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Pays otage d’un tyran ubuesque et de vioques haineux

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Pays otage d’un tyran ubuesque et de vioques haineux

Audience de la honte d’Ali Bazi Selim par Azali Assoumani

Par ARM

      Le samedi 2 septembre 2017, le Gouverneur d’Anjouan présentait ses vœux de l’Aïd Al-Kabir. Quand il prononça le mot «assises», la voix d’une femme invisible suggère perfidement mais à raison qu’il aurait mieux valu parler de «Massises», c’est-à-dire de ce qui reste du bois brûlé, donc du charbon de bois, avec une forte connotation négative. En effet, les «assises» d’une partie de la classe politique de Grande-Comore se solderont par du bois brûlé.

Depuis le 11 août 2015, les plus lucides et les plus réalistes des Comoriens connaissent le but du jeu en solo de certains acteurs politiques grands-comoriens: casser les Comores. Pour le faire, en méprisant Mohéli et Anjouan, les triumvirs de la haine et de l’irresponsabilité ont été réunis. Le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri affiche sa complicité criminelle avec les haineux et irresponsables Ali Bazi Selim et Idriss Mohamed Chanfi. Le tyran mitsoudjéen a reçu le vioque de Ntsoudjini. Examinons la composition du trio de la honte.

      1.- Azali Assoumani Boinaheri, putschiste multirécidiviste, le couard sans honneur qui se cachait sous un tapis de prière le 26 septembre 1992 quand il devait accompagner ses «frères» d’armes pour renverser le régime politique illégitime de Saïd Mohamed Djohar, une immense mascarade muée en «gendrocratie». Il s’agit du sinistre individu qui s’acharna par la suite sur ses «frères» d’armes du 26 septembre 1992, criblant de balles Ahmed Abdallah dit Apache, dans une débauche de sang, avant de promener à travers Moroni son corps sur le capot d’un véhicule militaire. Le 28 septembre 1995, quand Robert «Bob» Denard renversa Saïd Mohamed Djohar, le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, alors chef de l’Armée, avait été le premier à se cacher en slip sous une table de l’Ambassade de France aux Comores.

Le 6 novembre 1998, à l’annonce de la mort du Président Mohamed Taki Abdoulkarim, il réunit les officiers: il voulait prendre le pouvoir par la force. Le Général Salimou Mohamed Amiri et Zarouki Inzoudine lui barrèrent la route. Il poursuit encore de sa haine le Général Salimou Mohamed Amiri. Le 30 avril 1999, alors que les Comores étaient plongées dans une grave crise séparatiste, et après avoir chassé les Anjouanais dans Moroni, il commit un putsch. Il instaura une dictature familiale dirigée par Ambari, sa première femme, alors surnommée «La Générale», cheffe du monopole sur la vente des téléphones portables, qui phagocyta Comores Télécom, et vampirisa la Direction générale des Impôts, qu’elle finit par incendier pour cacher ses turpitudes, avant d’incendier le Trésor en 2017, toujours pour cacher ses saletés. Quand j’ai dénoncé sa pyromanie, elle chargea un avocat de me dire qu’elle «se réservait le droit de porter plainte» contre moi «pour diffamation». Ce qui ne me fait ni froid, ni chaud. Elle peut s’attacher les services de 100 cabinets d’avocats que cela me laisserait toujours de marbre. Mieux encore, en octobre 2017, je vais lui donner 1.000 autres raisons d’engager 1.000 cabinets d’avocats contre moi. Qu’elle s’attende au pire en octobre 2017.

La première kleptocratie du kleptocrate Azali Assoumani Boinaheri se solda par le vol de 20 milliards de francs comoriens, selon Thierry Vircoulon: «La privatisation de l’État, le “néo-paternalisme” de type sultanique ou la “politique du ventre”, bref les racines de ce que la Banque mondiale appelle la “mauvaise gouvernance” n’ont pas été éradiquées durant la transition. Corruption et mauvaise gouvernance ont continué à prospérer sous les yeux de la “communauté internationale”: aux Comores, comme l’atteste la découverte de 40 millions d’euros dans des comptes à l’étranger, le colonel Azali a pillé le Trésor public et distribué les contrats publics à la coterie formée par ses proches».

Le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri se présenta à deux élections de chef d’État, en 2002 et 2016. Son âme damnée, le fugitif international polygame et pédophile Hamada Madi Boléro, était à la manœuvre pour lui faire gagner par la fraude dégueulasse. Sa gouvernance se résume à trois mots: népotisme, incompétence et corruption.

