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Bellou Magochi se paie la belle Hyundai flambant neuve

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Bellou Magochi se paie la belle Hyundai flambant neuve

Il la cache à Foumbouni, la ville natale qu’il méprise et snobe

Par ARM

      On l’appelle Bellou. Les connaisseurs et les initiés l’appellent Bellou Magochi. «Magochi» signifie en comorien «Chaussures». Bellou Magochi a hérité de cette horreur horrible et horrifiante dès qu’on constata qu’il portait la chaussure droite au pied gauche, et la chaussure gauche au pied droit. Le reste, on le connaît: il s’habille toujours mal comme un cancrelat, même quand sa sœur vivant en région parisienne lui fit parvenir une valise de vêtements. Fatalistes et désabusés, les Foumbouniens ne se font aucune illusion sur lui, et cela, depuis qu’il travaillait sur le Projet Cocotier, dont il était le chargé de dératisation. Les bonnes âmes n’avaient pas tardé à se rendre compte que partout où sévissait Bellou Magochi, au lieu de maigrir et de périr, les rats grossissaient comme des autobus et des camions.

 

      En janvier 2001, à Rabat, au Maroc, il me disait sur le ton arrogant de celui qui a bien appris sa leçon et qui a besoin de faire de la provocation: «De toute façon, le seul politicien mohélien digne d’être nommé Premier ministre est Hamada Madi Boléro. En dehors de lui, il n’y a personne». Le fugitif international Hamada Madi Boléro va sauter de joie, le serrer contre son cœur ravagé par la méchanceté et la malveillance, mais pas les vrais Mohéliens.

Quelques années plus tard, Bellou Magochi allait s’illustrer de la plus lugubre des manières. En effet, quand il arriva au pouvoir le 26 mai 2006, Ahmed Sambi avait dit qu’il aurait été criminel de laisser impunis certains crimes commis par certains des voleurs du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». C’est ainsi que le fugitif international Hamada Madi Boléro, auteur d’un vol d’une table basse de l’administration, se retrouva en prison avant que Maître Fahmi Saïd Ibrahim ne le sauve du déshonneur. D’autres voleurs de la junte militaire le suivirent en prison.

Pour sa part, Idaroussi Hamadi, neveu du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri et surnommé «Tonton-m’a-dit», atterrit en prison pour vol aggravé d’argent et de matériel au ministère de la Production. Toute honte bue, Bellou Magochi se présenta au Tribunal de Moroni et fournit à «Tonton-m’a-dit» le plus grand faux témoignage de tous les temps. Le petit épicier aigri de Mitsoudjé bénéficia d’une libération «provisoire» depuis… C’est François Charles-Roux qui a eu ce mot d’anthologie: «Officiellement provisoire, mais ne comportant pas de terme défini, donc bénéficiant de cette vertu du provisoire, qui est de durer»: François Charles-Roux: Souvenirs diplomatiques d’un âge révolu, Fayard, Paris, 1956, pp. 177-178.

Quand le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri atterrit à Bête-Salam le 26 mai 2016 dans les conditions anticonstitutionnelles, ignominieuses, malsaines, indécentes et indignes que le monde entier connaît, Bellou Magochi hérita du poste de Directeur de Cabinet à Bête-Salam chargé de la Défense. Ce fut un cadeau de son pote Monsieur Neveu dit «Tonton-m’a-dit», en souvenir du fameux faux témoignage. Même dans les rangs de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), ce fut un énorme scandale, et on y dénonça un «mélange des genres incestueux, regrettable et inconvenant».

Depuis, Bellou Magochi prouva que, question vol d’argent public, il n’avait de leçons à recevoir de personne. Il est dans toutes les sales affaires: vol de l’argent des pèlerins, fausses factures, surfacturations, commissions illégales et malsaines sur le dossier des groupes électrogènes d’occasion qui ont été présentés aux Comoriens comme neufs, distribution à sa famille et belle-famille de titres de transport pour le pèlerinage en lieu et place des soldats…

Voilà qu’à l’heure qu’il est, Bellou Magochi est tellement riche qu’il vient d’acheter une petite merveille: une belle Hyundai qui a coûté 36.000 euros, soit 18 millions de francs comoriens, qu’il a payés rubis sur l’ongle. La belle Hyundai a été acheminée clandestinement et directement à Foumbouni, où elle a été cachée. La chose n’a pas plu à Foumbouni. Les Foumbouniens sont très en colère parce qu’ils ne supportent pas du tout l’idée honteuse de voir leur belle ville être transformée en caverne d’Ali Baba par des voleurs de la trempe de Bellou Magochi.

Les Foumbouniens sont d’autant plus en colère que Bellou Magochi les méprise et les snobe. Ils voient Bellou Magochi s’afficher partout pour insulter les Comoriens qui abhorrent et dénoncent les assises de la haine et du mépris. Ils le voient dans toutes les cérémonies de Maoulid (commémoration de naissance du Prophète Mohammed) dans les hameaux, villages et villes d’autrui, mais quand vint le tour de sa belle ville de Foumbouni, Monsieur joue la fille de l’air. Il fuit. Il boude. La chose n’a pas échappé au regard perçant des Foumbouniens, connus pour leur capacité d’observation. De ce fait, la tête de Bellou Magochi est mise à prix à Foumbouni, où il n’est pas en odeur de sainteté.

Bello Magochi est quelqu’un de foncièrement mauvais et vulgaire. Il ne se contente pas de fournir un faux témoignage à un voleur d’argent public; il est lui-même un voleur d’argent public. S’il n’avait pas volé les 18 millions de francs comoriens lui ayant servi à l’achat de sa belle Hyundai, celle-ci ne serait pas partie clandestinement du Port de Moroni à sa cachette de Foumbouni. Comme il est de Foumbouni, Saïd Larifou peut commencer à faire les essais dans la nouvelle Hyundai.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 23 décembre 2017.


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