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Combattre à mort Assoumani Azali, mais honnêtement

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Combattre à mort Assoumani Azali, mais honnêtement

Le piratage de sa vidéo n’est pas la meilleure des stratégies

Par ARM

     Ce vendredi 27 septembre 2019, une vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux des Comores. Elle dure 17 secondes, et met en scène le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». On y voit et entend le dictateur fou de Mitsoudjé, du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, présenter des «Félicitations» au gouvernement et au peuple français à l’occasion de la mort, survenue le jeudi 26 septembre 2019, de l’ancien Président Jacques Chirac. Cette vidéo est un scandale. Mais, il faut savoir analyser les images et les sons. Il a donc fallu étudier la vidéo officielle de l’ONU sur le discours entier du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Le mot «Félicitations» n’y est pas. On y retrouve «Condoléances».

Deux choses sont possibles. Soit la vidéo sur laquelle il est question de «Condoléances» procède d’une correction du discours par montage, soit la vidéo faisant état de «Félicitations» résulte d’un montage effectué dans le but de nuire. Un examen approfondi et comparatif des 2 vidéos permet de noter que, dans la vidéo des «Félicitations», quand le mot «Félicitations» est prononcé, on passe brusquement à un gros plan. Le trucage du son est très réussi, mais celui de l’image est un échec. Donc, par ce montage, un bon patriote, qui déteste à mort et à raison le dictateur fou de Mitsoudjé a voulu faire ridiculiser cet hurluberlu.

Le tyran de Mitsoudjé a corrompu certains sites Internet et blogs pour qu’ils travaillent contre l’opposition et pour sa satrapie villageoise, moyennant de l’argent. De même, certains «opposants» défendent les intérêts crapuleux du dictateur & Co. Votre site préféré n’a jamais été et ne sera jamais mêlé à une telle infamie. Il n’a jamais été complaisant envers le dictateur fou et son entourage. Il est le média le plus virulent envers la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé.

Pourtant, il rejette le trucage comme moyen de lutte contre le voyou fou de Mitsoudjé. Les vrais patriotes n’ont nullement besoin de combattre ce voyou par des méthodes de voyou. Les moyens légaux, politiques et armés existent pour lutter contre lui. Il ne faut pas se rabaisser à son niveau. Il ne faut pas recourir aux méthodes de voyous qu’affectionne le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri; il faut le combattre par le Droit, la vérité, la justice et les armes. On ne remporte jamais des victoires décisives en mentant. Cela étant, il serait contreproductif de privilégier les méthodes d’un criminel pour combattre un criminel. En plus, il ne fallait pas instrumentaliser la mort du Président Jacques Chirac même contre un dictateur inculte et borné, surtout d’une manière aussi maladroite. Ce n’est pas bien.

La communication officielle a été très mal gérée. En effet, à l’annonce de ce décès, il aurait fallu que les Comores publient immédiatement un communiqué. Cela a été fait sur le tard, et Mohamed Elamine Souef, étrange ministre des Affaires qui lui sont étrangères, n’y a commis que des bourdes: Jacques Chirac «entretenait avec l’Afrique une relation quasi-filiale». Question: c’est l’ancien Président qui était le quasi-fils de l’Afrique, ou c’est l’Afrique qui était le quasi-fils de Jacques Chirac? Alors que Mohamed Elamine Souef a un «chargé de communication» et un «chargé de presse» (!), il parle de l’opposition de Jacques Chirac à «la Guerre du Golfe, au début des années 90», alors que cette guerre a eu lieu en 2003. Assimiler cette guerre à la «position officielle de l’Occident» relève de l’ignorance et de l’amalgame conduisant certains à parler de «guerre de civilisations» et de «croisades». En la matière, la faute commise par Mohamed Elamine Souef est criminelle.

Mais, ne nous étonnons de rien. En 2005, le Président Jacques Chirac avait clairement signifié à la brute galonnée son opposition à son projet d’arrêt de la présidence tournante en 2006, pour rester à Bête-Salam à mort. Maintenant, la dictature familiale de Mitsoudjé se venge sur un mort. C’est indigne. Pour avoir été reçu à Paris en 2005 afin d’apprendre qu’il ne pouvait rester à Bête-Salam au-delà du 26 mai 2006, le soudard de Mitsoudjé prétend crânement et mensongèrement que le Président Jacques Chirac était son ami. Quelle bêtise! Quel chef d’État étranger serait fier d’être son ami? Et pourquoi cette tardive réaction après l’annonce du décès d’un chef d’État très chaleureux, ayant une réelle fibre africaine et une remarquable politique arabe? Jacques Chirac était un leader mondial. Paix à son âme.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Samedi 28 septembre 2019.


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