Azali Assoumani déçoit même les bobos, gogos et beaufs
Lui-même ne sait pas où il va, si ce n’est droit au mur des échecs
Par ARM
Surtout, vous, les Mohéliens, taisez-vous! Taisez-vous, s’il-vous-plaît. Toutes les saletés ayant conduit aujourd’hui à la présence illégale, illégitime et antidémocratique du «pouvoiriste» Azali Assoumani à Beït-Salam sont venues de chez vous: pourrissement des institutions de l’État, entièrement mises au service d’un putschiste sans vergogne, fraude malsaine et indécente, déploiement de la haine, du mensonge, de la traîtrise, de la trahison, de la duplicité et du double langage, déploiement de la détestation aveugle, obsessionnelle et haineuse des Mohéliens de Beït-Salam, maladresses de Mohamed Saïd Fazul qui, pourtant connaît bien ses acolytes mais éternels ennemis que sont Azali Assoumani et l’ancien fugitif international Hamada Madi Boléro, depuis la douloureuse expérience des années 2000-2006, etc. Alors, quand aujourd’hui, on entend les Mohéliens geindre et faire dans les pleurnicheries larmoyantes, en disant qu’Azali Assoumani a nommé des régiments de pique-assiettes sans penser à eux, que les gens n’hésitent pas à leur rappeler leurs propres lâchetés. En avril 2016, je les voyais quand ils se précipitaient à Anjouan prétendument pour aller aider à l’élection mafieuse et crapuleuse d’Azali Assoumani. Ils allaient faire quoi à Anjouan, après avoir tout perverti chez eux, à Mohéli? Qu’ils le disent.
Pourtant, ils savaient tout des mauvaises manières, kleptomanie, kleptocratie et ploutocratie d’Azali Assoumani, et savaient également que malgré tous ses crimes passés, cet homme foncièrement méprisant, narcissique et arrogant, n’a pas reconnu ses graves fautes envers les Comoriens, n’a pas demandé pardon aux Comoriens, n’a exprimé ses regrets ni en public, ni en privé, et n’a pas démenti son vol de 40 millions d’euros, soit 20 milliards de francs comoriens au peuple comorien. Donc, Mohéliens, taisez-vous, et ne venez pas énerver les autres Comoriens!
En même temps, soyons bons princes parce qu’il faut replacer les choses dans leur contexte global. En effet, dans l’affaire, il n’y a pas que les Mohéliens qui sont scandalisés par le comportement criminel d’Azali Assoumani. En réalité, tous les Comoriens aimant leur pays le sont. Qu’on s’en souvienne. Durant la campagne électorale, personne n’a entendu le «pouvoiriste» Azali Assoumani parler de programme électoral, puisqu’il n’en a jamais eu. Lui-même le chante partout. Et aujourd’hui, il déçoit mortellement surtout les jeunes qui avaient eu la faiblesse de croire un moment aux incantations du changement, un sujet qui intéresse bien plus que les victimes directes des licenciements par arrêté du gabelou promu ministre des Finances et du Budget, puisque quelque 20.000 jeunes diplômes sans emploi sont concernés par la situation de l’emploi, actuellement dans une impasse totale.
Naturellement, grande est encore la déception de ceux qui ont compris que le «pouvoiriste» Azali Assoumani n’a aucune volonté et capacité de redynamiser l’économie nationale parce que, quand il veut redynamiser une économie, le gouvernement applique ce qui est convenu d’appeler le «traitement social du chômage», en visant la relance par l’emploi, le pouvoir d’achat et la consommation. En France, on a conçu des programmes divers faisant partie d’une panoplie de politiques d’emploi et de relance du pouvoir d’achat face à une économie en récession.
Au même moment, les Comoriens s’interrogent sur celui qu’on appelle le ministre de la Justice et de l’Islam face aux deux Conseillers spéciaux de l’Islam à la Présidence. On saura s’il est sérieux ou pas parce que, s’il est conséquent avec lui-même, quand il sera fatigué d’avaler des couleuvres – si tant est tel est le cas –, les Comoriens le verront s’appliquer le fameux mot de Jean-Pierre Chevènement, selon lequel «un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne». En attendant, comme son pote au ministère des Affaires qui lui sont étrangères, il s’attaque au menu fretin, aux lampistes et aux seconds couteaux à travers un gugusse au Tribunal de Moroni, pour désigner un bouc émissaire à la vindicte populaire, sachant qu’il n’oserait pas secouer le cocotier sur lequel étaient assis crapuleusement les chefs de la mafia judiciaire que sont le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd et Nourdine Abodo, surnommé le Serpent à lunettes, «juriste» autoproclamé et sans formation juridique, éternel mercenaire de la perversion juridique à la Présidence de la République, «Conseiller juridique» de pratiquement toutes les entreprises publiques, et décideur in fine de la Cour d’Appel. Quel bel exemple de la volonté de séparation des pouvoirs, condition incontournable pour tout État qui prétend vouloir changer les mœurs et pratiques médiévales et antidémocratiques.
Dans tout ça, il y a les Mohéliens, condamnés à compter sur un Gouverneur qu’ils méprisent et savent incompétent, mais qu’ils ont élu par haine pour Hadidja Aboubacar, ancienne Première Dame, et qui savent qu’ils ne pourront jamais compter sur le Vice-président Abdallah Saïd Sarouma, dont «le sérieux, l’honnêteté et la compétence» sont un sujet de plaisanteries huileuses, grasses et grivoises partout où il y a des Mohéliens, même au fin fond de la Gagaouzie.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 17 juin 2016.