Azali Assoumani et Ikililou Dhoinine: mêmes routes
Ils se ressemblent et s’assemblent sur mauvaises routes
Par ARM
Les mauvais dirigeants se ressemblent et s’assemblent. Dans la mesure où, du mauvais naît toujours le pire, on n’a jamais vu un mauvais dirigeant aimer les gens corrects, mais des rigolos comme lui, qui n’éveilleront jamais sa mauvaise conscience. Ikililou Dhoinine et son copain le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani sont dans cet état d’esprit. Tous deux sont médiocres sur le plan intellectuel et professionnel, et ont en commun de détester ceux qui ont la compétence et l’expertise de faire les choses de l’État correctement, et l’honnêteté ainsi que le courage de leur dire qu’en matière de gestion publique, telle chose se fait et telle autre ne se fait pas. Les deux larrons en foire aiment les nullissimes parce qu’ils ont envie de voir défiler devant eux des flagorneurs et des thuriféraires rampants et dégoulinant de servilité et d’obséquiosité, et finissent toujours par en payer le prix le plus élevé.
Ces deux individus refusent de reconnaître que l’homme a besoin de marcher et de rouler sur une route et que celle-ci doit être carrossable. Lors de sa première dictature kleptocratique, le «saigneur» Azali Assoumani avait eu le culot de dire devant des spécialistes que le très mauvais état des routes des Comores ne lui donnait pas des insomnies parce que le Gabon, pays ayant du pétrole et bien d’autres richesses, avait un réseau routier en piteux état. Les autorités du Gabon apprécieront. Il se trouve que cet homme se rend très souvent dans son village de Mitsoudjé et y invite toutes sortes de convives. Or, Mitsoudjé a l’une des routes les plus dégueulasses des Comores et du monde. Ça ne l’a jamais gêné. Pendant qu’il fait tout un charivari de mauvais aloi sur sa risible et pathétique «émergence émergente du pays émergent», l’état des routes des Comores est pour le moins pitoyable et suscite la honte. Examinez la photo sur la route ci-après. Elle vient juste d’être faite, aux Comores, pendant que le coq de village s’égosille sur sa prétendue «émergence émergente de pays émergent». Où a-t-il déjà vu un pays réaliser les conditions de son émergence avec des routes aussi minables, pitoyables et ridicules? Qu’il le dise! Les Comoriens ont le droit de savoir…
Maintenant, nous allons examiner la photo mise en une de cet article (Première photo). Examinons l’état de la route. Cette route est également dégueulasse. Cette photo a été faite sur les Champs-Élysées de Djoiezi, Mohéli, aux temps des Mohéliens de «Bête-Salam». La maison familiale de l’auteur de l’article se trouve à quelques centimètres cette de cette route tout droit sortie de l’enfer (elle a été construite par la France en 1974 et n’a jamais été refaite depuis!), et celle d’Ikililou Dhoinine un peu plus loin. Aux temps de la «splendeur» des Mohéliens de «Bête-Salam», Ikililou Dhoinine aimait inviter le Tout-Archipel des Comores à Djoiezi, au cours du mois de Ramadan, et n’avait pas honte de l’état de cette route effroyable et débile.
Pis, pendant que les Comores organisaient la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI) à Moroni en août 2014, Ikililou Dhoinine n’avait même pas eu la décence de boucher les millions de trous qui ont rendu très difficilement carrossable la route Hahaya-Moroni, l’une des plus sinistres des Comores et du monde. Un chef d’État qui se respecte n’aurait jamais accepté que ses invités roulent sur une route suscitant à la fois le dégoût, la honte et les remords. Mais, il y a chef d’État et chef d’État, et ce n’est pas parce qu’on a reçu le titre de chef d’État dans une «Républiquette» bananière transformée en «Ripoux-blique» de famille qu’on sera un jour un vrai chef d’État. Qu’on se le dise!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 8 avril 2017.
One Comment
Alley
avril 8, 2017 at 9:07Les accidents de la route aux Comores sont lié à 90% des cas aux mauvais état des nos routes. A qui la faute?