Ahmed Hassan El-Barwane et Mohamed B. Dossar

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Ahmed Hassan El-Barwane et Mohamed B. Dossar

Deux des martyrs vivants du dictateur fou de Mitsoudjé

Par ARM

     On aurait tant aimé entendre la voix d’Ibrahim Ali Mzimba et de Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou, le plus grand émetteur de chèques sans provisions de toute l’Histoire des Comores, au sujet de la violation du droit constitutionnel et sacré d’Ahmed Hassan El-Barwane et Mohamed Bacar Dossar, empêchés, en février 2018 de voyager à l’intérieur des Comores, vers Mohéli, et cette fois de se rendre à l’étranger. Le fait que le nom d’Ibrahim Ali Mzimba soit cité de manière répétée aux côtés de celui de Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou est une infamie infâme et infamante pour Ibrahim Ali Mzimba, mais celui-ci fonce tête baissée dans son soutien immoral et intéressé au «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ahmed Hassan El-Barwane et Mohamed Bacar Dossar, deux éminents et respectables politiciens comoriens sont empêchés de se rendre à l’étranger. Tous deux sont d’anciens ministres et tous deux sont très proches de l’ancien et inévitable prochain Président Ahmed Sambi.

L’interpellation des prétendus «juristes» Ibrahim Ali Mzimba et Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou est d’autant plus justifiée que ces deux individus se taisent face à une gravissime violation de l’article 13 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, qui dispose: «1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays». Les Comoriens et la communauté internationale auraient compris le silence des deux «juristes» précités si un juge avait engagé une procédure judiciaire contre Ahmed Hassan El-Barwane et Mohamed Bacar Dossar pour un crime ou un délit commis par eux. Or, ils n’ont commis ni de crimes, ni de délit. Ils ne sont poursuivis par aucun juge.

Ah! Tous les Comoriens et tous les étrangers suivant l’actualité politique des Comores savent que les deux hommes sont victimes du discours patriotique et historique prononcé par le valeureux Ahmed Hassan El-Barwane à Mbéni, devant des milliers de Comoriens et de Comoriennes, qui ont applaudi à tout rompre et soutenu l’allocution par des encouragements dignes de tous les éloges. Ils sont également victimes de leur proximité avec Ahmed Sambi et du fait que, chaque fois que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri les voit, il veut assassiner, et pâlit d’envie et de jalousie, en sachant qu’il ne peut jamais les égaler sur le plan familial, social, intellectuel et professionnel. Il a le pouvoir, mais ce pouvoir a déjà creusé sa tombe. Il va mourir au pouvoir, pour le pouvoir et du pouvoir.

Le pouvoir personnel, familial et clanique mérite-t-il qu’on se fasse tuer pour lui? Non et non. Or, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri va mourir pour un pouvoir qu’il ne pourra jamais garder entre ses mains. Il aurait pu quitter le pouvoir vivant s’il avait décidé de partir de Bête-Salam le 26 mai 2021. Mais, par mépris envers toute la communauté nationale, qu’il nargue et méprise à longueur de vols immondes en famille, il a décidé d’agir dans la violence et dans l’inconstitutionnalité, cette inconstitutionnalité qui l’a conduit au pouvoir le 26 mai 2016, avec la complicité, le déshonneur et la lâcheté criminelle des Mohéliens de Bête-Salam.

Le glorieux Ahmed Hassan El-Barwane voulait se rendre en France. À deux reprises, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé l’en a empêché. Mohamed Bacar Dossar devait se rendre au Sénégal sur invitation. Il en a été empêché. L’affaire est politicienne, mais est devenue juridique dès que des droits fondamentaux ont été bafoués. Cette interdiction de circuler est une atteinte très grave aux libertés fondamentales parce que seuls les prisonniers ne peuvent pas user de cette liberté. Et, Ahmed Hassan El-Barwane et Mohamed Bacar Dossar ne sont les prisonniers de personne. À ce jour, aucun juge ne les a convoqués pour leur signifier des charges. Mais, ils sont devenus des prisonniers dans la prison à ciel ouvert appelée Comores. Les vrais juristes doivent s’indigner de cette grave atteinte aux droits de l’Homme, sans lesquels il n’y a ni État, ni État de Droit, ni démocratie.

