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«J’ai absolument peur des yeux de l’Histoire»

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«J’ai absolument peur des yeux de l’Histoire»

Azali Assoumani accusé d’illégalité et d’illégitimité

Par ARM

      Une grande personnalité politique comorienne absolument écœurée par les méthodes par trop vicelardes et dictatoriales du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri a contacté votre site pour faire une déclaration qui vaut d’être connue. Pour des raisons d’opportunité, qui sont faciles à comprendre, compte tenu de son statut socioprofessionnel, elle a tenu à faire sa déclaration sous couvert d’anonymat: «Dans un État de Droit, les deux facteurs dominants sont la légitimité et la légalité. Or, Azali Assoumani a fait de l’illégalité et de l’illégitimité les deux mamelles de son pouvoir politique.

      Parlons de légitimité. Ceux qui détiennent et exercent le pouvoir doivent avoir de légitimité. Dans une République, et les Comores en sont une, la légitimité est d’origine populaire et doit donc provenir des urnes. Or, je constate qu’Azali Assoumani, en plus d’être lui-même une autorité illégitime, du fait d’une accession au pouvoir aux origines douteuses, s’appuie sur des garçons illégitimes, des garçons sans la moindre légitimité populaire.

      Prenons le cas de mon ami Issa Mliva. Lors des élections législatives de 2015, il a obtenu 19 voix à Moroni, la plus grande ville des Comores, où il était candidat. Il est devenu l’étoile polaire d’Azali Assoumani pour organiser ses assises. Azali Assoumani s’appuie également sur Saïd Larifou, devenu sa croix du Sud, mais qui n’a jamais été élu, qui ne bénéficie d’aucune légitimité populaire. Ces deux garçons, faute de légitimité, sont politiquement illégitimes pour décider de l’avenir des Comoriens.

      Qu’en est-il de la légalité? Azali Assoumani se targue d’être soutenu par 15 partis politiques pour organiser ses assises. Très bien. Cependant, son propos pêche par grave contradiction parce que, dans son discours d’ouverture des assises, il dit qu’aux Comores, seuls 6 partis politiques sont reconnus. Tiens donc! Comment 15 partis politiques peuvent lui donner quitus dans un pays ayant seulement 6 partis politiques légaux, car remplissant les conditions légales d’existence et d’exercice? Que fait-il des 9 autres partis politiques, qu’on doit considérer comme illégaux?

      Tout ça est ridicule. Il est temps pour Azali Assoumani de se soucier de l’Histoire et de la trace qu’il laissera dans l’Histoire. Quand je vois ce qu’il fait, en méprisant le Droit et les Comores, je prends peur. J’ai peur de l’Histoire. J’ai absolument peur des yeux de l’Histoire. Où allons-nous comme ça?».

Pendant que la personnalité politique en question faisait sa déclaration, de Foumbouni, elle demanda une pause. Au bout de 5 minutes, elle revint en ligne, plus dépitée que jamais. Pourquoi donc? Parce que tout simplement elle venait d’apprendre que Kiki, l’ancien docker de Dunkerque et accessoirement «ministre de l’Intérieur», venait de tabasser le journaliste Mchangama Oubeidillah de Radio Kaz. Cette radio fait un travail formidable en ce moment, notamment en diffusant les déclarations passées de Saïd Larifou, le danseur de «Bumping» de rue, dans lequel cet homme disait que la présidence tournante garantissait la stabilité du pays, mais aussi ses déclarations actuelles dans lesquelles le même individu dit hypocritement que la présidence tournante constitue un frein à «l’émergence verbale et dansante».

Saïd Larifou n’a même pas préparé son Baccalauréat, ne connaît rien en Économie, et aujourd’hui, il prétend devant les Comoriens qu’en 13 ans, la gouvernance crapuleuse et kleptocratique du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri peut faire passer les Comores du statut de pays moins avancé (pays de basse «caste» à l’échelle internationale) à celui de pays à revenus intermédiaires, puis à celui de pays pré-émergent et à celui de pays «émergent». Si au moins, il avait pu se faire élire un jour, ne serait-ce que chef du village quelque part. Si au moins, il avait pu faire élire quelqu’un dame-pipi quelque part. En plus d’être dans l’illégitimité d’un acteur politique qui sait crâner mais sans la moindre onction populaire, il n’était pas dans l’illégalité d’être le chef d’une organisation politique sans la moindre existence légale.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 15 novembre 2017.


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