Il y a plus de Comoriens Français que de Mahorais

Il y a plus de Comoriens Français que de Mahorais

Même l’Ambassadeur des Comores à Paris est Français

Par ARM

       Selon René Dumont, l’auteur de L’Afrique noire est mal partie (Le Seuil, Paris, 1962), «respecter le Tiers-Monde, c’est lui dire la dure vérité, afin qu’il trouve en lui-même l’énergie sans laquelle il ne pourra conjurer la catastrophe». Aux Comores, certains haïssent la vérité. Il y existe un terrorisme intellectuel et politique écartant certains politiciens de toute critique, et refusant toute opinion dissidente sur la relation entre les Comores et Mayotte. Ce jeudi 21 mai 2020, votre site a publié l’article intitulé «Ingratitude des Comores envers la France à Mayotte – Et si l’État des Comores était reconnaissant et sincère?». Cette publication a suscité des injures et des polémiques parce qu’il y a des Comoriens qui refusent de reconnaître l’échec total et entier de l’indépendance des Comores, la dépendance des Comores envers la France via Mayotte ou l’Hexagone, et la nécessité d’instaurer des relations apaisées, de bon voisinage et de respect avec Mayotte, en reconnaissance de sa personnalité.

Le débat est biaisé par l’hypocrisie des «bons et vrais Comoriens», qui refusent toute idée autre que la leur, quand il s’agit de Mayotte. Pourtant, il faut se dire la vérité. Les Comoriens qui meurent dans le bras de mer séparant Anjouan de Mayotte fuient un pays où il n’y a ni guerre, ni famine, mais un pays détruit par des dirigeants qui se signalent par leur capacité à voler l’argent public et à laisser mourir leur peuple, qui croit trouver son salut à Mayotte, l’île qui a exercé son droit des peuples à disposer d’eux-mêmes en restant au sein de la République française. Les morts de l’océan Indien ne sont pas victimes d’un visa, mais de la politique criminelle et génocidaire des dirigeants comoriens, ces vils charognards irresponsables.

Le Français Abdallah Mirghane, ancien Ambassadeur des Comores en France

Des Comoriens sont dans un tel mal vivre dans leur propre et beau pays qu’ils consentent des sacrifices inimaginables pour migrer en France, devenue, selon le mot sarcastique du Vice-président Fouad Mohadji, leur profession de foi («J’atteste qu’Allah est Dieu et que Mohammed est Son Prophète»). Les dirigeants comoriens doivent reconnaître que:

1.- Les autorités comoriennes crachent sur la soupe de la France en Hexagone et à Mayotte par démagogie et haine, réclamant Mayotte, alors que les Comoriens de nationalité française sont plus nombreux que les Mahorais. Dans ce lot, les Mohéliens comptent moins de 500 personnes. Les chefs du prétendu «Comité Mahorais», tous originaires de Grande-Comore, qui injuriaient «les papiers de l’impérialiste» dans les années 1970, et demandaient aux gogos et gobeurs de s’en détourner, se cachent pour renouveler «clandestinement» leurs papiers français à l’Ambassade de France à Moroni. Le «Comité Mahorais» est corrompu.

2.- De 2006 à 2020, deux Ambassadeurs des Comores en France sont Français.

3.- Les Comoriens arrivés à Mayotte ne dorment pas dans la rue. Les Mahorais les aident en tout et reçoivent en retour de la violence dans leur commerce, dans leur domicile, dans leurs champs et dans leurs terrains en ville, pendant que l’autorité de Moroni injurie Mayotte.

4.- Les agences de transfert d’argent en Hexagone et à Mayotte comptent parmi leurs clients de merveilleux expatriés comoriens, le vrai moteur de l’économie comorienne.

5.- L’étendue des relations entre les Comores et la France suggère de la sincérité et de l’honnêteté surtout de la part des dirigeants comoriens, incapables d’assurer le minimum vital à leur population, toujours trompée et spoliée parce que trop pieuse, pacifique et gentille.

6.- Les Comores doivent se résoudre à l’idée que Mayotte, colonisée séparément et avant les autres îles, n’a jamais été comorienne en politique et qu’elle n’a pas vocation à le devenir.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 22 mai 2020.