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Barwane et «son» Avocat: même strabisme divergeant

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Barwane et «son» Avocat: même strabisme divergeant

Ils sont les chantres du vouloir une chose et son contraire

Par ARM

     Une fois de plus, Ahmed Hassane El Barwane, secrétaire général du Parti Juwa, créé par le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, est passé maître dans l’art de l’hypocrisie en politique. Voilà un homme qui brille comme la plus étincelante des étoiles quand il s’agit de dire et de vouloir une chose et son contraire. Chez le journaliste Abdallah Agwa, à Ntsoudjini, non loin de la Place Rouge de la ville, Ahmed Hassane El Barwane a dit la chose la plus incongrue du monde. En effet, il critique, récuse et rejette totalement et définitivement le système judiciaire pourri, hideux et dégueulasse des Comores, tout en lui demandant de libérer le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi: «Certains disent qu’il doit être jugé. Moi, je n’appartiens pas à cette École, pourtant j’ai étudié le Droit, mais il y a des Avocats qui disent autre chose. Je n’appartiens pas à cette École qui préconise son jugement sur un dossier sur lequel on n’a même pas retrouvé une photo. Fahmi [Maître Fahmi Saïd Ibrahim est pour un procès juste et équitable devant permettre à Ahmed Abdallah Mohamed Sambi de laver son honneur sur un dossier vide] a son statut d’Avocat et nous, nous avons notre Avocat. Notre Avocat condamne et accuse Fahmi de vouloir appliquer le Droit là où il n’y a pas de Droit. Il ne peut pas réclamer le Droit pour l’appliquer à Sambi à un moment où le Droit n’existe pas. Ceux qui doivent appliquer le Droit sont ceux qui n’appliquent pas le Droit. […]. Vous n’avez rien à dire! Ceux qui ont quelque chose à dire, c’est lui et Dieu, Dieu qui le fera libérer. Ne nous cassez pas les têtes. Non-lieu. Non-lieu. Non-lieu».

Tout ça est bien dit, même très bien dit. Mais, comment peut-il récuser un système judiciaire, tout en lui demandant de rendre un non-lieu? Comment un système judiciaire peut-il rendre un non-lieu s’il n’a pas compétence pour statuer sur le dossier et rendre le non-lieu en question? Il faudrait vraiment qu’Ahmed Hassane El Barwane fasse preuve de pédagogie et d’arguments juridiques et judiciaires pour expliquer aux masses populaires comment on peut rejeter un système judiciaire tout en lui disant qu’on compte sur lui pour rendre des décisions? En réalité, il ne faut s’étonner de rien sur le strabisme divergeant d’Ahmed Hassane El Barwane: «Son» Avocat, Ahamada Mahamoud, est lui aussi, frappé du même strabisme divergeant. En effet, au lendemain de l’élection dictatoriale qui n’a pas eu lieu le dimanche 24 mars 2019, il avait couru comme un fou furieux en direction de la Cour suprême, qu’il qualifiait de «Kourou-Kourou», et mendier: «Je vous remercie d’avoir pensé, au cours de la mascarade électorale qui vient de finir dans le sang et dans honte, de me permettre d’avoir un pourcentage qui m’autorise à reprendre l’argent de ma caution. Je suis venu récupérer l’argent de la caution. Merci beaucoup pour cette sanglante fraude électorale. Puis-je avoir l’argent?».

Qui se ressemble s’assemble, surtout quand cette nièce du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a envoyé à votre site préféré ce mot joyeux: «Ahmed Hassane El Barwane souhaite même la mort d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, mais il ne faut pas le dire à Kamal Abdallah Salim et à Jimmy Saïd Adam. Tous ces gens travaillent pour la mort de mon oncle». Voilà…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 26 octobre 2022.


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