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Mohéli se réjouit de la nomination d’Anriffate Mohadji

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Mohéli se réjouit de la nomination d’Anriffate Mohadji

Consule honoraire de France à Mohéli, une fille de Mohéli

Par ARM

     Il y a trois choses essentielles que les Anjouanais et les Grands-Comoriens ne connaissent pas sur Mohéli et les Mohéliens.

1.- On naît Mohélien et on ne devient jamais Mohélien, même après être né à Mohéli de parents étrangers (venus de Grande-Comore ou d’Anjouan) et même après y avoir passé toute sa vie. Si on a des parents originaires d’Anjouan, on est Mkoni à vie, avec tout ce que cela comporte de connotation négative et de dédain. Chabouhane Baguiri restera à vie un Mkoni, sans la moindre existence sociale, «aidé» en cela par son comportement de chien et de voleur.

2.- Quand on n’est pas un vrai Mohélien, et même quand on peut étaler des milliards de francs comoriens, on ne peut célébrer un mariage à la mohélienne. Parfois, on peut se faire «adopter» par une famille mohélienne, le temps d’un mariage, quand on est originaire d’un village mohélien. Mais, un Mkoni est exclu à vie de la société mohélienne, et c’est le cas d’un Chabouhane Baguiri, qui ne peut organiser le mariage de sa fille avec un vrai enfant de Mohéli que parce que son dictateur Assoumani Azali Boinaheri règne à Bête-Salam. Mes oncles Hilali et Attoumane Assane n’auraient jamais gaspillé leur crachat sur un tel ruffian, et n’auraient jamais accepté qu’il mange avec les vrais Mohéliens lors d’un mariage ou autre cérémonie. À Mohéli, le Choungou est au sens physique la cérémonie villageoise, et au sens institutionnel, organique, social et sociologique la société mohélienne et l’appartenance à cette société. Être «Moina Oi Choungou», «l’enfant du Choungou», c’est être Mohélien, appartenir à la société mohélienne. Au XIXème siècle, la cérémonie du «Rambou», au début du mariage, avait pour but de distinguer le Mohélien de l’étranger, surtout anjouanais, et l’étranger n’y a jamais sa place, quelle que soit sa fortune. En 1832, les Mohéliens avaient préféré que leur île soit dirigée par des Malgaches islamisés plutôt que par des Anjouanais. Ce sentiment prévaut encore. On connaît l’acharnement haineux et méprisant des Grands-Comoriens et des Anjouanais à nier l’existence du Mohélien et du Mahorais, ne voyant en ces derniers que des Grands-Comoriens et des Anjouanais. Si le ridicule pouvait tuer… Comment ces gens-là peuvent-ils expliquer la présence à Mohéli et à Mayotte d’un peuplement ancien attesté depuis au moins le Moyen-âge par les navigateurs étrangers?

Les Grands-Comoriens crânent et pontifient que Mme Samia Suluhu Hassan, Présidente de Tanzanie, et Salim Ahmed Salim, ancien ministre des Affaires étrangères de Tanzanie et ancien secrétaire général de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), sont des Grands-Comoriens d’origine. Les Anjouanais répètent à l’envi depuis les années 1980 que le chanteur Lionel Ritchie est un Anjouanais d’origine! Allons bon…

3.- Les Mohéliens (exactement comme les Mahorais) n’ont pas créé un mur de séparation entre les «campagnards» et les «gens de ville», et pour prouver qu’on est un vrai Mohélien, il faut prouver ses origines rurales, au moins dans trois villages. Dès lors, les habitants de la zone urbaine Fomboni-Djoiezi qui n’ont pas des origines rurales sont des faux Mohéliens.

À Mayotte, certains filous se disent Mohéliens. Mais, quand on interroge leurs origines, on découvre qu’ils sont des étrangers nés de parents étrangers à Mohéli. Toujours, toujours, toujours, leurs mentalités diffèrent de celles des vrais Mohéliens. Ils ne se comportent jamais en vrais Mohéliens. Que les sceptiques se rendent à la prison de Majicavo pour y compter les vrais Mohéliens (aucun!) ou au Tribunal pour apprendre les origines insulaires de ceux qui se marient pour avoir des papiers français et qui quittent femmes et enfants dès qu’ils ont les papiers en question! Nous nous connaissons tous. Chacun connaît la mentalité de l’autre.

Cela étant, les Mohéliens se réjouissent de la nomination de Mme Anriffate Mohadji Charif Consule honoraire de France à Mohéli, parce que l’intéressée est une vraie fille de Mohéli, ayant fait des études supérieures en France, née dans une famille honorable de Mohéli, dont on connaît de longue date les ancêtres, contrairement aux voyous dont le tyran Assoumani Assoumani Boinaheri fait la promotion. Elle est honnête et compétente. Qu’on se le dise! Sa famille est partout à Mohéli: Fomboni, Nioumachioi, Hoani, Domoni, Hamba, Hagnamoida, Itsamia, Djoiezi…

Au contraire, est-il besoin de rappeler que chaque fois qu’un dirigeant comorien veut humilier et enfoncer Mohéli dans la honte et la misère, il a recours aux faux Mohéliens: Mohamed Saïd Fazul, le fugitif international Hamada Madi Boléro et Chabouhane Baguiri, puisque ces derniers n’ont aucune affinité avec Mohéli? Un jour, Mohéli procédera à un solde de tout compte, et «Dieu reconnaîtra les Siens».

Un Consul honoraire n’est ni un Consul, ni un Consul général, encore moins un Ambassadeur. Mais, si la France se hasardait à en nommer à Fomboni un Chabouhane Baguiri ou un Mohamed Saïd Fazul, ces derniers auraient fait comme Victor Lustig, l’escroc qui avait «vendu» la Tour Eiffel le 12 avril 1925: ils décideraient de vendre l’État français.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 14 octobre 2022.


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