Mohamed Elamine Souef est excentrique et fait chier
Chaque jour, il s’enfonce dans le ridicule et le pathétique
Par ARM
Selon le proverbe marocain, une chèvre ne porte jamais un collier de perles sur son cou. Aux Comores, cette chèvre est Mohamed Elamine Souef, «sinistre» des Affaires étrangères. Ce maquignon se définit comme «diplomate de formation et de carrière». Il est entré dans les palais et châteaux, mais est resté un être primitif. Il avait été vu dans une médersa (école coranique) des Taliban au Pakistan et considère que la fréquentation de ces criminels vaut une formation en Diplomatie. En 1996, alors Ambassadeur des Comores en Égypte, il passa au Maroc, et osa se présenter devant le Recteur de l’Université de Fès pour quémander un diplôme de complaisance, celui des études qu’il n’a pas pu faire à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de la ville. Il a été chassé du bureau du Recteur. En Égypte, où il était Ambassadeur, il était dans le trafic des voitures. Quand son cousin, le poète électoral divin Assoumani Azali Boinaheri, commit son horrible coup d’État du 30 avril 1999, il le nomma «sinistre» des Affaires étrangères. Quelle connerie!
Voici quelques faits. Invité chez une autorité marocaine, Mohamed Elamine Souef avait tellement mangé qu’il avait eu une diarrhée qui a duré une semaine. Lors de l’invitation qui avait suivi, il avait passé son temps à aller aux toilettes. On en parle encore dans la bonne société de Rabat. 2.- Un jour, il rentre aux Comores et dit à son cousin, le poète de Dieu, que le Roi Mohammed VI du Maroc allait le recevoir. Une délégation comorienne partit à Rabat pour préparer le voyage. Sur place, elle apprit qu’aucune visite n’était programmée pour le satrape de Mitsoudjé. Une autre fois, le même Mohamed Elamine Souef arriva à Rabat sans invitation. Il voulait voir Mohamed Benaïssa, le ministre des Affaires étrangères. Impossible: il est à l’étranger. Et Taïb Fassi Fihri, le ministre délégué aux Affaires étrangères? Il est aussi à l’étranger. Il finit sa visite bidon auprès du ministre de la Santé, à qui il n’avait rien à dire.
Le voici en compagnie du fugitif international Hamada Madi Boléro – qui relate la scène – au siège de l’ONU. C’est le fugitif international Hamada Madi Boléro qui doit présider la séance de travail. Mohamed Elamine Souef tomba à genoux devant lui, le supplia de le laisser diriger les travaux. Il pleurait, le bougre. Malgré sa haine envers toute l’humanité, le fugitif international Hamada Madi Boléro eut pitié de lui et accéda à sa demande de gros bébé. Et là, «le diplomate de formation et de carrière», qui ne sait pas qu’à l’ONU, il y a des dizaines d’interprètes, se mit à inviter en français, arabe et anglais les diplomates à prendre la parole. Il se définit aussi comme «polyglotte». Les diplomates présents pleuraient de colère, effarés.
Mohamed Elamine Souef est ridicule. Il est le seul ancien chef de la diplomatie qui avait accepté d’être nommé chef d’un bureau de l’ONU à la campagne, soit au Darfour (Soudan), soit à Gao (Mali). C’est un poste subalterne. Par contre, il aurait pu devenir représentant du secrétaire général de l’ONU dans un pays donné. L’un de mes anciens Professeurs d’Histoire des Relations internationales avait été représentant permanent du Maroc à l’ONU, ministre et Recteur de l’Université de Casablanca. Il avait été nommé Représentant du secrétaire général de l’ONU au Burundi; il avait décliné l’offre. Un Mohamed Elamine Souef aurait tué père et mère pour une telle nomination. Et puis, on peut lui pardonner beaucoup de conneries, mais pas ses badges sur son cou de taureau, là où tout le monde connaît tout le monde. Il aime les badges parce qu’il en voit dans les films, mais tout de même. Il se fourvoie en comparant Mayotte à une boutique dont la France doit «rendre les clés». Quelle horreur! Quelle foutaise!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 3 mars 2020.
