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Hamada Madi Boléro, accusé de saboter les élections

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Hamada Madi Boléro, accusé de saboter les élections

Et les mauvais perdants négocient un gouvernement d’union

Par ARM

   À Moroni, la stupeur, l’incompréhension et la colère dominent le climat général ce lundi 14 mars 2016, date à laquelle devait commencer la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle. Et pour cause! Le Président Ikililou Dhoinine vient de signer un décret fixant la date d’ouverture de cette campagne électorale au jeudi 17 mars 2016. Cet homme proche du dossier est au bord d’une éruption volcanique quand il parle au téléphone: «Hamada Madi Boléro et Nourdine Abodo foutent la merde à la Présidence de la République tout simplement parce qu’ils veulent tout faire pour que le chef de l’État adoube leur ami Azali Assoumani pour le faire élire frauduleusement». Un autre enchaîne: «Hamada Madi Boléro fait la politique d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui ne veut pas de second tour du scrutin présidentiel. S’il est devenu son allié, qu’il le dise tout de suite! S’il a pris une carte du Parti Juwa qu’il le dise également. C’est quoi, ça? Il a attendu jusqu’à ce que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi et ses colistiers soient à Anjouan pour qu’il aille enfumer et induire en erreur le Président Ikililou Dhoinine, en lui disant que les Comores sont proches de l’état d’urgence et qu’elles ne sont pas en état d’organiser en temps et en heure le deuxième tour de l’élection présidentielle et celle des Gouverneurs des îles. Quand Hamada Madi Boléro dit que 20 anciens candidats sont contre l’organisation du deuxième tour du scrutin, il ment parce que la plupart de ces candidats travaillent main dans la main actuellement avec Mohamed Ali Soilihi. Qu’il nous cite les 20 candidats dont il parle! À l’heure qu’il est, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi et ses colistiers sont à la Présidence de la République pour dire au chef de l’État qu’il vient de se faire tromper de la plus honteuse des façons par Hamada Madi Boléro et que nous sommes en mesure d’organiser le deuxième tour du scrutin aux dates convenues et que c’est Hamada Madi Boléro qui est en train de plonger le pays dans un état de crise, dans un état d’urgence et dans un état de siège. À l’heure qu’il est, les partis qui soutiennent la candidature de Mohamed Ali Soilihi sont sur les dents et en réunion de crise et vont publier un mordant communiqué demain pour dénoncer les agissements malheureux, méprisables et catastrophiques de Hamada Madi Boléro auprès du Président Ikililou Dhoinine, qu’il semble avoir envoûté». C’est une reproduction de texte mot à mot, et quand celui qui exprimait sa colère parlait, on dirait que le téléphone allait exploser à l’oreille. Affaire à suivre… Très grave affaire à suivre…

   Et pendant que ces graves événements se passent, les fameux mauvais perdants du premier tour de l’élection présidentielle vivent dans leur pitoyable rêve de gouvernement d’union. Pourtant, ils ont choisi la pire des méthodes parce que les Comores ne peuvent pas se permettre de faire comme à Haïti, où le Président Michel Martelly, qui quitta le pouvoir le 7 février 2016 sans avoir organisé le deuxième tour de l’élection présidentielle et donc sans avoir de successeur sorti des urnes, et que le 26 mai 2016, le Président Ikililou Dhoinine ne pourra pas rentrer à Mohéli en laissant le vide au sommet de l’État. Le deuxième tour de l’élection va avoir lieu à la date fixée, et l’idée scélérate et criminelle que professe l’opposition depuis 2015 pour un fantomatique gouvernement d’union ne passera pas. Si ces gens haineux veulent des maroquins et des strapontins pour des postes de dame-pipi, qu’ils aillent voir le candidat qui a toutes les chances légales de devenir le prochain Président de l’Union des Comores, en l’occurrence Mohamed Ali Soilihi, et qu’ils parlent entre hommes. Ces gens-là ont commencé leurs chichis et caprices d’enfants gâtés et mal élevés depuis 2015, en ayant recours à tous les procédés pendables afin de casser le processus électoral pour devenir ministres, Directeurs, Guide suprême de la République et on ne sait trop quoi. Pourtant, ils n’auront rien parce que le deuxième tour de l’élection va avoir lieu, et les Comores auront un nouveau chef d’État dans le calme, la sérénité et de manière démocratique le 26 mai 2016. Pour le reste, il n’est pas interdit de rêvasser.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 28 février 2016.


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