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Les mensonges de l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite

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Les mensonges de l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite

Le proconsul des Comores donne des tétines et biberons

Par ARM

       Le Professeur Bohout El Mellouki Riffi, une sommité mondiale de la Faculté de Droit de Rabat, au Maroc, où il enseignait jusqu’à une date récente La Pratique diplomatique et La Coopération internationale, a le sens de la formule, et a un goût particulier pour les formules explosives et charnelles. Honnête jusqu’au bout des oncles et ne craignant aucune autorité quand il sait qu’il a raison, il a été l’orfèvre de nombreux bijoux sémantiques, parmi lesquels «la coopération biberon», l’aide qu’une grande puissance ou un pays riche offre pour mieux infantiliser et caporaliser un pays pauvre. En la matière, il rejoint le regretté Tibor Mende.

Selon Tibor Mende, «l’aide étrangère ressemble à un artichaut. Quand il est en fleur, il est assez plaisant par la forme et la couleur. Avec le temps il devient une plante piquante dont une petite partie seulement est mangeable. Estimé par les spécialistes, il a également ses enthousiastes. On dit même que l’un de ses composants a des effets bénéfiques contre certaines maladies. Mais pour juger sa valeur véritable, il faut enlever une à une ses innombrables feuilles. Beaucoup peuvent être jetées comme sans valeur. D’autres contiennent la substance nutritive responsable de sa réputation. À l’intérieur, profondément, on arrive au petit cœur qui, convenablement préparé et mélangé avec les condiments appropriés, fournit une récompense savoureuse pour l’effort accompli en enlevant patiemment les feuilles plus ou moins sans valeur qui le cachaient. Pour aller au cœur de ce que l’on appelle couramment “l’aide” aux pays sous-développés, il est peut-être préférable de s’y prendre de la même façon»: Tibor Mende: De l’aide à la recolonisation. Les leçons d’un échec, Le Seuil, Collection «L’Histoire immédiate», Paris, 1972, p. 67.

Pour Tibor Mende, le développement est «l’original inimitable», et certains partenariats sont une «rencontre déformante», nécessitant le passage «de l’idéal à la pratique». Il explicite «ce qu’il en coûte d’être généreux et d’être assisté», «qui aide qui et pourquoi?», car «des mots comme “aide” et “assistance au développement” ont des connotations humanitaires et charitables. Une logique naïve conduirait à croire que l’aide se dirige soit là où la misère est la plus grande, soit où elle est le mieux employée pour mettre fin à une situation intolérable. Un examen même rapide des données existantes montre qu’il n’en est rien» (p. 91).

Atallah Zayed A. Al Zayed, Ambassadeur d’Arabie Saoudite, injurie les Comoriens en promettant une aide accrue, mais non pas à un peuple écrasé mais à son dictateur. L’Arabie Saoudite a une politique criminelle envers le peuple comorien, pendant que son Ambassadeur attribue le beau rôle à son pays, qui soutient de façon aveugle une dictature violente qui écrase un peuple. Ce menteur du désert ose prétendre, malgré l’échec de sa dictature saoudienne aux Comores et le fiasco du protégé qu’est le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: «Cette année, notre ambition est d’accompagner les Comores comme ça a toujours été le cas […] afin de contribuer aux ambitions prônées par le chef de l’État, Azali Assoumani, de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030». «Émergence!», «Émergence!», gnangnan!

Comme s’il n’avait pas assez menti, le mythomane du Hedjaz et du Nedjd en rajoute: «Le Royaume continuera à apporter son appui multiforme pour le bien-être du peuple frère» des Comores. S’il pouvait se taire! Et le voilà dans de nouveaux mensonges méprisants: «Beaucoup de projets ont été mis en place et il est de mon ressort, en tant que nouvel ambassadeur, de les poursuivre afin de renforcer les liens qui unissent les deux pays». Quand, en juillet 2017, ces gens du Hedjaz et du Nedjd avaient payé le dictateur Assoumani Azali Boinaheri pour la rupture criminelle des relations officielles avec le Qatar, le tyran avait exécuté les ordres de ses maîtres, pendant que la Somalie, sans État depuis 1990, avait refusé.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 4 octobre 2021.


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