Larifou, il y a incompatibilité entre ministre et Avocat
Un ministre ne saurait être un Avocat au même moment!
Par ARM
La présence de Saïd Larifou dit «L’Art-Fou» au procès de la Yemenia à Paris est une injure majeure faite deux fois au Droit.
1.- Aux termes de l’article 42 de la loi régissant la fonction d’Avocat aux Comores, «la profession d’avocat est incompatible: avec toutes les fonctions publiques; […]», et l’article 44 dispose: «L’avocat investi d’un mandat électif, ne peut pendant la durée de ce mandat accomplir dans sa circonscription d’élection, un acte quelconque de sa profession dans les affaires intéressant l’Union, les îles autonomes, les collectivités publiques». C’est très clair, même si l’homme Saïd Larifou ne détenait aucun mandat électif, mais s’était présenté au Tribunal de Paris en tant qu’Avocat, alors qu’il était censé être au même moment «ministre des Affaires étrangères». Quelle horreur!
2.- L’article 50 de la loi précitée pose la règle suivante: «[…]. L’avocat radié ne peut se faire inscrit ni au Tableau, ni au stage d’aucun autre Barreau d’un État accordant la réciprocité aux nationaux comoriens. […]». Or, Saïd Larifou, étant radié du Barreau en France, pays qui accorde la réciprocité aux ressortissants comoriens, ne peut se faire Avocat aux Comores, encore moins pour retourner parader, plastronner, caqueter et faire le beau dans les Tribunaux de France d’où il a été chassé. Qu’on se le dise!
Mesdames, Messieurs, il ne s’agit ni de haine, ni d’acharnement contre l’individu Saïd Larifou, mais de Droit. Tout est dans le Droit. Allez le lui dire!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 juin 2022.
