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Les 300 millions de francs pour corrompre les Députés

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Les 300 millions de francs pour corrompre les Députés

Loi d’habilitation pour un tyran législatif, exécutif et judiciaire

Par ARM

     Ça y est! Le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», est passé à la vitesse supérieure pour consolider son projet devant faire de lui le dictateur législatif, exécutif et judiciaire. La mise à mort de la Cour constitutionnelle et l’extrême politisation et instrumentalisation de la «Justice» de Papa ont fait de lui le dictateur juridictionnel et judiciaire. Son génocide référendaire et constitutionnel a fait de lui le dictateur exécutif. Comme la caporalisation de l’Assemblée de l’Union des Comores ne lui suffit pas, il veut carrément mettre à mort cette institution et exercer ses compétences par ordonnances. Kiki a déjà préparé les documents devant faire de son chef le dictateur-Dieu législatif, exécutif, juridictionnel et judiciaire. Le dictateur-Dieu. Cette fois-ci, c’est vraiment la fin de l’État, de la République, de la Constitution et des institutions.

     Il faut donc une loi d’habilitation au chien enragé de Mitsoudjé. En Droit constitutionnel, une loi d’habilitation est une loi par laquelle le Parlement (Assemblée nationale et/ou Sénat) autorise le gouvernement à agir par ordonnance dans des matières constitutionnellement attribuées au Parlement. Cette loi en fixe la durée et les domaines d’application, ainsi que le délai au cours duquel le gouvernement devra déposer un projet de loi aux fins de ratification des ordonnances par les parlementaires. Si cette règle de base n’est pas respectée, le juge constitutionnel rejette les ordonnances, mais aux Comores, il n’y a plus de Cour constitutionnelle.

Dans les pays normaux, certaines matières (lois organiques et lois de finances) ne peuvent faire l’objet d’une ordonnance, tout comme une ordonnance ne pourrait être utilisée pour porter atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution. Mais, de cela, l’ignorant de Mitsoudjé se moque, et fait tout pour parachever son génocide du Droit positif comorien.

Il veut sa loi d’habilitation. Pour arriver à cette fin horrible, il a débloqué la modique somme de 300 millions de francs comoriens (600.000 euros) pour acheter les Députés afin qu’ils adoptent la loi d’habilitation, qu’il veut ériger en blanc-seing universel (touchant tous les domaines de compétence de l’Assemblée) et permanent (sans limitation de durée). Le collège électoral sera convoqué le 20 novembre 2018. Bellou Magochi crâne et affirme qu’avec un tel montant, il n’y a aucun risque de voir les Députés rejeter la loi d’habilitation. Le montant a été négocié par Maoulana Charif, Toiliha Dhoulkamal (le faux Dhoihir Dhoulkamal) et le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, en présence de Bellou Magochi.

     Toujours très sale du corps et de la bouche, toujours très mal habillé comme un cafard, Bellou Magochi ne cesse de répéter à son petit monde d’ignorants comme lui que le Code électoral doit être mis en conformité avec la «Constitution» du 30 juillet 2018, qui ne sera bientôt que dans les chiottes, après sa transformation en papier-cul. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, qui ne veut toujours pas comprendre qu’elle est allée très loin et qu’elle tombera dans une mare de sang, veut tailler sur mesure le Code électoral au profit du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, et fait tout pour que les Députés n’aient pas un mot à dire. En d’autres termes, le but de la manœuvre est l’adoption d’une loi qui va habiliter le bambochard Assoumani Azali Boinaheri à légiférer par ordonnance et à octroyer un Code électoral à sa guise, même si, comme nous le savons, une ordonnance ne peut jamais être adoptée pour restreindre les droits et libertés garantis par la Constitution. Voilà l’enjeu. Nous savons à l’avance que les Députés vont accepter de se dépouiller de leur dignité, moyennant argent sale, et cela en faveur du «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri. Naturellement, si cette magouille était soumise aux électeurs, ils n’auraient jamais pardonné une telle forfaiture. Mais, les Comores sont un pays sans Droit, sans État, mais une Républiquette de village…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 29 octobre 2018.


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One Comment

  • Koudoussia

    octobre 29, 2018 at 10:09

    Pourquoi ne passe t-on pas de la république à la monarchie?
    Je trouve que cela faciliterait grandement la tâche de notre président.
    Et puis ça serait une suite plus logique et cohérente qui permettrait d’éviter tous ces déroutes tortueuses consistant à tout changer afin de justifier son maintien au pouvoir.
    ———————
    Bonjour, Koudoussia,
    Nous y sommes déjà. Le dictateur fou de Mitsoudjé ne voudra quitter le pouvoir que pour le céder à son fils Nour El-Fatah, passé d’Exim Bank à son cabinet pour truander les investisseurs. Nour El-Fatah mendie même l’argent pour le carburant auprès des hommes étrangers de passage à Moroni. Il n’y a plus d’Etat. le chien enragé de Mitsoudjé, se sachant gravement malade, envisage même la passation de pouvoir avec son fils en 2019.
    Cordialement,
    ARM

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