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Azali Assoumani porte malheur à ses bienfaiteurs

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Azali Assoumani porte malheur à ses bienfaiteurs

Il fait tomber un à un tous ceux qui l’ont fait usurpateur

Par ARM

     Né en 1621, Jean de la Fontaine est mort en 1695 à… Neuilly-sur-Seine, exactement là où le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani sera chassé d’un hôtel des siècles plus tard, en octobre 2016. Ce qui est remarquable chez Jean de la Fontaine, c’est qu’il a parlé de l’usurpateur de Moroni des siècles avant sa naissance. On le découvre en lisant ou relisant la fable «La Lice et sa compagne»:

«Ce qu’on donne aux méchants, toujours on le regrette.

Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête,

Il faut que l’on en vienne aux coups;

Il faut plaider, il faut combattre:

Laissez-leur prendre un pied chez vous,

Ils en auront bientôt pris quatre».

     C’est ce que le monde entier constate aujourd’hui dans le cas du «décasé» de Neuilly-sur-Seine. Ce que ses bienfaiteurs de la fraude d’avril et mai 2016 lui ont donné, aujourd’hui, ils le regrettent, et s’ils veulent récupérer leur «», «il faut que l’on en vienne aux coups; il faut plaider, il faut combattre». Quand Ikililou Dhoinine a eu le malheur de le laisser «prendre pied chez lui», «il en a bientôt pris quatre». On se souvient de l’époque où il disait: «Je quémande auprès d’Ikililou Dhoinine pour retourner à la Présidence de la République, et je n’ai pas honte de le dire». Aujourd’hui, il terrorise Ikililou Dhoinine et ses Mohéliens de Beït-Salam. Hormis le fugitif international Hamada Madi Boléro, les Mohéliens de Beït-Salam regrettent tous d’avoir été fanatisés par un discours de haine bestiale qui a conduit à l’adoubement d’un dirigeant qui avait quitté Beït-Salam le 26 mai 2006 sous les huées et les injures de la population, après avoir ruiné les Comores. Et, les vrais malheurs ont commencé quand le putschiste Azali Assoumani a commencé à s’en prendre à ses bienfaiteurs mohéliens de Beït-Salam et à leurs proches.

     C’est ainsi que le jour même de son intronisation, la propre sœur d’Ikililou Dhoinine a été chassée de son logement de fonctions à Moroni. Peu de temps après, ce fut le tour de l’une des amies de Mme Ikililou Dhoinine, longtemps cadre supérieur de la Douane comorienne. Au même moment, les deux sœurs de Mme Ikililou Dhoinine étaient chassées de Comores Télécom, juste après l’emprisonnement sans le moindre jugement du mari de leur sœur. Saïd Bouhtane Chamassi, nommé Directeur général de Comores Télécom en septembre 2015 par les Mohéliens de Beït-Salam, avait remis aux partisans du «pouvoiriste» polygame à Mohéli un sac de 100 millions de francs comoriens (200.000 euros), avant de faire des gâteries à ceux de Grande-Comore. «Bon Prince», le putschiste lui avait fait la promesse de ne pas le déraciner avant décembre 2016, mais s’arrangea pour le virer sec au lendemain de son intronisation sans gloire. Aujourd’hui, l’ancien Mohélien de Beït-Salam se terre en France, la peur au ventre.

     Par ailleurs, avant même que la Cour constitutionnelle ne se noie dans la fange le dimanche 15 mai 2016, le vendredi 13 mai, le «pouvoiriste» polygame était de passage à Mohéli. Qui l’accueillait à l’aéroport de Bandar-Es-Salam? La toute-puissante ministre Sitti Kassim, l’amie de la Première Dame de l’époque, elle qui jurait à Hadjambou quelques jours plus tôt que son candidat était Mohamed Ali Soilihi. Dès le retour du putschiste à Beït-Salam, Sitti Kassim recevait un chiffon scélérat et absolument anticonstitutionnel (liberté d’aller et venir) et illégal (aucune poursuite judiciaire engagée contre elle, violation de la présomption d’innocence, procédure pénale bâclée) lui interdisant toute sortie du territoire national. Chaque jour, des témoins «dignes de foi» la voient en train de fuir vers Mayotte dans une embarcation de fortune.

     Et il y a Ahmed Sambi! Oui, et il y a Ahmed Sambi, dont le seul souci est le rétablissement des relations diplomatiques entre les Comores et l’Iran. Le reste, c’est du gnangnan pour lui. Il s’en moque, mais il fallait donner le change, en faisant semblant de s’intéresser à autre chose qu’à l’Iran. L’enfant de Mutsamudu a pris l’argent de l’Iran et l’a injecté dans les manœuvres frauduleuses du putschiste, mais aujourd’hui, ce dernier a «oublié» ses promesses et ne le «calcule» même pas. Or, le propriétaire du Parti Bidoche des Consanguins et de la Consanguinité n’est pas tombé de la dernière pluie. Il sait exactement ce qui se trame. Il est au courant de toutes les petites combines scélérates entreprises par l’ancien danseur de Bumping de rue pour regrouper autour de lui de nombreux acteurs politiques avant de déclencher une bataille rangée qu’Ahmed Sambi va déclencher lui-même avant la sienne.

     Les dernières victimes de la malédiction de l’usurpateur sont les membres de la Commission nationale électorale indépendante (CÉNI). Or, la CÉNI a été hautement corrompue par les fraudeurs. Le fugitif international Hamada Madi Boléro l’a complètement pourrie à jamais. Se basant sur les normes juridiques pertinentes de la loi organique portant Code électoral, le ministre de l’Intérieur par intérim et le Président de cette Cour avaient écrit au Président de la CÉNI pour lui demander de ne pas proclamer les résultats du deuxième tour tant que tous les éléments d’information sur le scrutin n’étaient pas centralisés. Pourtant, Ahmed Mohamed Djaza, sous l’influence des Mohéliens de Beït-Salam et de leur Colonel Youssoufa Idjihadi, proclama des «résultats» dont les documents de base ne seront complétés que 18 jours après la tenue du scrutin, alors que ces documents auraient dû être transmis au plus tard dans les 24 heures qui suivent la tenue de l’élection. Aujourd’hui, le Président et d’autres membres de la Commission électorale sont en prison, sans avoir été présentés à un juge, ni avoir été condamnés. Ils sont victimes de l’arbitraire, et sans leur veulerie, cet arbitraire n’aurait jamais régné aux Comores.

     On dit que lors de la nuit des longs couteaux, le nazi en disgrâce Ernst Röhm avait proclamé: «La révolution finit toujours par manger ses propres enfants». La conspiration contre la Loi aussi… Et, ce n’est pas fini. Tous ceux qui ont pris part à la perversion du choix du peuple comorien au profit des pires des dirigeants comoriens vont en payer le prix fort, en finissant par comprendre que ceux qui s’associent pour commettre un crime finissent souvent par devenir les pires ennemis par la suite…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 14 octobre 2016.


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