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L’Ambassadeur d’Arabie Saoudite méprise les Comores

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L’Ambassadeur d’Arabie Saoudite méprise les Comores

Mouigni Baraka ira-t-il rejoindre ses Députés corrompus?

Par ARM

      Dans sa fameuse chanson «Les Trompettes de la renommée», Georges Brassens dit: «Le crime pédérastique aujourd’hui ne paie plus». Mort le 29 octobre 1981, Georges Brassens n’a pas vu le monde évoluer dans un sens différent de celui qu’il a connu. Aujourd’hui, le crime pédérastique paie.

Aujourd’hui, le crime pédérastique paie tellement bien que Mohamed Youssouf, journaliste au quotidien gouvernemental Al-Watwan dit Al-WawaCelui qui pique», «fait piquer» ou «fait démanger»), va être récompensé «pour services rendus» à la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Il va être nommé au service de communication de Bête-Salam. Aux côtés du bandit et trabendiste de visas Schengen Saïd Ahmed Saïd Ali, le beau gosse de Ntsoudjini et descendant direct de William Shakespeare (qui a écrit Othello et Roméo et Juliette sous le cocotier et l’arbre à pain de ses ancêtres, à Ntsoudjini) et du fou furieux Mohamed Abdou Mbechezi, il va s’occuper de la communication du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». C’est émouvant. Il ne reste plus qu’à présenter les félicitations les plus attristées à Mohamed Youssouf. Entre le shakespearien et brigand des grands chemins Saïd Ahmed Saïd Ali et le fada Mohamed Abdou Mbechezi, il sera en de très bonnes mains.

Cette nomination tombe à point nommé, juste au moment où les petits partis sans élus, ni électeurs, qui disent soutenir le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri ont été reçus, à Bête-Salam cette semaine même dans une théâtralité entièrement bouffonne. Il y a bouffonnerie et théâtralité parce que le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri leur a demandé de continuer à le soutenir et que le remaniement ministériel aura lieu juste après le référendum constitutionnel qui fera de lui le Président «à l’horizon 2030». Traduit du langage crapuleux de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, cela signifie que les cocus des partis sans existence électorale vont soutenir le dictateur, l’aider à réaliser son but anticonstitutionnel, mais après le référendum, ils devront retourner vivre de RSA et de kebab en France.

Cependant, certains, comme Hassan Harouna, ne l’entendent pas de cette oreille, et la rupture est presque consommée avec la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. La petite bande regroupée autour de mon grand frère Hamada Abdallah, ancien ministre, et de mon ami Achirafi Saïd Hachim broie du noir. Cette bande de joyeux drilles a pactisé avec le diable, mais ses membres ont commencé à vendre de la banane de Martinique en région parisienne, après avoir compris que les postes ministériels promis ne seraient jamais attribués. C’est la fin des haricots pour de tristes sires aux ambitions démesurées.

Pendant que les chefs des partis politiques de poche font dans la pleurnicherie larmoyante en région parisienne et ailleurs, il est un homme qui pisse, vomit et crache chaque jour sur les Comoriens, en croyant que les pétrodollars de son pays lui donnent tous les droits sur la misère des Comores. Cet homme a un nom, un visage et un titre officiel. Il s’appelle Hamad Muhamad Al-Hadjiri et est l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite aux Comores. Un proconsul.

Aux Comores, Hamad Muhamad Al-Hadjiri se comporte en proconsul méprisant, arrogant et narcissique, que bientôt tous les Comoriens vont devoir détester, haïr et dédaigner. Il se mêle trop des affaires nationales des Comoriens. Actuellement, il s’emploie très activement à diviser l’opposition comorienne pour le compte de son chaouch, le bambochard Assoumani Azali Boinaheri, dont on vient de signaler une nouvelle chute brutale par terre. Cette immixtion inconsidérée du proconsul du Hedjaz dans les affaires intérieures comoriennes doit être considérée comme un casus belli. Ce chef de canton s’est même permis de se rendre dans la résidence de certains opposants pour exiger une soumission inconditionnelle à la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé.

Même la France, le partenaire stratégique, présente aux Comores depuis au moins 1841, évite de se mêler des affaires des Comores de manière aussi vulgaire et ostentatoire. Le proconsul du Hedjaz aux Comores se comporte en Préfet ou chef de canton de son Royaume dans un pays nouvellement conquis. C’est scandaleux. Les Comoriens doivent lire collectivement et publiquement l’article du magazine Jeune Afrique sur le rôle néfaste joué par l’Arabie Saoudite en Afrique.

Nous devons rappeler au proconsul Hamad Muhamad Al-Hadjiri l’article 41 alinéa 1er de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques: «Sans préjudice de leurs privilèges et immunités, toutes les personnes qui bénéficient de ces privilèges et immunités ont le devoir de respecter les lois et règlements de l’État accréditaire. Elles ont également le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de cet État».

Malheureusement, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, dont des Députés ont été corrompus par les pétrodollars saoudiens remis à Bête-Salam, risque de se désolidariser de l’opposition s’il n’est pas désigné chef de celle-ci. Tous les autres opposants lui demandent de se calmer. Tous les opposants, sans exception, soutiennent que c’est à Mohamed Ali Soilihi que revient cette fonction, qui demande quand même du leadership et une reconnaissance unanime. Mouigni Baraka Saïd Soilihi, qui peut être déroutant et insaisissable, a en face de lui tous les autres membres de l’opposition, qui lui répètent à l’envi que la décision de désigner Mohamed Ali Soilihi comme chef est irréversible. Mouigni Baraka Saïd Soilihi risque d’affaiblir l’opposition s’il s’obstine à ne pas revoir ses ambitions à la baisse.

Au moment où ses Députés affichent leur corruptibilité et leur légèreté, Mouigni Baraka Saïd Soilihi va poignarder la République sur le dos s’il se fait sensible aux chants de sirènes du Hedjaz et se laisse corrompre par le proconsul Hamad Muhamad Al-Hadjiri, que les Comoriens devront chasser de leur pays.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 9 mars 2018.


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