Des Anjouanais chassent des Mahorais de chez eux!
Ils occupent des terrains de Mahorais et détruisent tout
Par ARM
De la façon la plus sarcastique, Pierre Vérin a daubé sur les «Comoricains» et «les bons et vrais Comoriens» incapables d’effort intellectuel mais toujours prompts à critiquer l’historien Jean Martin, et a ironisé sur «certaines assertions de chercheurs qui l’ont beaucoup critiqué mais ont fort peu écrit»: Pierre Vérin: Les Comores, Éditions Karthala, Collection «Méridiens», Paris, 1994, p. 7. Et s’il n’y avait que «les chercheurs qui ont fort peu écrit»! Certains Comoriens s’appliquant l’autocensure et ne défendant ni idée politique ou philosophique, ni projet de société s’arrogent le droit d’intimer la censure aux autres. Or, il se passe des choses très graves à Mayotte sur lesquelles le silence équivaudrait au plus grave des crimes. La cohabitation à Mayotte entre Mahorais et Comoriens est rendue infernale par certains Comoriens, et il faudrait qu’on ait le droit de le dire parce que nous sommes tous concernés. Il ne faut pas que de «bons et vrais Comoriens» qui ne vivent pas à Mayotte et qui ignorent tout du contexte local étouffent la vérité par leur terrorisme intellectuel et politique.
Trop, c’est trop!
Voici des images lancinantes extraites du journal de la première chaîne de la télévision de Mayotte. On y voit et y entend des Mahorais disposant de leurs titres de propriété sur leurs terrains et qui y sont chassés par des Anjouanais! Les spoliateurs disent qu’ils occupent ces terres et y chassent leurs propriétaires légitimes parce qu’ils n’ont rien, parce qu’ils sont arrivés clandestinement à Mayotte en 2002, parce qu’ils ont la force physique de s’imposer aux propriétaires légitimes. Dans aucun autre pays du monde, on n’assiste à de telles scènes.
Dès lors, «ceux qui ont beaucoup critiqué mais ont fort peu écrit» doivent répondre à cette question: accepteraient-ils que sur leur île, à Anjouan, Grande-Comore ou Mohéli, un Mahorais vienne les chasser de leurs terres? Aujourd’hui, il n’est plus question de politique, mais de logique, de raison, de Droit et de justice. Qui accepterait de se faire chasser de ses terres, sur son île, par des étrangers? Et, ce n’est pas fini. Les spoliateurs de la terre des Mahorais ont coupé les arbres s’y trouvant, et sur la vidéo, effectivement, ce déboisement est particulièrement visible. Qui accepterait une telle haine et une telle injustice sur sa terre?
La même barbarie haineuse se produit à Mohéli, mais comme l’île n’a pas de dirigeants, les étrangers détruisent tout. Ils braconnent les tortues, ont décimé l’élevage de moutons de Djoiezi (un héritage séculaire), volent les récoltes dans les plantations des Mohéliens, construisent même sur la piste de l’Aéroport, détruisent la végétation, occupent les terrains, et aucun Mohélien n’a le droit de protester. Cela finira très mal un jour parce que les limites du tolérable et du supportable ont été dépassées. Des étrangers sont allés commettre des dégâts incommensurables chez Omar Hassanaly (Boina Madi) de Fomboni, détruisant sa propriété et vidant son coffre. Ce n’est ni raciste, ni xénophobe quand on dénonce de tels actes barbares commis à Mohéli par des Comoriens qui ne sont pas de Mohéli. Quand on veut vivre en paix à l’étranger, il faut respecter la population locale, ses lois, ses droits et ses us et coutumes.
Les images qu’on voit sur la vidéo ci-haut sont très révoltantes. Elles nous poussent à nous demander ce que gagnent ces gens-là en chassant des Mahorais de leurs terrains, en détruisant l’environnement par la coupe anarchique et barbare des arbres et par la provocation haineuse. Ces comportements malheureux vont provoquer des tueries un jour, en commençant aux Comores, entre Comoriens des trois îles. Ce bain de sang est inévitable. Vous verrez…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 23 mai 2020.
