Comme Fidel Castro, Assoumani Azali fait une chute
Saïd Larifou consulte pour constituer son gouvernement
Par ARM
C’était le 24 octobre 2004. Devant des milliers de personnes et des caméras de télévision, Fidel Castro, le Lider Máximo, faisait une chute spectaculaire. Sur ces images, on le voit tomber, et après la chute, des personnes présentes le relevaient. Même ceux qui avaient 1.000 raisons de le détester, haïr et exécrer ont eu pitié de lui ce jour-là. Les images n’étaient pas belles à voir. Ce sont des images de souffrances et de douleur. Paix à son âme. Oui, paix à l’âme de Fidel Castro. Qu’il repose en paix.
Seulement, voilà, l’autre jour, plus précisément la semaine passée, il y avait un prétendu séminaire à l’hôtel Le Moroni. Eh bien, Mesdames et Messieurs, sous la malédiction des Mohéliens, Grands-Comoriens et Anjouanais, qui n’ont pas cessé de faire du «Hitma» chaque jour contre lui, le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», a fait une chute à tuer un éléphant des Virunga.
Oui, le dictateur de Mitsoudjé est tombé de la même manière que Fidel Castro, mais les images ont été censurées. Il ne fallait pas que le monde entier le voit tomber pendant que le peuple comorien prie pour qu’il lui arrive malheur, à lui et à ceux et celles qui sont avec lui pour causer le deuil aux Comoriens. La chose se murmure, mais est tombée sous les bonnes et même meilleures oreilles, et aujourd’hui, les Comores savent ce qu’il en est. Au cas où certains n’auraient pas encore bien compris: le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri est tombé par terre sans la moindre explication.
Pendant que le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri lutte désespérément et vainement contre la maladie (les médecins mauriciens qui le soignent se disent incapables de soigner sa tumeur de la tête) et tient en public des propos de plus en plus décousus, prouvant que son état mental est foutu, il est un homme qui a fort à faire. Cet homme n’est autre que «Monsieur Clown, Maître Clous» Saïd Larifou, l’avocat radié à la Réunion, dont le cabinet a été fermé par les autorités et la maison vendue aux enchères. Connaissez-vous sa dernière connerie? Eh bien, il est parti voir Moussa Mahoma, ministre de la Justice et autres babioles, pour lui demander s’il était toujours intéressé ou pas de rester au gouvernement! Oui, oui, Mesdames et Messieurs, vous avez très bien lu: «Monsieur Clown, Maître Clous» Saïd Larifou s’est chargé de former le gouvernement «assis» dont on parle tant ces derniers temps.
Il est culotté, le type. Pour avoir du culot, il a un sacré culot. Pour avoir du toupet, il a un sacré toupet. Au nom de quoi s’est-il autorisé une telle démarche? Tous les jours on en rit un peu plus à son propos, lui qui est devenu la risée de tous les Comoriens. Moussa Mahoma, qui est encore sous le choc de sa démarche scélérate, s’est empressé d’en parler à qui voulait l’entendre, c’est-à-dire au Tout-Moroni et au Tout-Mohéli, plus particulièrement aux membres du Cabinet de Bête-Salam. Étonnant. Émouvant.
Comme il a besoin de 250.000 euros tout de suite et avant la fin du mois de mars 2018 pour ses déboires judiciaires à la Réunion, il faut s’attendre au pire de sa part. Le pauvre doudou! Le pauvre chéri! Si les Comoriens ont bien compris, cette chute du dictateur de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé est bonne pour son bifteck, dans la mesure où il peut lui faire signer tout et n’importe quoi, notamment le décret le nommant ministre. C’est toujours ça de pris.
Bien évidemment, maintenant que les Comoriens savent que leur ennemi est tombé à terre, ils vont redoubler leurs prières dans les mosquées et dans leurs domiciles, comme cet homme du Hamahamet, qui en a fait une question de vie ou de mort depuis juin 2017, et qui prie chaque jour contre le tyran de Mitsoudjé. Dieu n’oublie jamais les prières de Ses fidèles.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 6 mars 2018.
