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Soilih Mohamed Soilihi refuse de mâcher ses mots

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Soilih Mohamed Soilihi refuse de mâcher ses mots

À la Réunion, il a appelé la dictature par son vrai nom

Par ARM

       On connaît le mot de Pierre Vérin, qui a beaucoup travaillé sur les Comores: «Les diplomates ne s’indignent jamais, ils s’étonnent seulement»: Pierre Vérin: Les Comores, Karthala, Collection «Méridiens», Paris, 1994, p. 191.

Eh bien, maintenant qu’il n’est plus Ambassadeur des Comores à l’ONU et aux États-Unis, Soilih Mohamed Soilihi ne s’étonne plus; il s’indigne ouvertement, publiquement, sur la place publique mondiale. Ce «glissement sémantique» est très significatif parce que Soilih Mohamed Soilihi connaît les subtilités de la diplomatie du bout des ongles, mais n’est plus astreint aux impératifs terminologiques de cette diplomatie. À la tête d’une délégation de l’opposition ayant sillonné l’océan Indien, il a fait une sortie médiatique pétaradante et donc remarquée du côté de Saint-Denis de la Réunion, appelant la dictature par son nom lors d’une interview de belle facture accordée au Quotidien de la Réunion le dimanche 12 janvier 2020, désignant d’emblée le coupable: «Azali n’est pas la solution mais le problème».

       Continuant sur cette belle lancée, il accuse le dictateur fou de Mitsoudjé par des mots dénués de toute ambiguïté: «Azali Assoumani exerce un pouvoir dictatorial», «ces droits sont aujourd’hui bafoués dans mon pays, où les gens qui manifestent sont emprisonnés, où les journalistes sont emprisonnés parce qu’ils ne plaisent pas au pouvoir», «au-delà du boycott de la mascarade électorale qui s’annonce, avec une Commission électorale, une Cour suprême et une armée vouées à un seul homme, nous allons entrer dans une phase de confrontation. Nous espérons un soulèvement populaire pour que cette dictature soit renversée», «les gens ont peur aux Comores, où on vous emprisonne pour rien», «c’est un système clanique qui dirige aujourd’hui les Comores», etc.

Pour Soilih Mohamed Soilihi, il ne fait pas de doute: les Comores doivent être libérées de la dictature étouffante du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 15 janvier 2020.


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