Ahmed Ben Saïd Jaffar Baba et les 40 voleurs

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Ahmed Ben Saïd Jaffar Baba et les 40 voleurs

Le milliardaire nourri et engraissé par l’argent sale

Par ARM

       Il s’appelle Ahmed Ben Saïd Jaffar Baba. C’était un Comorien comme il y en a tant et tant. C’était un garçon fade, insipide, banal, anonyme, soporifique et ronronnant. Il l’est resté d’ailleurs. Lors de l’élection présidentielle de 2006, il avait ostensiblement tourné le dos au candidat Ahmed Sambi. Pourtant, ce dernier, une fois élu à la Présidence de la République, le tira du ruisseau et de l’insignifiance, et lui confia un important ministère de souveraineté, celui des Relations extérieures. Mais, dès que le mandat de son mentor prit fin le 26 mai 2011, il se mit à lui planter des haches sur le dos. Un beau jour de 2018, le dictateur fou de Mitsoudjé le nomma Directeur de l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC), «l’odieux-visuel» public. Avant cette nomination alambiquée, il s’était fait une spécialité: rire comme une grenouille et applaudir à tout rompre quand Ambari Darouèche, la première épouse du dictateur fou de Mitsoudjé, insulte les Comoriens, dont Ahmed Sambi.

Le 13 juin 2019, il est redevenu ministre. Il est prétendument ministre des Postes, des Télécommunications, de l’Économie numérique, chargé de l’Information (Au secours!). Ce que le communiqué annonçant la nomination des nouveaux pèlerins gouvernementaux ne dit pas, c’est que, Ahmed Ben Saïd Jaffar Baba est un garçon immensément riche. Il est très, très riche. Il aime trop l’argent, et c’est pourquoi il est très apprécié par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Sans être titulaire d’un diplôme qui ressemble de près ou de loin à un Doctorat, Ahmed Ben Saïd Jaffar Baba est enseignant à l’Université des Comores (UDC). Rien que ça! Après sa nomination à la Direction de l’ORTC, Môssieur avait continué à enseigner à l’antenne de l’UDC à Anjouan. Et là, tenez-vous bien, toutes les semaines, il allait à Anjouan pour donner des cours, mais aux frais de l’ORTC. Oui, depuis plus d’une année, toutes les semaines, il se rendait, tous frais payés, à Anjouan. C’est gravissime. Il inventait, très régulièrement, des missions pour la France avec des indemnités kilométriques de déplacement.

Pour couronner le tout, il a fait louer sa propre voiture 4X4 Hyundai Tucson à l’ORTC. C’est du vol caractérisé. Au lieu de disposer d’une voiture de fonctions, il a préféré faire louer sa voiture et ce, depuis plus d’un an, à 35.000 francs comoriens (70 euros) par jour. Soit 35.000 francs X 365 jours = 12.775.000 francs comoriens, soit 24.000 euros, une fortune à l’échelle des Comores. Il s’agit d’argent sale, entièrement illégal, un pactole qui s’ajoute à son salaire, à ses fausses indemnités kilométriques et autres avantages gonflés par les surfacturations les plus farfelues, les plus insensées, les plus indécentes et les plus malsaines.

Il est milliardaire, plusieurs fois milliardaire. Et, ce n’est pas fini. En effet, il est l’associé de Saïd Wadaane, propriétaire de Sawaprix. En effet, il est de notoriété publique qu’Ahmed Ben Saïd Jaffar Baba est associé de Saïd Wadaane dans ses activités commerciales. Le Tout-Moroni dit d’ailleurs que quand il s’oblige de temps à autre à faire la prière, c’est uniquement pour aller demander un service très spécial à Dieu: «Dieu, dis-moi ce que je dois faire de tout cet argent».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 17 juin 2019.


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