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Nos démocrates au Temple européen de la Démocratie

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Nos démocrates au Temple européen de la Démocratie

La visite historique de Comoriens au Parlement européen

Par ARM

       Ils l’ont donc fait. Remarquez le «donc». Ce «donc» en début de texte, alors que rien n’a été écrit, a son sens. Qu’on se le dise! Il est employé à dessein pour signifier que la chose était attendue. Cela fait quelques jours que, avec des airs de conspirateur, l’Ambassadeur Soilih Mohamed Soilihi s’activait dans une discrétion de bon aloi pour l’accueil d’opposants comoriens au Parlement européen, à Strasbourg, et il tenait à ce que, dans un premier temps, cette visite historique ne fasse pas l’objet d’indiscrétions. La visite a «donc» eu lieu ce mercredi 27 novembre 2019. Les Comoriens présents ont scandé des «Azali! Assassin!». C’est la première fois que le nom d’un dirigeant comorien a été maudit devant le Parlement européen, le Temple européen de la Démocratie.

Pourtant, les citoyens comoriens ont l’habitude d’étaler les problèmes de leur pays devant les chancelleries, mais toujours pour rechercher une solution à une crise ponctuelle. Cette fois-ci, les démocrates ne cherchaient pas une solution face à un dictateur qui ne négocie jamais, mais une oreille internationale attentive pour faire état des deuils causés aux Comores par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Les démocrates comoriens ont pu défiler devant le Parlement européen en dénonçant la dérive oppressive et répressive de la dictature de Mitsoudjé, et ont été reçus par les Députés Michèle Rivasi et Sébastien Barles, qui parlent de «dérive dictatoriale», et d’«atteintes aux libertés», d’une «demande de résolution» et d’une nécessité d’«alerter la délégation ACP», Afrique, Caraïbes et Pacifique. Il est vrai que, dans sa lutte contre la dictature villageoise de Mitsoudjé, le peuple comorien est abandonné par la communauté internationale. Mais, il se trouve encore des démocrates étrangers pour se soucier des Comoriens, pendant qu’à Paris, du 2 au 3 décembre 2019, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri va demander à ses complices de la communauté internationale sa prime de non-organisation d’élections, d’assassinat, d’emprisonnement d’innocents et d’envoi à l’exil de milliers de Comoriens l’année la plus répressive et la plus oppressive de toute l’Histoire de leur pays, transformant la période pourrie et sanglante des mercenaires en simple parenthèse de malentendus.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 28 novembre 2019.


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