2.- Ali Bazi Selim. Au retour aux Comores des athlètes du pays à la suite du défilé des athlètes de Mayotte sous drapeau français, le 11 août 2015, il prononça un discours, exigeant un bilan des 40 ans de l’indépendance du pays. Rapidement, il devint un «héros» pour la frange la plus haineuse, la plus dégueulasse et la plus méprisante de la classe politique de Grande-Comore. Or, il aurait dû commencer par faire son propre bilan, en expliquant aux Comoriens pourquoi il s’était transformé en bourreau quand il était le ministre de l’Intérieur d’Ahmed Abdallah Abderemane et des mercenaires. Il a du sang de Comoriens sur les mains. C’est lui qui dirigeait la torture contre le Front démocratique (FD). C’est sur un dossier en relation avec la construction du Palais du Peuple qu’Ahmed Abdallah Abderemane l’avait limogé, alors que son affairisme scandalisait tout Comorien aimant son pays. Il continue des plus belles aujourd’hui pour que la Chambre de Commerce soit la chasse gardée de sa famille.

3.- Idriss Mohamed Chanfi. Il est haineux et nuisible. C’est lui qui a trahi le FD en 1985. Il était le principal mouchard d’Ali Bazi Selim au sein du FD. C’est lui qui avait trahi le FD en dévoilant à Ali Bazi Selim le putsch qui se préparait. On s’était focalisé sur Nafioun Zarkachi, alors que le vrai traître était le polpotiste français Idriss Mohamed Chanfi. Il a écrit une sorte de livre pour se vanter d’un passé révolutionnaire. Les informations de ce livre sont à 98,99% fallacieuses. Moustoifa Saïd Cheikh, qui a un vrai passé révolutionnaire et qui a été courageux à 100% contre les mercenaires, a vomi après la lecture de certains passages de cette espèce de livre. On dit aux Comoriens que c’est cet homme qui doit fixer le cap de leur pays, lui qui est toujours prompt à dénoncer la France alors qu’il se cache régulièrement pour aller renouveler ses documents administratifs français (passeport, carte d’identité, etc.).

Mercredi 13 septembre 2017, le vioque de Ntsoudjini était reçu par son complice, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri. Il enchaînait les inepties: «Monsieur le Président, nous avions demandé à votre prédécesseur d’organiser ces assises et il a refusé. Vous l’avez accepté, vous les soutenez. Et j’ai conscience que vous avez parfaitement compris l’importance d’un tel rendez-vous pour notre pays». Quand son maître lui dit qu’il allait parler de leurs «assises» de Grande-Comore à l’ONU alors que la Planète est en feu, le vioque haineux et fanfaron de Ntsoudjini s’étrangla de folie mégalomaniaque: «Je vous remercie aussi pour cette information d’une importance capitale, qui me réconforte, concernant vos entretiens avec la communauté internationale à l’Assemblée générale des Nations Unies».

Le vioque qui fait partie des fossoyeurs et assassins des Comores se fourvoie encore: «Monsieur le Président, ce pays a trop souffert. Il est temps qu’il jouisse de sa liberté. Je me souviens lorsque nous étions Députés, le Général de Gaulle nous avait envoyé un émissaire pour nous demander ce que nous voulions. Et nous avions répondu que nous ne souhaitons rien d’autre que notre indépendance. Et le Général de Gaulle avait répondu que les Comores seraient indépendantes dans une coopération et une franche amitié avec la France. Et j’espère que ce pays peut enfin jouir de son indépendance. Je veux que dans ces assises, nous nous inspirions des modèles d’indépendance qui ont marché dans le monde, et moi il y en a un qui m’inspire et me fait réfléchir tous les jours: ce sont les Émirats Arabes Unis».

Aux temps de Charles de Gaulle, les Comores n’avaient pas demandé l’indépendance. En plus, pourquoi le vioque refuse de comprendre que les Émirats Arabes Unis ont des dirigeants rigoureux? Pourquoi un ancien tortionnaire parle de «liberté» et d’«indépendance»? Veut-il soulager la conscience et expier ses crimes passés? Les Mohéliens et les Anjouanais le voient et l’attendent au tournant. Eux aussi ont leurs vioques séniles, mais les gardent à la maison.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 17 septembre 2017.


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