• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Ali Madi Boléro, de l’enseignement à la musique

Ali Madi Boléro, de l’enseignement à la musique

Partagez sur

Ali Madi Boléro, de l’enseignement à la musique

Poème de l’artiste: «Je suis présent pour élire mon Président»

Par ARM

   «Nul n’est prophète en son pays», dixit Jésus-Christ. «L’habitant de La Mecque ne fait pas le pèlerinage» à La Mecque et Médine, pour lequel des millions de Musulmans du monde entier se déplacent vers l’Arabie Saoudite, disent les Comoriens. Tout ceci nous ramène à un homme, Ali Madi Boléro. Il est Comorien. Il est artiste. Il a fait ses premières armes aux Comores, où il s’est fait connaître, avant de se faire reconnaître en France.

   Ali Madi Boléro existe donc. On le connaît, et on gagnerait à mieux le connaître, lui l’artiste comorien dont le talent est reconnu par d’autres, loin des cieux bleus des Comores, loin des rivages au sable fin de son Boingoma natal. Il est un auteur-compositeur et interprète qui se veut «autodidacte» en musique, puisqu’il est instruit sur d’autres choses.

   Inventif et absolument créatif, à 7 ans, il fabrique sa première guitare avec des lignes de pêche et du bambou. À 10 ans, il fabrique son amplificateur personnel avec une des marmites de son grand-père – dont on peut imaginer la réaction et l’ahurissement – et du fil de fer. Quelques années plus tard, il devient Professeur des écoles. Pendant 17 ans, il enseigne diverses matières, dont le français, aux enfants aux Comores,. Parallèlement, il participe à plusieurs concours de musique. Il en sort primé, puisqu’il est lauréat notamment de la chanson folklorique comorienne en 1987 et 1988, de la chanson de l’Éducation nationale en 1994 et de la chanson francophone en 1997 (disque magazine RFI).

   Son goût du partage et de la transmission du savoir l’a amené à une profonde réflexion sur l’humanité et l’humanisme. Il s’est naturellement intéressé aux domaines de l’art que sont la poésie et la musique, en particulier. En 2001, avec l’appui du ministère de la Francophonie et de Radio France Internationale (RFI), il s’installe en France. Pendant plusieurs années, il se produit dans les bars, restaurants, manifestations culturelles, écoles, hôpitaux, Mairies et associations françaises et comoriennes. On le retrouve au Centenaire de la Renaissance française et dans quelques salles parisiennes. En 2005, il passe le casting de la Régie autonome des Transports parisiens (RATP) et est agréé musicien du métro parisien, où il y a eu une grande exposition sur son image en tant qu’artiste talentueux, et cela se passa à la Maison de la RATP, à Gare de Lyon, à Paris.

   Toujours en 2005, il devient sociétaire de la Société des Auteurs-compositeurs de Musique (SACEM). En 2008, il sort son premier album, autoproduit, intitulé «Shitété de l’océan», vendu à la FNAC de Paris Forum des Halles, déposé à la Bibliothèque nationale de France (BNF), et obtient le statut d’Intermittent du Spectacle. Il devient membre de l’Administration de Musique des Artistes Interprètes (ADAMI). En plus, en tant que parfait francophone, il voit l’Administration française faire appel à lui à deux reprises en tant que traducteur: au Centre hospitalier universitaire de Bicêtre-Paris et au Tribunal de Grande Instance de Nanterre.

   Son statut d’Intermittent du Spectacle lui permet de se produire au cours de grands festivals comme Art Rock, Les aventuriers, et il participe aux Tremplins Emergenza, Fallenfest et, en août 2014, il est finaliste du Vocal Tour et, en septembre 2015, il participe à la célébration du Centenaire de la Renaissance française, Salon Foch, à Paris.

Je suis présent pour élire mon Président

Poème d’Ali Madi Boléro pour le Président des Comores

Celui qui me guide pour respecter la Loi

M’apprendre à construire ma voie

Celui qui me donne mes droits pour garder ma foi

Naviguer en toute liberté dans mes îles Comores

Je suis présent pour élire mon Président

À votre honneur, mon dirigeant

Je vous suis, je vous écoute

Et je vous crois à chaque seconde

Je veux vivre de mon métier, nourrir mon petit monde

Être en bonne santé, sentir les bonnes ondes

M’abriter sous un toit, échapper aux Kashikazi et Koussi qui grondent

Je veux rester dans la lumière, construire un pays qui me corresponde

C’est vrai: c’est facile à dire, c’est également possible à devenir

Je suis présent pour élire mon Président

Je ne suis ni politicien, ni académicien

Je suis juste un Comorien, un chanteur, un musicien

Qui chante l’amour de son pays avec des mots polis

The Moon, Alkamar, Comme or, Komori

Je suis présent pour élire mon Président

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mardi 19 janvier 2016.


Partagez sur

One Comment

  • ALLEY

    janvier 20, 2016 at 12:16

    DANS CE POEME on lit”naviguer en toute liberté dans mes île Comores, vivre de mon métier, nourrir mon petit monde, être en bonne santé” LES PSEUDOS POLITICIENS DEVRAIENT ECOUTER CES PAROLES. VOILA CE QUE LES COMORIENS ONT BESOIN. TRAVAILLER SE NOURRIR ET NOURRIR SES ENFANT, POUVOIR SE SOIGNER ET FOURNIR UNE BONNE EDUCATION A SES ENFANTS. Au lieu de celà, ces politicardS amateurs, ils parlent sans rien dire, ils donnent des discours qui n’a ni queue ni tête. ils sont dans une autre planète et discutent avec les extraterrestres. Les enfants des Comores ne se connaissent pas, et sont séparés par le Mkolo. il nous faudrait un transport maritime permettant aux enfants de ce pays se rendre visite mutuellement, il faut du travail pour que le comorien puisse nourrir ses enfants? il faut un hôpital pour soigner l’enfant comorien et un école pour éduquer ces enfants. voilà le souhait des comoriens. Cet artiste rejoint exactement le projet de Mongozi. Lutter contre la famine ne peut se faire qu’en travaillant, lutter contre la maladie et lutter contre l’ignorance.
    BRAVO l’ARTISTE

    Répondre

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.