Bellou Magochi injurie le peuple, insulte l’opposition
Avant le «monologue des sourds», il se voit déjà en 2024
Par ARM
Est-ce que les Comoriens avaient vraiment envie d’entendre Bellou Magochi, «Délégué à la Défense» et secrétaire général de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), crâner prétendument en présentant des vœux pour la nouvelle année? Qui peut espérer passer une bonne et heureuse année suite aux vœux du fasciste Bellou Magochi? Toujours est-il que, malgré les manifestations d’hostilité envers son chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, le fasciste Bellou Magochi a organisé une prétendue «conférence de presse», et en ce début d’année, il n’a rien trouvé de mieux que d’injurier tout le peuple comorien et d’insulter l’Opposition, dont la frange sincère représente les aspirations de mieux-vivre de ce peuple.
Bellou Magochi n’avait nullement besoin de faire sa prétendue «conférence de presse», surtout au lendemain du grave et humiliant rejet de son chef dictatorial à la Mosquée de Mkazi. Comme on dit aux Comores, «quand on se trouve dénudé, on s’assied pour cacher sa nudité». Mais, Bellou Magochi et sa bande d’aboyeurs ont choisi la provocation, l’injure et l’insulte. En effet, pour Bellou Magochi et consorts, le «monologue des sourds» auquel ne veulent participer que Chaher Ben Saïd Massounde, le Docteur Jimmy Adam, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et Saïd-Abassi Dahalani, a déjà eu lieu, et les Comoriens ont déjà accepté de donner un chèque en blanc au dictateur Assoumani Azali Boinaheri pour lancer sa 6ème mascarade électorale, après celles de 2002, 2016, 2018, 2019 et 2020.
Lancé dans ses radotages et divagations, Bellou Magochi balance inepties et âneries: «La question concernant la restructuration de la Commission nationale électorale est un point important à discuter lors du dialogue. Cela nécessite la participation de l’opposition car le Président se veut très vigilant concernant l’organisation du prochain scrutin. Toutefois, si l’opposition refuse le dialogue, nous le ferons. Et au moment des élections, l’opposition va participer». 1.- Il revient sur son dada selon lequel la dictature va «dialoguer» avec l’opposition… sans l’opposition. 2.- Il fait semblant d’oublier que son chef n’a jamais été favorable à des élections libres, démocratiques et transparentes. 3.- Il fait semblant d’oublier que la Commission électorale n’est pas à «restructurer», mais à brûler avant de jeter ses cendres dans les profondeurs de l’océan. 4.- Il fait sembler d’oublier que l’opposition et le peuple comorien ne sont pas intéressés par des élections «en 2024», mais au départ immédiat et inconditionnel du dictateur Assoumani Azali Boinaheri.
Comme s’il n’avait pas dit assez de bêtises, le fasciste Bellou Magochi aggrave son cas en grognant en ces termes: «Que l’opposition vienne discuter, ça sera mieux. En tout cas, plusieurs réformes ont été menées par le Président, depuis son arrivée au pouvoir. L’opposition n’était jamais d’accord. C’est le cas des Assises et du référendum. Tout le monde a vu qu’ils ont participé aux élections. Donc les élections en 2024 auront lieu et l’opposition va y participer». Dans la tête de Bellou Magochi, la seule politique qui conviendrait aux Comores est celle du fait accompli. Dès lors, la dictature a toute latitude pour adopter des mesures scélérates et criminelles, en disant à l’opposition: «C’est à prendre et à ne pas laisser». Ce primitif ne voit la vie publique aux Comores qu’en ces termes.
Rira bien qui rira le dernier.
Au fait, les pique-assiettes qui ont assisté à la prétendue «conférence de presse» savaient-ils que Bellou Magochi est testé positif au coronavirus et qu’il peut les voir contaminés?
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 4 janvier 2022.
