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Farouata détruit les maisons du créancier de sa maman

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Farouata détruit les maisons du créancier de sa maman

Comme son maître Assoumani Azali, elle détruit les maisons

Par ARM

       Elle s’appelle donc la Farouata et non la Faourata. C’est toujours ça de pris. Passons.

Dans ses Mémoires publiés à titre posthume, le Président Saïd Mohamed Djohar a écrit: «Antérieurement, des parcelles des domaines publics ont été vendues illicitement à des particuliers par les préfectures et le gouvernorat de Ngazidja. Ces acheteurs, pour la plupart commerçants et fonctionnaires, y ont construit des magasins ou des villas. Azali donna l’ordre de raser tout bâtiment de particuliers construit sur un domaine public, sans chercher à comprendre comment le terrain avait été acquis par le nouveau propriétaire. Les bulldozers démolirent aveuglément ces constructions. Et la cote d’Azali s’effondra au point qu’il reçut le sobriquet d’“Azali mpouwa gnoumba” (Azali, le démolisseur de maisons). Et sa chute commença graduellement mais inexorablement. À son passage, les gens n’avaient plus peur de le chahuter par son nouveau surnom. L’Accord-cadre de Fomboni lui redonna un certain prestige à l’extérieur. Mais à l’intérieur du pays, il était plombé par un mécontentement croissant. L’Union des Comores, qui remplaça la République, fut dénoncée par une bonne partie du peuple»: Saïd Mohamed Djohar: Mémoires du Président des Comores. Quelques vérités qui ne sauraient mourir, L’Harmattan, Paris, 2012, pp. 338-339.

Eh bien, la Farouata imite son maître. Mais, elle ne détruit pas des maisons construites sur le domaine public, mais celles d’Ali Mohamed Hassan Mnémoi, le créancier de sa famille. Il cite des noms, Ali Mohamed Hassan Mnémoi: celui de la mère de la Farouata, celui son oncle, celui de sa sœur Anziza Mouhidine, celui de son frère Mouhidine. Ali Mohamed Hassan Mnémoi a grandi avec les gens de la famille de la Farouata. Il vivait en France. Il leur a logiquement fait confiance. Il leur envoyait de France des marchandises, et ces gens-là ont fait main basse sur ces biens. Cette triste affaire a commencé en 1995. La famille de la Farouata a détourné des sommes colossales du pauvre Ali Mohamed Hassan Mnémoi.

Ali Mohamed Hassan Mnémoi n’a pas traîné dans la boue ces gens-là. Ces derniers ont décidé de l’indemniser par des parcelles de terre, dont l’une se trouve à Chezani-Mboinkou. Or, sans crier gare, sans un jugement dument rendu même par l’abominable Tribunal pourri de Moroni, la Farouata a dépêché sur les terres appartenant désormais à Ali Mohamed Hassan Mnémoi des gendarmes qui ont détruit les trois maisons et une partie de la récolte.

Par contre, Ali Mohamed Hassan Mnémoi produit des documents administratifs et judiciaires, dont des reconnaissances de dettes établies par la famille de la Farouata en sa faveur, des jugements rendus par le Tribunal de Moroni, des titres de propriété après immatriculation des parcelles de terre. Après des remboursements, la famille de la Farouata devait encore à Ali Mohamed Hassan Mnémoi 11 millions de francs comoriens, soit 22.000 euros, une fortune à l’échelle des Comores. La Farouata n’a pas compris le sens du proverbe: «Quand on est dénudé, on s’assied pour cacher sa nudité». En s’attaquant salement et injustement à Ali Mohamed Hassan Mnémoi, elle s’affiche en dictatrice capricieuse et bête, et apprend au monde entier que sa famille a détourné les biens d’autrui et est insolvable. Elle adhère à la CRC à 2.000 euros, mais ne paie pas les dettes de sa famille. La dictature de Mitsoudjé vient de commettre un nouvel abus de pouvoir, qui l’enfonce dans le mépris auquel le vouent tous les Comoriens. Que la Farouata lise et comprenne ces versets du Coran:

«Toute autorisation de se défendre est donnée à ceux qui ont été attaqués parce qu’ils ont été injustement opprimés. – Dieu est puissant pour les secourir – et à ceux qui sont chassés injustement de leurs maisons pour avoir dit seulement “Notre Seigneur est Dieu!ˮ […]» (XXII, Le Pèlerinage, 40).

«[…]. Dieu vous interdit seulement de prendre pour patrons ceux qui vous combattent à cause de votre foi; ceux qui vous expulsent de vos maisons et ceux qui participent à cette expulsion» (LX, L’Épreuve, 7-8-9).

       Mais, dans une dictature, l’opprimé s’en remet toujours à Dieu. Ali Mohamed Hassan Mnémoi s’en remet tellement à Dieu qu’à la fin de ses explications, il rit, mais sans rire. Ce semblant de sourire aura des conséquences désastreuses sur la Farouata un jour.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 21 octobre 2019.


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