin, 5 personnes ont été tuées au même moment par le coronavirus à l’Hôpital El Maarouf de Moroni, quand bien même «il n’y a pas de coronavirus aux Comores». Dans cet «Hôpital de référence des Comores», on se contente de jeter quelques masques à quelques patients, mais, on n’y voit ni blouses de protection, ni blouses renforcées et jetables, ni gants. C’est la joie. Merci, «l’émergence à l’horizon 2030». La propagande de ce qui tient lieu d’autorités comoriennes est tellement criminelle que certains habitants des Comores ne croient pas en l’existence du coronavirus. Ils «se lâchent» devant la mort. L’ORTC, «l’odieux-visuel public», a reçu des consignes très strictes: seuls ont droit à la parole et aux images ceux qui répètent que «le coronavirus est absent des Comores» et ceux qui fustigent le rappeur Cheikh MC, qui avait eu le courage et l’honnêteté de reconnaître sans arrière-pensées politiciennes que son épouse était porteuse du coronavirus.
Comme les crédules croient au discours officiel, ils ne prennent aucune disposition pour se protéger, et cela va causer un véritable génocide aux Comores. «Génocide», parce qu’il y a un plan préconçu pour faire exterminer tout ou partie de la population d’un pays.
Et voilà qu’on tombe sur les implications internationales des mensonges des dirigeants comoriens. L’autre jour, les autorités comoriennes avaient fière allure quand elles propageaient même «partout où besoin ne sera pas» un papier venant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reprenant les mensonges des propagandistes patentés selon lesquels «il n’y a pas de coronavirus aux Comores». L’OMS est une agence spécialisée de l’ONU, créée en 1948. Or, qu’apprenons-nous aujourd’hui? Avec horreur et douleur, nous apprenons que des membres du personnel du système de l’ONU à Moroni présentent les symptômes du coronavirus. En d’autres termes, la Planète entière est victime des mensonges des autorités comoriennes. Qu’elles continuent à mentir au monde entier.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 22 avril 2020.
