Summum du «Kibr» chez Azali Assoumani Boinaheri
Du narcissisme arrogant même devant son copain le Mufti
Par ARM
«Kibr». Ce mot arabe signifie orgueil. Or, l’orgueil est l’un des pires péchés abhorrés par l’Islam. Il y a également l’ostentation.
«Évitez le péché dans ce qu’il a d’apparent et dans ce qu’il a de caché, car ceux qui s’en rendent coupables seront rétribués selon la gravité du péché qu’ils auront commis» (VI, Les Bestiaux, 120).
Pour sa part, le Prophète Mohammed a eu ces deux mots mémorables contre l’orgueil: «Quiconque aura le poids d’un grain de moutarde de “Kibr” dans son cœur n’entrera pas au Paradis», et «le “Kibr” est le rejet de la Vérité et le mépris envers les gens». C’est la pure vérité.
Un jour, un garçon qui n’a jamais été en deuxième session lors d’un examen rata la première session. Il refusa de se rendre à cette deuxième session. Il eut la chance d’avoir un grand frère qui vivait au-delà des océans et qui lui dit un seul mot: «En refusant de te rendre aux examens par péché d’orgueil, tu t’enfermes dans le “Kibr”, et c’est à cause du “Kibr” que Satan est tombé, en passant du statut d’ange à celui de démon. Sache que Dieu n’aime pas le “Kibr”. Remets-toi sur le chemin de Dieu en t’éloignant du “Kibr”». Le jeune frère n’a pas eu à regretter d’avoir écouté le conseil de son grand frère, qui s’en était ouvert à la sagesse de leur grand frère. La voix de la sagesse avait parlé et avait été entendue, comprise et suivie.
Mais, il y a le malheur de celui qui n’écoute que sa propre voix, la voix de l’orgueil et du mépris. Malheur à cet homme s’il n’a personne à ses côtés pour lui donner des conseils de sagesse. Quand cet être est un dirigeant, c’est tout simplement affreux. Justement, selon un hadith rapporté par Aïcha, épouse du Prophète, l’Envoyé de Dieu avait dit: «Lorsque Dieu veut le bien d’un prince, Il place à ses côtés un ministre intègre qui lui rappelle ses devoirs lorsqu’il les oublie et l’aide à s’en acquitter lorsqu’il s’en souvient. Mais s’Il lui veut du mal, Il place à ses côtés un mauvais ministre, qui ne lui rappelle pas ses devoirs lorsqu’il les oublie et ne l’aide pas à s’en acquitter lorsqu’il s’en souvient».
Aujourd’hui, aux Comores, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri, Imam autoproclamé, a un ministre des Affaires islamiques, un Mufti, un Conseiller spécial aux Affaires religieuses et un Conseiller aux Affaires religieuses. Mais, il n’a personne pour lui rappeler la belle parole du Prophète Mohammed sur le rôle du ministre. Il n’a personne pour lui rappeler les dangers véhiculés par le «Kibr». Pour son malheur, le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri est convaincu d’être le meilleur des Comoriens parce qu’il a commis un coup d’État le 30 avril 1999, a bénéficié de la fraude électorale dégueulasse que lui a organisée le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro en 2002 et en 2016. Il ne veut toujours pas admettre les malheurs présents et futurs pour lui et ses proches pour les deuils qu’il cause aux Comores.
De là est né le narcissisme arrogant qu’on ne retrouve que chez lui, chez Mohamed Elamine Soeuf, Kamaldine Souef et Hamadi Idaroussi dit «Tonton-m’a-dit». Le «Kibr» qu’on peut constater chez ces 4 individus appartenant à la même famille biologique n’a jamais été vu ailleurs aux Comores. Lors de sa prise des fonctions au ministère des Affaires étrangères, on verra Mohamed Elamine Soeuf faire avec un «Kibr» démesuré une déclaration de politique générale comme un Premier ministre devant le Parlement. Avant même cette prise de fonctions, il s’illustra de manière fort lugubre en décrétant des menaces d’emprisonnement à l’égard du ministre Fahmi Saïd Ibrahim, dont le seul «crime» aura été une interview à la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, alors qu’il n’a insulté personne, n’a diffamé personne, n’a proféré aucun mensonge.
Quand le «Kibr» atteint de tels sommets, c’est que la case a tellement brûlé qu’il n’en reste plus rien. Comme par complaisance démagogique le Mufti refuse de lui prodiguer des conseils de sagesse, il est devenu la victime de la mauvaise éducation et des mauvaises manières de son élève. Regardez la photo ci-dessus. Regardez bien la position des pieds du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri face au Mufti. Cela ne se fait pas. On ne fait pas des choses pareilles devant les gens, devant plus âgé que soit, qu’il s’agisse du Mufti ou d’une autre personne. Un chef d’État étranger l’avait fait en présence du Roi Mohammed VI du Maroc, et les Marocains avaient été très choqués, exprimant leur mécontentement sur les réseaux sociaux pendant des jours. Il est vrai que le «concubinocrate» Azali Assoumani est assis au centre du monde, mais il doit faire attention parce que tout pouvoir est éphémère par définition. Heureux sont ceux qui quittent le pouvoir sur leurs deux jambes, surtout dans un pays abonné à la violence politique envers les Présidents mêmes anticonstitutionnels et illégitimes. Et même après avoir échappé à la justice des hommes, on doit affronter celle de Dieu par la suite.
Autant demander au dictateur de Mitsoudjé de lire ceci.
Les Mohéliens de Bête-Salam ont péché par «Kibr», et aujourd’hui, ils s’en mordent les doigts, et avec eux, tous les Mohéliens, qui ont préféré l’incompétence criminelle et débile d’un Mohamed Saïd Fazul dit Babadi au «Kibr» de Hadidja Aboubacar. Il est certain que Hadidja Aboubacar aurait fait une Gouverneure 1.000 fois meilleure face à Babadi, mais son «Kibr» faisait peur. Sur ce même site, l’attention d’Ikililou Dhoinine avait été attirée sur son «Kibr» envers ceux qu’il avait connus avant d’entrer à Bête-Salam au profit de nouveaux et circonstanciels «amis», qui ont subrepticement disparu à l’approche du jeudi 26 mai 2016. Chacun récoltera ce qu’il aura semé, et personne ne tirera du poisson d’une marmite dans laquelle il aura mis de la viande. Qu’on se le dise!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 19 août 2017.
