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CPAN: craquements et risques de boxe et d’implosion

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CPAN: craquements et risques de boxe et d’implosion

Pendant ce temps, Saïd Larifou joue à l’avocat du diable

Par ARM

       On a presque envie de rire, tant la situation vire au burlesque et au pathétique au sein du prétendu Comité de Pilotage des Assises «nationales» (CPAN). Déconfiture après déconfiture, dénonciation après dénonciation, rejet après rejet de ces assises prétendument «nationales» par l’ensemble des Comoriens, on sait ce que vaut ce mot «nationales», c’est-à-dire rien. Ceci est d’autant plus vrai que le CPAN implose. Les craquements viennent de l’intérieur de cette structure de perdition, honni par les Comoriens dans leur globalité.

Une réunion du CPAN a eu lieu le jeudi 4, le vendredi 5, et le samedi 6 janvier 2017. Le moins qu’on puisse dire, c’est que chaque fois, elle a été houleuse. En effet, chaque fois, les membres du CPAN ont failli en venir aux mains comme les chiffonniers qu’ils sont. Certains parmi eux ont claqué avec fracas la porte et sont partis en hurlant, éructant, maugréant et lançant des menaces qui n’augurent rien de bon pour l’opération mafieuse en cours de préparation. Ceux qui sont considérés comme membres de la «société civile» (François Mitterrand disait: toute société est civile) refusent que, par le truchement de son danseur du ventre Saïd Larifou, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», fait tout pour imposer le calendrier des assises de la haine et du mépris.

Les membres du CPAN prétendument issus de la «société civile» soutiennent obstinément que si l’homme Ali Baba est maître de tout et en tout, le Comité de Pilotage qui ne se pilote pas lui-même n’est pas indépendant, mais est dirigé de Bête-Salam avec la complicité du porteur de plainte et chercheur d’adresse Saïd Larifou, devenu le sous-marin du «concubinocrate» Azali Assoumani Ali Baba Boinaheri.

Ha! Oui, ha! En effet, pendant que le CPAN est en plein naufrage, le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane, Docteur des Docteurs et cardiologue des cardiologues, et son nouveau pote Saïd Larifou inventent des dépenses injustifiées et exorbitantes complètement loufoques. La chose déplaît aux rescapés de feu le Mouvement du 11-Août et aux fameux membres de la non moins fameuse société civile. À titre d’exemple, il est attribué la rondelette somme de 250.000 francs comoriens (500 euros) d’indemnités de déplacement à chaque membre du CPAN pour un inutile séjour de 2 jours à Anjouan. Habitué aux flaflas et aux billevesées, le danseur du ventre Saïd Larifou, qui a de pressants besoins d’argent frais et même tâché de sang se retrouve dans ces magouilles comme un poisson dans les eaux de l’océan Indien, du côté de Moihani et Hamavouna, à Mohéli.

Pendant ce temps, le «ventriote» Azali Assoumani Ali Baba Boinaheri crache du feu, disant à son entourage proche que le CPAN est composé d’incompétents très budgétivores, incapables de faire autre chose que la très modeste mobilisation populaire constatée à ce jour. Il se sert de son danseur du ventre Saïd Larifou, mais en privé, le traite d’ambitieux nullissime sans la moindre base populaire, comme si lui-même avait une quelconque légitimité.

Et comme on est dans un jeu de vilains, voilà qu’un sérieux problème d’argent oppose les membres du Comité de Pilotage. Certains rats envisagent de quitter le navire CPAN, qui prend eau de toutes parts, et veulent le faire avant qu’il ne soit trop tard. Il faut s’attendre à la dislocation très brutale et bruyante du CPAN. La chose est prévisible et arrivera. C’est juste une question de jours. L’absence de crédibilité du projet et des personnes composant le CPAN, en plus de l’argent en veux-tu, en voilà, qui coule à flots, voilà qui constitue un cocktail très explosif. Espérons qu’avant la détonation, le danseur du ventre Saïd Larifou aura eu le temps de se constituer un bas de laine qui lui permettra de voir venir.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 6 janvier 2018.


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