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Horrible tentative de la levée de l’immunité des Députés

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Horrible tentative de la levée de l’immunité des Députés

Mais, où va ce pays où le pouvoir veut emprisonner des élus?

Par ARM

     Dans tous les pays du monde, même dans les dictatures les plus sombres et les plus abjectes, les Députés, représentants de la nation, bénéficient d’une immunité parlementaire, qui les met à l’abri de toute poursuite judiciaire pour leurs idées, propos, prises de position et activités politiques. De ce fait, les Députés peuvent choisir de soutenir ou pas le régime politique en place, sans courir le risque d’être présentés à un juge et à plus forte raison d’aller en prison. Cette immunité parlementaire est garantie par toutes les Constitutions du monde, même celles des tyrannies les plus dégoûtantes, les plus dégueulasses et les plus repoussantes.

Dans le cas des Comores, l’article 21 de la Constitution du 23 décembre 2001, telle que révisée le 17 mai 2009 (celle du 30 juillet 2018 étant nulle, non avenue, et de nul effet juridique), dispose: «Aucun membre de l’Assemblée de l’Union ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. Aucun membre de l’Assemblée de l’Union ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée, sauf le cas de flagrant délit. Aucun membre de l’Assemblée de l’Union ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation du bureau de l’Assemblée, sauf le cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitive».

Comme nous savons, les Constitutions des divers francophones d’Afrique, dont les Comores, s’inspirent de celle de la France en date du 4 octobre 1958, parfois à la virgule. Ce mimétisme fait qu’on peut tirer les mêmes conséquences juridiques en France et aux Comores, puisque les termes des deux Constitutions sont les mêmes: «Dès le début de la Révolution, la nécessité est apparue de protéger le mandat parlementaire, de sorte qu’il s’exerce de manière libre, sans que ni l’exécutif ni le judiciaire ne puissent restreindre son indépendance, condition de la souveraineté. Deux indemnités en ont résulté. L’irresponsabilité, pour les propos et votes émis dans l’exercice des fonctions, et l’inviolabilité, qui protège le détenteur du mandat contre les restrictions de libertés inutiles.

     L’irresponsabilité est absolue, parce qu’elle est l’absolue condition d’une parole et d’une conviction totalement libres. Aucun parlementaire ne peut donc être mis en cause, à aucun titre, pour ses propos et votes»: Guy Carcassonne et Marc Guillaume: La Constitution, Préface de Georges Vedel, 14ème édition, Éditions du Seuil, Collection «Points – Essais», Paris, 2017, p. 160.

Cependant, quand un Député commet un crime au sens pénal du terme, il ne peut se cacher derrière son immunité. Cette précision est d’autant plus nécessaire qu’aujourd’hui, aux Comores, le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», a dépensé 30 millions de francs comoriens (60.000 euros) pour corrompre des parlementaires afin qu’il soit procédé à la levée de l’immunité des nobles Députés Tocha Djohar Abdallah, Ali Mhadji et Mohamed Bacar Dossar, tous de l’opposition. Ces trois Députés n’ont commis aucun crime. Il leur est juste reproché d’être dans l’opposition. C’est tout. Les Députés véreux et dégueulasses Maoulana Charif et Toiliha Dhoulkamal, le faux Dhoihir Dhoulkamal, étaient chargés de corrompre les autres Députés afin qu’ils votent la levée de l’immunité de ces trois respectables élus. Ce fut tintin. Tintin. Ils ont échoué. La demande de la levée de l’immunité parlementaire a été rejetée.

Mesdames, Messieurs, même si les faux juristes Ibrahim Ali Mzimba, Saïd Larifou, l’abject et ignoble mercenaire et prostitué Nourdine Abodo et le fugitif international Hamada Madi Boléro ne le savent pas et ne le diront jamais, cette tentative de levée anticonstitutionnelle de l’immunité de ces Députés est un acte tellement grave qu’elle équivaut à une tentative d’assassinat. C’est comme si le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri avait demandé l’assassinat de ces Députés. Cette ignoble tentative signifie que dans les Comores d’aujourd’hui, personne n’est à l’abri de l’assassinat devant un Commissariat de Police, devant 1.000 témoins, étant entendu que l’assassin ne court aucun risque de se faire arrêter: il est lui-même le dictateur du moment.

Abou Achirafi Ali Bacar, surnommé le Pablo Escobar comorien, était sur la liste des Députés dont il fallait lever l’immunité parlementaire pour un futur emprisonnement. Pour rappel, ce sinistre voyou a détourné à lui seul 8 milliards de francs comoriens (16 millions d’euros) de la «citoyenneté économique». Cependant, il a fait allégeance à la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé (Photo), baissant son slip devant le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, à qui il a même exigé l’honneur de se faire sodomiser par lui. C’est pourquoi ce criminel avait été subitement retiré de la liste des Députés dont la levée de l’immunité parlementaire avait été demandée pour un futur emprisonnement. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé a décidé de le mettre hors des poursuites judiciaires qu’elle croyait pouvoir engager contre les valeureux Tocha Djohar Abdallah, Ali Mhadji et Mohamed Bacar Dossar.

La roue de l’Histoire tourne inexorablement. Ceux qui, aujourd’hui, violent le Droit et persécutent les Comoriens dans les conditions les plus anticonstitutionnelles doivent s’attendre à payer demain le prix de leur aveuglement, narcissisme, arrogance et ignorance. Ils paieront car ils seront livrés au peuple, qui se vengera sur eux, évitant de longues procédures judiciaires. L’arrêt de mort des Kiki, Bellou Magochi et d’autres criminels est déjà signé. Ces voyous tomberont du tomatier, et la chute du tomatier est souvent mortel…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 26 septembre 2018.


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