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Azali Assoumani s’assoit sur les baïonnettes au Qatar

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Azali Assoumani s’assoit sur les baïonnettes au Qatar

Sa boulimie d’argent l’entraîne lui et tout le pays en enfer

Par ARM

      Une fois n’est pas coutume. Aujourd’hui, nous allons commencer les festivités en dédiant une belle chanson au «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani. Cette chanson s’appelle «Quand on est con», et fait partie du répertoire du regretté Georges Brassens (1921-1981). Dans cette chanson d’anthologie, nous retrouvons le passage suivant, qui semble être écrit pour le soudard et inculte Azali Assoumani: «Le temps ne fait rien à l’affaire. Quand on est con, on est con! Qu’on ait 20 ans, qu’on soit grand-père. Quand on est con, on est con! Entre vous plus de controverses, cons caduques ou cons débutants. Petits cons de la dernière averse. Vieux cons des neiges d’antan. Vous les cons naissants, les cons innocents, les jeunes cons, qui, ne le niez pas, prenez les papas pour des cons. Vous les cons âgés, les cons usagés, les vieux cons, qui, confessez-le, prenez les p’tits bleus pour des cons».

      Ces paroles nous viennent à l’esprit à un moment où l’usurpateur comorien s’est lancé dans une aventure à laquelle il ne comprend rien. Voici l’histoire. L’Arabie Saoudite lui tend une valise d’argent, et le pâtissier inculte de «Bête-Salam» se jette dessus avec la voracité qui lui sied. Son excuse? Sa structure mentale ne lui permet pas de comprendre les subtilités et les secrets du Moyen-Orient. Après avoir reçu la valise de pétrodollars, il a omis d’inviter l’Ambassadeur du Qatar et son homologue d’Arabie Saoudite pour leur dire ceci: «Les Comores sont un pays pauvre qui ne voudrait pencher pour aucun des deux pays au détriment de l’autre. Rendez-nous le service de ne pas nous demander de choisir, et faites en sorte de vous réconcilier au nom des intérêts de la grande Oumma islamique, sans avoir à exploiter notre pauvreté, en nous imposant des diktats». Au lieu de cela, il a fait preuve de sa violence légendaire et de sa brutalité historique: il a rompu les relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar, sans tenir compte de la sensibilité des Comoriens sur la question.

Pourtant, cet homme qui a toujours fait l’apologie de la brutalité physique, qui a toujours revendiqué son mépris envers les autres, ignore beaucoup de choses sur la crise de plus, la crise de trop qui secoue le Moyen-Orient. La brouille diplomatique entre le Qatar et d’autres monarchies arabes est le dernier avatar du Moyen-Orient en cours de recomposition, et elle va déstabiliser tous les pays de la région, finissant par ébranler l’Arabie Saoudite elle-même. Le pâtissier Azali Assoumani ne connaît rien des ambitions du fils de Roi Salmane Ibn Abdelaziz Al-Saoud d’Arabie Saoudite, qui ne rêve que d’une seule chose: le trône sur lequel est assis son père. Or, il doit affronter Mohamed Bin Nayef, le prince héritier, qui a été désigné en remplacement de lui-même. Que faire alors? Il lui faut une «victoire» quelconque, même contre du sable. Pour lui, c’est la seule façon de déclasser le prince héritier, son ennemi juré. Déjà, il a tenté le coup avec la guerre du Yémen, mais il a échoué. Sa collaboration avec Mohamed Bin Zaïd, le prince héritier d’Abu Dhabi, qui déteste également le Prince héritier d’Arabie Saoudite, est un immense échec encore en cours.

Le soudard de «Bête-Salam» ignore tout ça. Après avoir rompu les relations officielles entre les Comores et le Qatar, pays qui n’a causé aucun tort aux Comores, il a essuyé le mépris de l’Ambassadeur du Qatar à Moroni. Pendant qu’il se met à compter ses beaux pétrodollars, les diplomates comoriens en poste au Qatar ont été sommés de déguerpir dans les 48 heures. Mais, ils n’ont pas un sou. Ils ont dû passer par le Koweït, en empruntant la route. Humiliation suprême, le «saigneur» Azali Assoumani n’a même pas daigné prendre quelques pétrodollars de la valise qui lui vient d’Arabie Saoudite pour rapatrier les diplomates perdus dans les sables d’Arabie. Quelle honte! Le Qatar a dû payer les billets à ces gens pour qu’ils aillent attendre sagement au Koweït leur rapatriement vers les Comores. La honte!

Pourtant, il y a un motif de fierté nationale chez les Comoriens. Le premier vient de l’ancien Président Ahmed Sambi, qui a su se comporter de la façon la plus noble dans cette crise, en condamnant sans amphibologie la rupture des relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar, n’en déplaise au Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane et à d’autres avaleurs de feu. Le deuxième est que les autorités et le peuple du Qatar savent que les Comoriens désapprouvent le dictateur de «Bête-Salam», et cela a été constaté à la suite des manifestations de rue dont le retentissement a été constaté jusqu’au Moyen-Orient. Même l’interdiction à Anjouan d’une manifestation de soutien au Qatar y est connue. Un grand journal du Qatar (Cf. Infra) a même écrit un article pour remercier le peuple comorien pour son soutien à ce pays dont le chef d’État a foulé le sol comorien, alors que les donneurs d’ordres ne le feront jamais, par mépris pour les Comoriens.

D’ailleurs, chose qui ne trompe pas, la symbiose qui existe entre Ahmed Sambi et le peuple comorien sur cette affaire malheureuse est tellement réelle que le «ventriote» Azali Assoumani s’était cru obligé de se rendre à Anjouan pour aller demander à ses partisans de proférer des injures insensées envers l’ancien Président. Ce qui trahit son ignorance, son inculture, l’absence totale chez lui de toute forme de savoir-vivre et de sang-froid. Il vient de perdre une occasion de plus de prouver qu’il ne peut pas continuer de régner dans la violence et la brutalité. En homme violent et habitué à mépriser les autres, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani ne veut toujours pas admettre qu’«on peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s’asseoir dessus». Sa propension à s’asseoir sur des baïonnettes se répercute sur son cerveau englué dans un enrichissement qui le pousse à chercher l’argent même dans la fange.

Le problème qui se pose aujourd’hui, c’est que, du fait de sa boulimie d’argent facile, il entraîne tout un pays dans le désordre et le déshonneur. Même la Somalie, pays sans État depuis 1990, s’est comportée de manière plus honorable dans cette crise que les Comores. L’usurpateur de Moroni pourra sans doute nommer son fils Loukman, surnommé Monsieur Fils, ministre des Affaires étranges qui lui sont étrangères afin de mieux étoffer le bas de laine de la famille, après ce que cette famille prédatrice fait au siège de telle banque dont elle est actionnaire à Moroni.

En tout état de cause, et comme l’a si bien chanté Georges Brassens, «quand on est con, on est con!».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 18 juin 2017.


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