La réunion criminelle d’opposants chez Mouigni Baraka
Que diable le M-17 de Mohéli allait-il faire dans cette galère?
Par ARM
Un jour, le regretté René Dumont (1904-2001) s’indigna en ces termes: «Ce que j’ai compris en 1926, au Maroc, la Banque mondiale ne l’a pas compris en 1994». C’est ce qui arrive à l’opposition comorienne face à Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, un traître notoire qui mendie auprès de la dictature de Mitsoudjé le titre de chef de l’opposition, qui dépêche publiquement et officiellement ses propres hommes de main et de bouche auprès du dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe, dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», mais au domicile duquel l’opposition se réunit ce vendredi 20 mai 2022. Quel spectacle abominable et scandaleux!
C’est honteux et criminel! Tout le monde sait que Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, est un traître à la solde du dictateur fou de Mitsoudjé. Même nous qui vivons à l’étranger le savons, mais les opposants comoriens vivant aux Comores s’en moquent. Ils se précipitent chez lui comme si leur vie en dépendait. Et comme si ce spectacle hideux n’était pas assez honteux et pathétique, voilà toute une délégation partie de Mohéli au nom du Mouvement du 17-Février pour aller se prosterner devant le même Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, chez lui, non loin de la Place Rouge, à Ntsoudjini. Heureusement, les Mohéliens luttant sérieusement contre la dictature de Mitsoudjé ont coupé tous les ponts avec le M-17, qui ne représente plus Mohéli. Qu’on se le dise! Un jour, nous réglerons nos comptes à Mférédjini, Fomboni, ou à Poteau Central, haut lieu des intrigues sociales et politiques à Djoiezi.
Qui plus est, toute honte bue, la fameuse opposition de Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, exige des Mohéliens qu’ils chassent seuls du pouvoir le dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe au nom de «La Déclaration de Djoiezi». Ce sont bien les Mohéliens, et seulement les Mohéliens, qui défendent l’Accord-cadre de Fomboni du 17 février 2001 pour la réconciliation des Comores. Pendant ce temps, les opposants grands-comoriens ayant fait allégeance au dictateur de Mitsoudjé (une écrasante majorité) se taisent et pactisent avec le dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe contre la présidence tournante, quand les Anjouanais ont laissé passer leur tour de la présidence tournante en 2021, et dansent avec le chien enragé de Mitsoudjé en contrepartie de billets de 10.000 francs comoriens.
C’est dégoûtant! Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, est l’un des pires ennemis du peuple.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 21 mai 2022.