Dans la Constitution comorienne du 1er octobre 1978, du 7 juin 1992 et du 20 octobre 1996, on retrouve dans le Préambule, «la liberté de circulation et de résidence sous réserve des prescriptions législatives». Or, dans la Constitution du 23 décembre 2001, élaborée sous la junte militaire du bambochard Assoumani Azali Boinaheri, avec la complicité criminelle du fugitif international Hamada Madi Boléro, cette liberté a disparu. Pour autant, ce duo de criminels s’est piégé lui-même en faisant inscrire dans leur Constitution du 23 décembre 2001 la proclamation solennelle selon laquelle l’État comorien entend «marquer son attachement aux principes et droits fondamentaux tels qu’ils sont définis par la Charte des Nations Unies, celle de l’Organisation de l’Unité Africaine, le Pacte de la Ligue des États Arabes, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies et la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, ainsi que les conventions internationales notamment celles relatives aux droits de l’enfant et de la femme». Or, comme nous l’avons déjà signalé, l’article 13 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme pose le principe de la liberté de circulation.

Il faudra donc que la dictature de Mitsoudjé sache ce qu’elle veut.

Les deux martyrs Ahmed Hassan El-Barwane et Mohamed Bacar Dossar sortent grandis de cette violation de leurs droits, qui sont ceux de tous les Comoriens. Si nous ne réagissons pas aujourd’hui, demain d’autres Comoriens seront frappés de cette même scélératesse criminelle. Ceux qui, comme les prétendus «juristes» Ibrahim Ali Mzimba et Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou, vont hausser les épaules en ramenant le débat à deux proches d’Ahmed Sambi ont foncièrement tort. C’est un problème juridique, et il est national. C’est la vérité.

Les Comoriens l’ont compris et ont réagi avec dignité. Ils soutiennent les deux héros et martyrs Ahmed Hassan El-Barwane et Mohamed Bacar Dossar. Pour nous en convaincre, il suffirait à peine de faire attention au nombre de visites reçues par la vidéo d’Ahmed Hassan El-Barwane devant des centaines de Comoriens dans une demeure privée, expliquant les dangers véhiculés par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Le vaillant Ahmed Hassan El-Barwane est devenu le chouchou des Comoriens et est entré dans le top 10 des acteurs politiques préférés des Comoriens, lui, le valeureux patriote qui dénonce en public et sans peur les dérives du régime politique anticonstitutionnel, crapuleux et mafieux de Mitsoudjé.

Son discours est fait de panache, brio, maestria et éloquence, et constitue un formidable défi lancé au dictateur de Mitsoudjé, qui ne peut pas aller plus loin avec lui, une personnalité auréolée de tous les prestiges sociaux que n’auront jamais les frustrés sociaux que sont le Saigneur Assoumani Azali Boinaheri et Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, le sinistre sire qui a renié sa propre mère et qui s’est déclaré d’une autre mère afin d’avoir frauduleusement la nationalité française, le faussaire qui a «obtenu» le même jour et non avec au moins quatre ans d’écart son «Master 2» et son «Doctorat» en «Intelligence économique».

Une certaine étude prosopographique portant sur la «Sociologie de la diplomatie marocaine» menée par un certain Comorien permet de constater que le ministère des Affaires étrangères du Maroc est souvent dirigé par des personnalités urbaines issues des grandes familles tandis que le ministère de l’Intérieur est généralement placé sous l’autorité de cadres ruraux issus de familles modestes. On peut tirer moult leçons de cette situation…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 3 mai 2018.


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