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Dieu, créateur de toute chose, a rappelé Ferozali Dramsi

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Dieu, créateur de toute chose, a rappelé Ferozali Dramsi

Fin de l’existence terrestre d’un Comorien pieux et sincère

Par ARM

«Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint: “Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons”. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés» (Coran, II, La Vache, 155-157).

      Ce mercredi 20 décembre 2017, est tombée la douloureuse nouvelle sur la mort de Ferozali Dramsi. Ce décès est survenu dans l’hôpital parisien où il était soigné, entouré de l’amour des siens.

En cette douloureuse circonstance, ma famille et moi-même présentons nos sincères condoléances à Almas, son épouse, et à toute sa famille, priant pour que Dieu, dans Sa Miséricorde, accepte le décédé dans la demeure éternelle de la paix et illumine sa mémoire pour l’éternité.

      Ferozali Dramsi était constructeur de ponts à Mohéli, en 1968. C’est à cette occasion qu’il a fait la connaissance de mon père, dont il était le chef, le frère et l’ami. La relation solide que les deux hommes ont construite était fraternelle et transcendait toutes les barrières socioprofessionnelles. Quand, en 1985, mon père est hospitalisé à El Manrouf, c’est Almas, Madame Dramsi, qui s’en occupe comme on le fait pour un membre de sa famille. Or, au même moment, mon père avait des nièces et d’autres membres de sa famille à Moroni. C’était une relation fraternelle et respectueuse entre personnes issues de milieux socioprofessionnels très différents, mais qui avaient entre elles du respect et de la considération.

Quand je me rends à la clinique pour lui rendre visite, nous parlons du redressement économique des Comores, d’aviation civile (il avait également une formation de pilote), du Plan de Développement d’Ali Soilihi, du passage de la vie à la mort selon un philosophe dont il venait de lire le livre (je le suppliais pour changer de sujet), de la rédaction de ses Mémoires, de l’importance des statistiques pour toute économie (il avait une mémoire phénoménale pour les chiffres) et de l’intelligence pour les riches de ne jamais mépriser les pauvres.

Ferozali Dramsi aimait les Comores. Il était un homme sincère et pieux. Il aimait et respectait les autres, même quand ils étaient pauvres. C’était un homme humble, simple et fidèle en amitié, à l’aise avec le fils d’un pauvre dont il a fait la connaissance à Mohéli en 1968 comme avec un banquier.

Les funérailles de Ferozali Dramsi auront lieu ce vendredi 22 décembre 2017 à Châtenay-Malabry, en région parisienne.

«Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint: “Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons”. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés» (Coran, II, La Vache, 155-157).

© www.lemohelien.com – Jeudi 21 décembre 2017.


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